Baloo :	Bonjour Monsieur, est-ce que vous pourriez dans un premier temps vous présenter ?
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Gilbert Beringer :	Je suis Gilbert Beringer, fondateur de la société il y a 25 ans, je suis ingénieur en mécanique et c'est essentiellement moi qui ai conçu tous ces produits de freinage.
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Baloo :	Pouvez-vous me dire quel est le bilan que vous tirez de l'année 2008 ?
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Gilbert Beringer :	2008 s'est finalement pas mal passée, bien que les derniers mois aient été difficiles. Le mois de décembre a été assez mort, mais l'activité est repartie sur 2009, donc on espère que 2009 va bien se passer.
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Baloo :	Vous fabriquez des produits essentiellement haut de gamme, est-ce un atout ou un handicap compte tenu de la situation économique actuelle ?
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Gilbert Beringer :	Ce qu'il faut savoir, c'est que nos produits sont haut de gamme car ce sont des produits qui doivent venir améliorer les performances de la moto. Ce ne sont donc pas simplement des pièces de remplacement. D'autre part, nos produits sont fabriqués en France à 100%, donc nous sommes en concurrence directe avec les produits de provenance asiatique. Ce sont tous des produits de haute technologie, la plupart sont brevetés, ils ont des solutions techniques innovantes qui sont uniques, comme les systèmes Aérotec à roulement pour les maître-cylindres, ou encore les étriers à glissière.
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Baloo :	Ce n'est pas un handicap pour les motards actuellement de mettre cher dans vos produits ?
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Gilbert Beringer :	Ce qui faut savoir, c'est qu'on parle de prix, alors que ce qu'il faut bien avoir en tête, c'est avant tout le prix de revient des pièces. Quand vous achetez un produit bon marché qui ne dure pas, il est en fin de compte cher. Chez nous, effectivement, un maître-cylindre vaut à peu près 400 Euro, sauf que nous vous proposons des kits de réfection qui vous permettent de garder votre maître-cylindre à vie. On peut imaginer que vous achetez un maître-cylindre, et qu'il va faire toutes vos motos jusqu'à la fin de votre carrière, puisqu'à chaque fois, le kit réparation comprend toutes les pièces mobiles. Nos produits sont conçus pour être refaits à l'infini. Donc au final, si vous comptez le nombre de kilomètres et l'agrément du produit, nous ne sommes en fin de compte pas cher du tout.
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Baloo :	C'est donc plutôt le rapport qualité-prix plus que le prix lui-même en fin de compte ?
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Gilbert Beringer :	Voila, exactement, c'est tout à fait ça, oui.
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Baloo :	Quels sont vos axes de travail pour l'avenir, quels sont vos projets ?
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Gilbert Beringer :	Nos projets sont toujours multiples ! On a toujours des produits innovants, comme cette année où on nous avons sorti notre maître-cylindre " Roadlock " avec le verrouillage qui fait en même temps antivol, nous avons aussi sorti notre système " Inboard " que vous avez pu voir dans les magazines et qui est en développement, nous venons aussi de commercialiser des disques inox taillés dans la masse, qui sont plus des produits typés grand public puisque le prix de vente est de 195 Euro, et qui apportent un vrai plus par rapport au produit d'origine.

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Monsieur Guillaume Seminel
Responsable du développement franchise
pour Dafy Moto

