REPORTAGE- 2012

Pour finir ce dossier voici un final de toute beauté

un Run de 1 989 Km avec une Wipi et une Genco

Etape 1 : Paris – Saverdun – Andor – Toulouse – Castelginest.

Départ 4hoo de Paris direction le soleil après 10 jours entre Flote et quelques éclaircies sur Paris.

La journée se passe au mieux, les remorques se comportent bien sur la route sauf pour la Wipi ou on est obligé après 700 bornes de resserrer l'axe d'attache entre le bras de fixation sur la moto et la caisse, car il a pris du mou sur la route et la remorque commence à bouger. Métal contre métal et un 888 comme moto bon passons mais BON !!

Pour ma part en passant à Saverdun voir Genco. RAS (Rien à Signaler) sur ma remorque malgré deux cartons causés par des tiers dont un qui a été de la part d'un 4x4 lire ici. Elle se porte comme un charme.

Le soir venu, nous retrouvons nos amis Toulousains, Sandrine et Guillaume (nos Hôtes) rejoints par Baby (visage flouté) et venu pour le job sur Toulouse Bimous, tous membres du club encore aujourd'hui, mais tous de générations potes différentes :

Baby : Classe "fin des années 80 début 90"

Sandrine et Guillaume : Classe "fin des années 90 début 2000"

Baloo : Classe "Année 2000"

Bimous : Classe "début des années 2010"

Etape 2 : Toulouse – Castelsarrasin – Moissac – Fumel – Sarlat – Brive – Clermont Ferrand.

Virolos sur 80% du trajet et flotte sur 50% du trajet aussi, rien à signaler les remorques suivent sur la flotte.

Le fait d'avoir deux roues sur le Genco est un avantage, car j'ai décroché Grave sur l'angle et merci la remorque. La mono roue est plus difficile sur la flotte et les séries de virages mais bon c'est franchissable. On passe par le relais de Source ou l'on se ressource, formule que j'avais trouvé en 1999 lors d'un de mes premiers articles dans la presse pour Monde Moto, repris par pas mal d'autres magasines à mon insu.

Je retrouve Serge, sa famille et son relais, le haut lieu motards par excellence en France un lieu où il faut aller une fois dans sa vie motarde.

La remorque moto est aussi pour permettre, comme à ce jeune couple rentrant de corse, de pouvoir rouler avec plus de confort aussi bien pour le pilote que pour la passagère. Regardez on souffre pour le pilote écrasé contre le réservoir et il ne reste pas beaucoup de place non plus à la passagère. Même s'ils ne se plaignent pas du peu de place qu'ils leur restent, avec une remorque ne ils seraient pas mieux ?

La route se finit entre deux averses sur Clermont Ferrand pour aller chez Bethy et Sharlien deux membres du Club.

Bethy et Sharlein : Classe "année 2000"

Etape 3 : Clermont Ferrand – Vichy – Lapalisse – Digon – Autun – Le Lac des Settons – Avallon – Auxerre – Paris.

On reprend la route sur un temps clément entre flotte, version on te suit avec une piscine sur la tête et rayon de soleil timide.

On fait un arrêt pour remettre le contrat de Relais Moto à Eric et Alexandra du chalet de la plage seul "Relais Moto" du Lac des Settons la différence avec un "relais motards" est qu’il suffit de donner un chèque pour être relais motard, mais n’est pas "Relais Moto" qui veut !

Ensuite nous allons chez mes amis de la crêperie Véronique et Yves. Tous quatre membres du club aussi.

Eric et Alexandra : Classe "début des années 2010"

Véronique et Yves : Classe "année 2000"

Rentré sur Paris le verdict est simple ces deux remorques ont leur public, la Wipi s'adresse à des budgets réduits et la grosse critique des proprios rencontrés sur ce périple est simple : la politique commerciale avec des prix …. Certains l'ont payée comme nous plus de 1600 € et d'autres en promo à 1000 € et d'autres encore à 1 800 €, une politique commerciale que beaucoup ne comprennent pas et la revente d'occasion tourne dans le 800 €. Le deuxième reproche est la qualité de la nouvelle fabrication : l’épaisseur de fibre est limite selon les dires des nouveaux acquéreurs et le fait de devoir faire pas mal de modifications sur tous les modèles, (exemple : les prises d'alimentation ect …).

