Coin des potes
- 2002
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2ème
Journée de
la Courtoisie 29 Mars 2002
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En cette fin d'année 2004, nous avons décidé
de coloriser ces pages faites en 2002
Comme on dit, un site qui n'évolue pas est un site qui se meurt :-))))) le Bureau du MC des Potes |
Le moto Club des potes vous présente :
La Synthèse
sur La Journée de la Courtoisie du 31 octobre 2002
" L'essentiel a été dit "
Il y avait 1 conditions pour ce partenariat :
La Réécriture du texte de la journée de la courtoisie du 29 Mars 2002. Car ce premier nous faisait bondir.
L' Explication du pourquoi du premier texte. " Le 1er texte avait été écrit comme ça car aucune association de motards ne voulait s'associer à la journée de la courtoisie. " Grâce au succès de la 1ère journée de la courtoisie le texte a été changé et réécrit par le MC des Potes.
Ce second texte est davantage en adéquation avec la réalité du 2 roues aujourd'hui.
L'acceptation même de ce texte est LA GRANDE VICTOIRE du MCP et du Taz qui n'a pas lâché le morceau.
Malgré quelques interviews sur des radios, la journée de la courtoisie n'a pas beaucoup de répercussions dans les médias.
Le Débat :
Nous avons autour de la table : 1 scooter, 1 amateur de vieilles motos, quelques rollers, 1 automobiliste, 1 cycliste, une mère de famille, François Cominardi, Président de l'OFDAM , Philippe et Claude du Team des Potes, … plus de 38 personnes.
L'OFDAM travaille actuellement sur le problème considéré comme majeur par les français : les nuisances sonores.
Pour l'OFDAM, les 2 roues peuvent participer à la réduction du bruit en se sensibilisant sur la façon de le gérer " à la poignée de gaz "
Remus a ainsi été le premier à faire courir sur circuit une moto avec un pot homologué ; et ceci avec le Team des Potes. La moto est prête à repartir pour la prochaine saison.
On espère que cette démarche se généralisera sur les circuits, et par voie de conséquences sur les routes, puisque les motards aiment très souvent installer sur leur motos ce qui est monté sur les motos de compétition.
Le but de la soirée est d'essayer de faire réfléchir les personnes sur le comportement des 2 roues motorisés par rapport aux flux routiers actuels.
Le débat commence par Thibaut qui est automobiliste : l'automobiliste a un problème de mentalité. Il doit admettre que se prendre une portière en moto c'est plus grave qu'en voiture.
On parle alors de statistiques ( sachant que dans les 2 roues on intègre les livreurs de pizza, les 125, les scooters ) : 14 % de plus de tués sur la route en 20 ans, mais attention au fait que le parc de véhicules a augmenté lui de 87% ces 20 dernières années.
En moto on ne peut pas toujours prévoir le coup qui tue, et à chaque fois la vitesse n'est pas le seul facteur.
Il est évident que dans un rapport de force le motard perd. Il y a peut-être un problème de formation à la base.
Certains s'acordent à dire que permis est difficile à avoir mais pas suffisant techniquement.
Apprendre à maîtriser la technique peut aider à éviter des accidents.
Or les motards apprennent le plus souvent sur le tas, et au fil des kms parcourus.
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Les stages de formation sont une bonne manière de pallier à cela.
Il y a deux sortes d'accidents : les accidents non provoqués par le motard ( feux rouges grillés par un autre usager … ) et les accidents souvent dus à des vitesses non adaptées.Les burns et les wheels, sont deux exemples particuliers. Mais si on aime sa moto, ce sont des comportements à bannir car ça l'abîme.
Les deux roues types scooters, 125, … sans formation particulière, sont problématiques, car sans formation il faut un certain nombre de frayeurs avant de savoir se positionner sur la route et comprendre le comportement à avoir sur la route.
Une mère de famille donne son avis : Cette femme fait partie de la génération où les motards étaient considérés comme des blousons noirs et des voyous. Aujourd'hui sa fille souhaite passer le permis moto. Or, les articles qu'elle a lu récemment dans la presse sur l'insécurité en moto lui ont fait peur. Mais depuis peu elle apprend beaucoup sur le monde de la moto, et son comportement en voiture change. Elle fait désormais plus attention aux 2roues. Les gens lui semblent plus respectueux aujourd'hui envers les motards. Les gens commencent à se sensibiliser.
Quand Jacques a commencé la moto, il y a environ 20 ans, il y avait 2 mondes à part : Les automobilistes et les motards. Ayant arrêté la moto pendant un certain temps, il a pu remarqué un changement dans la mentalité. On a pu y arriver par une communication plus grande.
Les messages passent davantage. Les motards et les automobilistes commencent à se comprendre.
Les motards évoluent et comprennent les difficultés des automobilistes à nous voir. En moto, même à vitesse réduite, on peut se faire très mal ; c'est pour cela que parfois les motards ont des réactions démesurées et inadaptées.