Baloo :	Bonjour, est-ce que vous pourriez simplement vous présenter dans un premier temps pour nos internautes ?
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Guillaume Seminel :	Bonjour, Guillaume Seminel, je suis Responsable du développement franchise pour le réseau Dafy Moto.
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Baloo :	Première question, quel est le bilan que vous tirez de l'année 2008 ?
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Guillaume Seminel :	Au niveau de l'enseigne Dafy Moto, nous avons enregistré une progression qui est assez importante, liée à la fois à l'augmentation du nombre de magasins ainsi qu'aux progressions individuelles. Beaucoup d'efforts ont été réalisés ces dernières années : augmentation de la surface de nos magasins par agrandissement ou déménagement, augmentation de nos volumes d'achat lié à l'évolution du nombre de magasins, dynamisme plus important sur les opérations commerciales pour plus de compétitivité… La communication reste également un des vecteurs les plus importants de cette réussite. Notre présence dans les supports de presse nationale a augmenté en 2008 avec un budget record de 1,7 million d'euros, et nos magasins en assurent systématiquement le relais au niveau local. Donc globalement une année excellente, grâce à des outils rôdés par 35 années d'expérience que nous améliorons sans cesse.
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Baloo :	Deuxième question, quelles sont vos relations avec vos franchisés et quels sont vos axes de travail pour l'avenir ?
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Guillaume Seminel :	La relation avec nos franchisés est très ouverte. Chacun d'entre eux suit un parcours chez nous qui est très important en termes de formation et de suivi d'exploitation sur le début d'activité. Tous ceux qui nous ont rejoints savent aujourd'hui en apprécier l'importance. C'est avant tout un climat de confiance et de partage de valeurs où la discussion sert de mortier, et où l'on tente de donner le maximum de recul concernant leur gestion du quotidien. La relation que nous entretenons aujourd'hui avec nos franchisés est donc inscrite dans un partenariat global et serré. C'est comme ça qu'on souhaite construire l'avenir chez Dafy.
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Baloo :	Comment allez-vous amortir les effets de la crise actuelle pour 2009 ?
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Guillaume Seminel :	La crise est difficile à mesurer dans notre milieu car née pendant l'arrière-saison 2008. Elle sera mesurable si elle prend forme également dans notre secteur d'activité en début de saison 2009. Nous sommes tributaires des saisons, et l'hiver a été cette année très marqué. La France a été sous la pluie, la neige et le vent depuis 3 mois, ces facteurs sont nettement plus mesurables que l'effet de crise. Pour autant nous ne la négligeons pas, et des mesures de prévention ont été prises depuis plusieurs mois. Par exemple nous avons recentré notre politique d'achat sur les fournisseurs incontournables et sensibilisé nos points de vente à l'importance de la gestion des approvisionnements. Nous renforçons également nos relations bancaires individuelles ou de groupe car l'investissement, même s'il est recentré, restera toujours vecteur de dynamisme. De manière plus générale, nous pouvons nous permettre d'être confiant, parce que le gros de notre CA est généré par le parc roulant, qui reste stable, contrairement aux concessionnaires qui sont les victimes directes des chutes d'immatriculations. D'ailleurs nous sommes de plus en plus sollicités par des concessions qui réalisent que les marges, et hélas parfois leur survie, sont de plus en plus à chercher dans l'accessoire et l'équipement. Il ne faut pas oublier non plus que Dafy Moto est né en 1974, en pleine crise pétrolière, que nous sommes le réseau le plus ancien en Europe et que nous avons subit toutes les crises et surfé sur toutes les phases de croissance pendant ces 35 années. Pas une fois on a fait faux bond aux motards, ça ne commencera pas en 2009 !

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Monsieur Serge Riou
Président de Devil

Baloo :	Bonjour Monsieur, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
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Serge Riou :	Bonjour, je suis Serge Riou, PDG de la société Devil, entreprise savoyarde, située à Saint-Pierre-en-Faucigny en termes de production, et dans la ville de La Roche de Glun en termes de structure commerciale. Nous sommes fabricants français d'échappements auto et moto.
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Baloo :	Comment s'est déroulée l'activité commerciale en 2008 et comment se présente-t-elle pour 2009 ?
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Serge Riou :	Sur 2008, nous avons connu une régression du chiffre d'affaires d'environ 8% avec une fin d'année relativement tendue. Il est trop tôt pour préjuger de 2009. Le salon JPMS nous donnera un peu la température des choses à venir, on en saura plus d'ici une dizaine de jours, après avoir débouclé le salon.
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Baloo :	Il y a actuellement une nouvelle législation qui oblige les fabricants à fournir un catalyseur dans les adaptables. Cela va-t-il porter atteinte aux performances des dispositifs, ou avez-vous des solutions techniques pour maintenir un haut niveau de performance ?
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Serge Riou :	Effectivement, dans le cadre de l'homologation CE, il existe déjà depuis quelques temps l'obligation de maintenir des pots d'échappement avec catalyseur quand le pot d'origine est lui-même équipé d'un catalyseur. En ce qui nous concerne, nous maîtrisons le sujet, et d'autant plus que de part l'expérience automobile, nous avons en compétition de type rallye des véhicules qui roulent avec catalyseur depuis longtemps. En termes de performances, le catalyseur n'est pas vraiment pénalisant ou très peu, donc je pense que dans le futur, nous sommes partis pour équiper quasiment toutes les motos avec le catalyseur, et vraisemblablement les motos de compétition avec elles aussi des catalyseurs.
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Baloo :	Il y a quelques années, vous aviez présenté un prototype de pot adaptable avec un système de contre-bruit actif. Où est-ce que vous en êtes au niveau du développement et est-ce que c'est toujours possible ?
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Serge Riou :	Non, aujourd'hui, les règlementations ont été fortement changées, les niveaux sonores des motos baissent, et avec l'adjonction des catalyseurs, ce système est obsolète et ne fonctionnerait pas. Nous sommes aujourd'hui avec des systèmes classiques comme les réducteurs de bruit, les catalyseurs et l'optimisation de tout ce qui est zone d'absorption.
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Baloo :	Au niveau de la compétition, quel est votre bilan aujourd'hui et quels sont vos espoirs pour la saison 2009 ?
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Serge Riou :	Sur l'année 2008, nous avons obtenu quatre titres de champion du monde, un avec le Suzuki Sert en Endurance, un avec le Team Quatar en Endurance Stock, un avec l'équipe de France d'enduro et Jordan Curvalle, et un avec Livia Lancelot en moto-cross féminin. Et puis aussi énormément de titres nationaux, que ce soit en quad, en vitesse, en side-car, et dans plein d'autres catégories. Bref, une année riche avec beaucoup de choses. Et on espère que 2009 sera au même niveau !

