Coin des potes - 2002
En cette fin d'année 2004, nous avons décidé de coloriser ces pages faites en 2002
Comme on dit, un site qui n'évolue pas est un site qui se meurt :-)))))
le Bureau du MC des Potes

MA TRANSPYRENEEN

Ou le marathon transpyrénéen de deux vfr 800.

Nous sommes partis le samedi 21 septembre au matin pour sept jours de balade à moto.

L’idée générale était de traverser les Pyrénées d’ouest en est et de revenir par le Massif Central, autre lieu où les routes tournicotent suffisamment pour nous attirer.

1ere journée : Départ vers 10 h30 Les motos sont peu chargées car nous dormirons à l’hôtel.

Le premier arrêt sera à la pompe car je n’ai pas eu le temps de faire le plein hier soir. Nous prenons ensuite l’autoroute jusqu’à Ury pour échapper à Paris et à ses bouchons du samedi matin le plus rapidement possible.

A Ury direction Sully sur Loire la route n’est pas très sinueuse dans cette région mais nous étions les seules à l’emprunter. Nous avons donc put regarder les paysages et ses petits oiseaux. Après une pizza pantagruélique nous reprenons nos bécanes et la route. Vierzon, Issoudun, La Châtre, Guéret et Treignac seront traversés sans problème.

La route de cette après midi est nettement plus jolie que le matin : les courbes commencent à pointées leur nez et surtout les paysages sont moins monotones que les immenses plaines du Loiret. Mais la météo maussade nous rattrape et s’est sous la pluie que nous arrivons à Seilhac où nous dormons dans un hôtel complètement vide vu qu’il était fermé. ( Je ne suis pas certain que mes 20 € irons bien dans la poche du patron mais peu importe ).

Après une nuit de 9 heures nous reprenons la route. Notre but : Saint Jean-de-Luz mais pas à n’importe quel prix.

2ème journée : Brive, Terrasson la villedieu, les gorges de Vézére, Bergerac, Langon, Mimizan puis le bord de mer jusqu'à Saint jean de luz.

Le pote chargé de tracé l’itinéraire n’a qu’une contrainte : éviter au maximum les routes rapides où à fort trafique.

Du coup, nous ne quittons pas les départementales où nous ne croisons pas grand monde et surtout pas de motard.

La campagne française est très jolie mais certaines lignes droites des Landes sont un peu pénibles surtout si on ne dépasse pas trop la limitation de vitesse. Heureuse idée qui me permis d’éviter l’oiseau qui me fonçait dessus.

Mais bon ! nous sommes enfin à pied d’œuvre car demain nous attaquons les Pyrénées. Nous allons les traverser en trois jours.

3ème journée : Cette journée est montagne sera consacrée au pays basque et à gravir 17 cols.

Autant les routes utilisées jusqu'à maintenant étaient correctes, autant celles-ci sont à aborder avec précaution voire avec attention : Ornières, trous, graviers, moutons, et vaches sont omni-présents. Par contre nous rencontrons pratiquement aucun automobiliste.

Il faut dire que ces routes ne sont pas des liens directs entre deux villes mais plutôt des routes à tracteur et à bestiaux en tous genres. Les routes espagnoles sont mieux entretenues. Nous dormons à l’hôtel du Pourtalet ( 1700m ).

L’hôtel situé au bord de la route, tout près du col, offre une vue absolument splendide sur le pic du midi d’Ossau. Nous profitons d’un merveilleux coucher de soleil.

4ème journée : Quelle caillante le lendemain ! la descente ne suffira pas à me réchauffer même l’huile de ma boîte est gelée et les premiers passages de vitesse sont durs.

Aujourd’hui c’est le tour des grands cols des Pyrénées : Aubisque, Tourmalet, Aspin et ainsi de suite jusqu’à Tarascon. C’est aussi beau qu’on le dit : les routes sont propres et en bonne état. En quittant les chemins de traverses nous retrouvons quelques motards et automobiliste.

Le mois de septembre est réservé au 3ème âge promenant leur camping car. Ils sont très corrects et respectueux de tout ce qui les entoure mais ils roulent deux fois moins vite que le motard lamda.

5ème journée : De Tarascon à Cerbère via le pas de la Casse, l’Andorre et l’Espagne. Le pas de la Casse, bien connu des motards, mérite sa renommée, la route est aussi large que bonne mais je n’ai pas assez chaud pour l’apprécier pleinement et je m’étais habitué à des routes nettement plus étroites.

Un, des meilleurs souvenirs est la monté du colado de Toses et du col des Ares puis la descente vers Céret : Fantastiiiique ! Lorsqu’on attaque cette route du côté espagnol il y a un panneau :

« Attention Virages sur 40 km »

40 km de virages ! on croit rêver, d’autant que la route vient d’être refaite et qu’elle est nickel.

6ème journée : De Cerbère nous retournons vers Font-Romeu ; à Mont-louis ( à ne pas rater : cette ville fortifiée par Vauban est une des plus belle que je connaisse ) prendre direction plein nord vers Axat pour 60 km de virages et de douleur.

La route est défoncée, étroite, bourrée de graviers et ornières sans oublier le soleil de septembre en pleine gueule !

Puis, après un arrêt forcé de 30 minutes à cause d’un accident, nous allons vers Mazamet et Castres.

Là nous retrouvons les montagnes Noires qui doivent certainement être très appréciées des locaux : superbe route !.

Notre but étant le Rozier, au confluant des gorges du Tarn et de la Jonte, on ne s’y est pas trop attardé.

7ème journée : Florac via les gorges du Tarn ; Génolhac via la D 998 qu’on nous avait très fortement déconseillée mais qui n’est pas si mauvaise que ça. De Génolhac nous remontons plein nord vers Langogne.

Cette route est bonne : à ne pas rater !.

Arrivée à midi à Langogne. Nous nous posons la question : faisons-nous un dernier tour par les monts du Forez ou revenons-nous directement ?

Le temps n’étant pas très encourageant et les montagnes du Forez complètement dans les nuages nous décidons de retrouver nos familles respectives 24 h plutôt.

Nous continuons donc dans l’après midi La remonté vers Paris via le Puy, Thiers, Vichy, Moulin, Nevers où nous récupérons l’autoroute. Cette journée fut nettement trop longue, mais que ferait-on pas pour retrouver sa femme et sa fille ?

Sur L’autoroute nous n’avons pas dépassé le 140 km/h.

Résultat : 100 % des véhicules nous ont doublés. Ils vont avoir du taff les pandores s’ils veulent faire plaisir à leur ministre !

Le ponpon est tout de même pour un camion ( un 30 tonnes ) qui roulait à 100 km/h sur une portions de Nationale limitée 70.

En conclusion : 3 400 km et une cinquantaine de cols - Pas d’arsouilles dans les virages ( bucoliques et pleins de surprises locales ).

- Les automobilistes rencontrés dans les cols ou dans les parties sinueuses des routes que nous avons empruntées ont toujours fait le maximum pour nous laisser passer : merci a eux !.

- Nous avons rencontré très peu de motards et seulement dans les grands cols ( Tourmalet Aubisque … ) dommage pour eux car ce n’est, à mon avis, pas les plus amusants.

- Nous avons vécu 7 jours moto intense sans aucun problème sinon le coût de ce genre de balade ( restau + hôtels+essence ).

JPF 94



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