Les usagers de la route ne savent pas évaluer la conduite des autres, et encore moins la vitesse ou la réaction d'une moto. Il faut apprendre à respecter l'espace vital des automobilistes car on leur fait peur.
Savoir adapter sa vitesse est important.
Les rollers ont plus de problèmes avec les piétons qu'avec les motos.
Les piétons n'ont pas de code à suivre, et ont de ce fait des comportements dangereux pour tout usager de la route.
On doit parfois faire plus attention aux piétons qu'aux automobilistes ; de plus le piéton se donne tous les droits.
Le débat se terminera sur un tour de table :
Frédéric : Il faut apprendre à respecter les autres quelque soit le véhicule, et à connaître le comportement des autres véhicules et leurs exigences. Un exemple, certaines infrastructures telles que les ronds points ne sont pas adaptées aux poids lourds. Qui le savait ?
Sandro : On est pas assez respectueux les uns envers les autres. Il y a d'autres moyens de s'exprimer que les gestes barbares. Jusqu'ici, il y a eu tolérance mais comme il y a eu abus la loi devient ferme.
Patrick : La soirée a été intéressante car c'est important de voir le comportement des autres usagers. Il faut adapter sa vitesse et apprendre à écouter les autres.
Arnaud : Le coût des pots homologués est trop élevé.
Claude : on a beaucoup parlé de la conduite au niveau de la Région Parisienne. En province il y a d'autres problèmes. Beaucoup de motards oublient leurs phares ; la 1ère chose c'est d'être vu. Il y a des " Cons " partout.
François C : Le bruit et l'excès de bruit c'est aussi dans la poignée de gaz.
Philippe : La soirée est intéressante pour l'échange d'idées. Si tout le monde respectait le code de la route il y aurait moins d'accident mais moins de plaisir. Il y a d'autres moyens de se faire plaisir : Rallyes, circuits…où l'on ne met que sa propre responsabilité en jeu, et de façon légale. Le roi du périf n'est pas forcément le vainqueur du Bol d'Or.
Eric : Avant il roulait en 125, il faut réfléchir quand on roule. Rouler c'est un état d'esprit.
Cédric : L'impression de sécurité est différente en fonction de la taille du véhicule.
Thibaut : Agréablement surpris, il ne connaissait pas les motards. Mais il a été déçu car la journée de la courtoisie n'est pas assez médiatisée.
Anne : Passe son permis moto, le fait d'entendre du monde lui fait prendre conscience des dangers.
Jacques : Le comportement des autos ne peut s'améliorer que par le dialogue. Il faut éduquer les jeunes permis.
Laurence : C'est vrai que l'on cherche le droit de rouler hors normes. Mais il faut penser à être moins égoïste. On roule avec les autres et non contre les autres. Il faut penser aux autres et à ce qu'ils vont faire.
Frédéric : Pense qu'il est absurde de ne brider que les jeunes permis motos de moins de 21 ans à 34 CV et qu'il faudrait généraliser cette action à tous les jeunes permis autos et motos.
Claire : Avec l'expérience on fait attention à plus de choses. En tant que passagère, il y a des moments où elle a peur. La tôle protège l'automobiliste.
Cécile : Passagère et automobiliste, pense que lors du permis on ne parle pas assez des motos. Manque de formation et d'information. Il faut communiquer.
Sébastien : Content de la soirée. " Comportemental " bien débattu mais pas parlé de l'agressivité grandissante. Il essaie de faire des efforts et de communiquer avec les automobilistes.
Marithé : Les cyclistes sont " obligés " de ne pas respecter le code de la route. Il faut dialoguer.
Virginie : L'essentiel a été dit.
Delphine : La vie tient à peu de chose. tous peuvent provoquer un accident. Il faut respecter l'autre, la vie en vaut le coup.
Nicolaï : On ne peut pas comparer les autres pays à la France car il y a des différences de mentalité… et en France, on n'est pas si mal en comparaison d'autres pays. Il faut toujours écouter sa " petite lumière rouge " dans sa tête qui dit attention.
Fanfan : Il y a des comportements dangereux partout. La conduite n'est pas toujours adaptée, et il faut se demander soi-même si on est bien à notre place dans certaines situations. Il y a presque plus de 2 roues agressifs que d'automobilistes.
Thierry : Très bonne soirée.
Christophe : Par étape les dangers s'apprennent et les formations s'avèrent importantes. Tout est question de comportement social et pas uniquement des usagers de la route.
Bruno " TAZ " : Déontologiquement, le MCP ne repartira pas l'année prochaine à cause du partenariat dans la journée de la courtoisie de l'association pour la délation des infractions au code de la route.
Mais Bruno est totalement satisfait de la soirée et du débat car le Moto Club des Potes et ses membres ont prouvé une fois de plus, si cela était nécessaire, qu'ils savaient débattre de sujets importants dans le respect des autres.