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Monsieur Xavier Redois
Responsable commercial et marketing Ixon

Baloo :	Bonjour Monsieur, est-ce que vous pourriez vous présenter pour nos internautes ?
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Xavier Redois :	Xavier Redois, Responsable Commercial et Marketing, pour la société Ixon, société Access Equip Moto France, mais qui représente la marque Ixon.
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Baloo :	Pourriez-vous m'indiquer quel est votre bilan pour l'année 2008 ?
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Xavier Redois :	Le bilan pour Ixon est assez positif puisqu'Ixon continue sa progression dans le marché de la moto. Aujourd'hui, nous subissons comme tout le monde la crise économique, mais le bilan de 2008 est pour nous positif. Ixon n'est pas qu'une entreprise qui distribue ses produits en France, mais c'est avant tout une entreprise qui a un développement à l'international, puisque c'est là que nous faisons 50% de notre chiffre d'affaires. Aujourd'hui, certains pays sont en difficulté, d'autres sont en progression, donc on arrive à avoir une balance qui est plutôt positive. L'objectif d'Ixon est de toute manière sur le long terme, c'est-à-dire de construire et d'établir sa marque, et de pouvoir proposer des produits toujours plus intéressants et mieux placés. Aujourd'hui, en termes de bilan, on ne peut pas être pessimiste par rapport à ça.
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Baloo :	Alors, justement, quelle est votre meilleure arme en 2009 pour affronter un marché difficile ?
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Xavier Redois :	L'important, dans un marché ou une situation économique difficile, c'est déjà d'être focalisé, c'est-à-dire de s'assurer de la direction vers laquelle on veut aller, d'en être parfaitement sûr, de se concentrer sur les essentiels, et de s'assurer que les fondamentaux du commerce sont respectés. Aujourd'hui, une marque Ixon, ce n'est pas simplement des produits, c'est avant tout un service, une fiabilité de relation avec nos clients, c'est produire et s'assurer de produire des produits qui ont une forte rotation, qui se vendent facilement. Donc, nous ne sommes pas sur un marché de niche, on est sur un marché grand public, sur des produits sans risque, et aujourd'hui, lorsqu'un distributeur ou un revendeur va faire un choix sur une marque, il va plutôt se concentrer sur une marque telle qu'Ixon, parce qu'elle aura moins le risque d'une marque plus spécifique, ou plus limitée dans son choix.
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Baloo :	Est-ce que vous pourriez nous parler en quelques mots des nouveautés 2009 ?
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Xavier Redois :	En fait, nous avons deux collections par an, à savoir une sur l'hiver à partir de septembre et une pour l'été à partir de mars. Pour cet été, nous avons travaillé sur des produits ventilés, avec des versions très colorées. Nous avons également un nouveau produit comme le produit " Attack " qui est équipé de très nombreuses ventilations et qui permet d'être à l'aise durant la période estivale, mais qui n'oublie pas pour autant les éléments de sécurité. C'est un axe de développement qui va être assez important sur 2009 avec des éléments et des accessoires tels que des bandes qui peuvent se dérouler au niveau des manches, et qui permettent d'être bien visible dans des conditions peu favorables. Elles peuvent se rétracter complètement et donc se montrer complètement invisibles quand le produit n'a pas besoin d'être utilisé. On a également des produits avec des mix de matières, tel que le "Rafale", qui est un produit également ventilé, mais avec du cuir et du textile. Nous avons également des nouveaux cuirs pour les femmes, des cuirs très souples mais avec beaucoup de ventilation, pour rester dans le thème de la période estivale. Dans l'idée de la sécurité par rapport à la visibilité, on a des vestes pluie avec des zones fluorescentes. On a également des vestes polyvalentes, multifonctions, ce qu'on appelle des vestes baroudeur. Par exemple, nous en avons une qui va s'appeler "Atlas", et qui va être proposée pour faire des grandes randonnées. Ce sera également une veste "trois-en-un", à savoir ventilée, chaude et étanche. Elle peut être tout ça à la fois ou n'avoir qu'une seule de ces caractéristiques. Dans les nouveautés, il ne faut pas oublier les gants, qui représentent une famille de produits importante pour nous, car tous nos gants sont aujourd'hui homologués. On est l'une des seules marques en Europe aujourd'hui à avoir des produits 100% homologués sur tout ce qui concerne les protections, et c'est un élément majeur qu'on souhaite mettre en avant. Cela concerne toute une gamme de produits d'été, racing, roadster, avec aussi beaucoup de produits ventilés, en cuir ou en textile.