Pour la Genco RAS, ceux qui l'achètent n'ont qua pensé à ne pas oublier sur la route qu'ils ont une remorque bagagére.

Que dire de plus ?

Ah si Baloo revend sa remorque Wipi et a passé commande d'une Genco, ce qui fera qu'il sera le seul à rouler avec un attelage sur mesure pour sa 888 comme pour moi sur le VFR mais je lui laisse vous expliquer la chose.

Maintenant avant de le laisser s’exprimer, dîtes vous que sur tous ces KM seuls 125 ont été fait par totouroute, le reste a été fait par Départementales et Nationales !!

Alors pour finir ce dossier ce RUN est pas mal !!!!

@ + Le Taz

On est des gourmands …

Par Baloo

Près de 2000 kilomètres en trois jours, on n’a pas fait semblant…

Le but du jeu initialement ? Aller jusqu’à Saverdun, pour aller faire une petite révision de la remorque Genco du Taz, et revenir sur Paris. Alors tant qu’à faire, autant voir du pays des Potes, donc on s’est fait un bon périple plutôt que de revenir directement.

J’en profite pour remercier tous nos hôtes qui nous ont accueilli, parce que je me suis incrusté dans la balade au dernier moment, et alors même qu’ils ne me connaissaient pas pour certains d’entre eux (étant donné qu’ils étaient entrés dans le club lors d’une autre période), m’ont ouvert leur porte avec une grande chaleur. J’ai trouvé des gens d’une grande hospitalité, simples et accessibles.

Un simple coup de fils de Bruno, et ma place était réservée. Qu’ils en soient ici remerciés. C’est ça aussi le MCP : des gens qui partent en province, mais qui gardent la philosophie du club, et qui restent connectés donc sont quelque part toujours présents.

En parlant de club, je suis encore aujourd’hui surpris de voir à quel point ses activités à l’année peuvent être suivies partout en France (une photo postée sur Facebook, et c’est tout de suite 300 connexions en une journée !), et à quel point le monde est petit.

Au hasard de notre roulage, nous sommes très fréquemment tombés sur des gens qui nous connaissaient, ou que nous avions rencontré il y a de ça des années, et qui malgré tout se souvenaient de nous. Partout, des liens se sont créés, des portes se sont ouvertes, des gestes amicaux nous ont été envoyés. Bref, on s’est senti privilégié. Un grand merci à tous !

Arrivés chez Genco, j’ai une nouvelle fois été bluffé par les installations, à savoir des machines outils de haute précision à ne plus savoir où regarder. Il faut dire que quand on bosse dans l'aérotechnique de pointe, on est dans une dimension qui échappe quand même pas mal au vulgus quidam. Alors devant de belles matières et devant tant de savoir-faire, j’ai craqué, et j’ai sorti le portefeuille. A moi la Genco ! Seul petit hic, le bras de fixation sur l’axe de roue arrière de la machine ne pouvant pas passer pour cause de hauteur de pot d’échappement, j’ai décidé de la passer en monoposto, avec les pots en position relevée. Chic, c’est pour bientôt.

Un petit essai a confirmé ce que je savais déjà : rien ne se ressent à la conduite, l’amortissement se fait tout en douceur, tout est naturel, la remorque ne bronche pas, même à basse vitesse, en assurant une stabilité de roulage à toute épreuve (j'ai suivie aussi le Taz dans ces œuvres sur 1 989 Km ). Bien conçue, elle ne «casse» pas lors des marches arrière. Impressionnant, car on sent tout le sérieux de la conception… justement parce qu’on ne sent rien !!!

Et c’est ça qui est fort… L’équation est simple : gros bagage technique de l’ingénieur + matériaux irréprochables + 7 ans de gestation + fabrication soignée = un produit tip top !

Il faut regarder dans les rétros pour se souvenir qu’on tracte bien une remorque, un comble !

Ajoutez à ça une politique commerciale respectueuse des clients (des humains et pas des simples chéquiers ambulants), et un suivi technique au poil, et considérez que votre Genco ne sera pas un simple achat, mais un investissement.

Je prendrai donc possession de cet attelage d’ici fin septembre ou début octobre, et ce sera parti pour de nouvelles aventures…

Et merci aussi à Genco pour le geste commercial, et pour toute l’aide apportée sur la Ducat avec ses petites misères !

Une conclusion

Du beau matos, des belles routes, des belles relations…

Y’a pas, on est des gourmands…

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