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Monsieur Roger Sabater
Directeur d'Ermax

Baloo :	Bonjour Monsieur, avant toute chose, pourriez-vous vous présenter pour nos internautes ?
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Roger Sabater :	Roger Sabater, société Ermax, l'entreprise a trente-et-un ans aujourd'hui, et nous sommes les leaders dans tout ce qui est thermo-formage plastique depuis de nombreuses années.
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Baloo :	Toute première question, quel est le bilan que vous tirez de l'année 2008 ?
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Roger Sabater :	Excellent, puisqu'on a fait en 2008 notre meilleure année en trente ans d'exploitation.
Baloo :	Quelle est votre botte secrète en 2009 pour affronter ce contexte très tendu que nous vivons actuellement ?
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Roger Sabater :	En ce qui nous concerne nous et notre activité, nous n'avons pas été touchés pour le moment par la situation économique, mais pour continuer sur notre lancée, nous continuons l'investissement pour innover.
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Baloo :	Justement, en matière d'innovation, quelle est votre politique actuelle de recherche et développement, et avez-vous des nouveautés significatives qui vont être présentées cette année ?
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Roger Sabater :	Oui, nous sommes perpétuellement en recherche de nouveautés et de création, car c'est la base de notre métier, donc j'ai énormément investi dans le design, dans l'outil de création pour nous permettre et permettre à nos clients d'avoir un service de A à Z, c'est-à-dire du prototypage jusqu'à la petite, moyenne et grande série.
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Baloo :	Vous avez de nouveaux produits que vous présentez aujourd'hui sur le stand, des nouveautés par rapport à 2008 ?
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Roger Sabater :	Oui, bien sûr, il y a de nouveaux saute-vent, de nouveaux pare-brise en plusieurs tailles, il y a de nouveaux garde-boue, de nouveaux passages de roue, des supports de plaque réglables pour pouvoir mettre des éclairages de plaque homologués, on a des habillages complets pour la nouvelle Versys N, la nouvelle CB, pour le nouveau T-Max. Nous sommes en perpétuelle recherche et nous sortons sans arrêt de nouveaux produits, c'est la base de notre métier.
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Baloo :	Dernière question, quelles sont les attentes du client actuellement ? Quels sont ses souhaits plus particulièrement ?
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Roger Sabater :	Les souhaits de nos clients ? Qu'on arrive à les livrer vite ! (Rires)

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Monsieur Marcel Driessen
Directeur général de Piaggio France

Monsieur Alain Roger
Directeur de Communication
d'Aprilia et Moto Guzzi France

Taz :	Monsieur Alain Roger, compte tenu de la situation actuelle et de la crise dans le milieu de la moto, où en est aujourd'hui votre marque ? Où en est Aprilia ?
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Alain Roger :	Nous suivons la courbe de la dépression que nous voyons dans le monde de l'automobile avec -35% en décembre sur le marché français. Cette chute s'est ralentie en janvier avec -25%, et quant au mois de février, il est encore un peu tôt pour avoir une idée précise du résultat. Bien entendu, la crise est là, mais nous avons aussi subi des conditions climatiques extrêmement difficiles en janvier, et il faut reconnaître qu'elles n'ont pas arrangé les choses.

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