LEGO® Technic 42107 Ducati Panigale V4 R

Bonjour à toutes et à tous,

Tout d’abord, nous espérons qu'en ce mois de juin de déconfinement, vos proches et vous-même avez passé cette crise sanitaire au mieux. Drôle de commencer un article sur la Ducati Panigale V4 R LEGO® Technic 42107 par cette phrase.

Aujourd’hui en juin 2020, ceci parle à tous mais dans les années à venir ? Pourquoi cette intro nous demanderont-elles ou t'ils ? On leur expliquera que La Planète a vécu une crise sanitaire avec une pandémie de Coronavirus avec le Covid-19 début 2020. Cette situation sans précédent fera qu’en France et dans de nombreux pays, les instances ont prononcé des mesures de confinement, imaginez des millions d’hommes et de femmes enfermés chez eux de mars à mai 2020.

Qui connais la saga de la marque Ducati ?

Originaire de la Sardaigne, la famille Ducati, en 1926 crée à Bologne la "Società Scientifica Radio Brevetti Ducati", dont l'objectif est la production de condensateurs électriques et de composants pour l'amélioration de la transmission radio. A partir de cette date, la société Ducati n'aura de cesse de croître et de diversifier ses activités, produisant des machines à calculer, des appareils photo et des radios.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, en 1943, l'usine de Borgo Panigale, banlieue industrielle de Bologne, est envahie par l'armée allemande et en 1944 elle est détruite par les bombardements alliés.

Les frères Ducati relancent néanmoins leur activité industrielle en commençant à produire, à partir de 1946 un moteur auxiliaire, le Cucciolo, destiné à s'adapter sur le cadre de bicyclettes, dont ils avaient racheté la licence à la Siata. Les frères Ducati quittent l'entreprise en 1983, date du rachat par les frères Castiglioni, propriétaires de Cagiva.

En 1996, le groupe Cagiva, à la suite de gros soucis financiers a décidé de se séparer de Ducati, ainsi la marque est rachetée par le fonds d'investissement américain Texas Pacific Group.

Après plusieurs passages de mains en mains la marque redevient italienne en 2006 quand le fonds d'investissement italien InvestIndustrial rachète 100 % des parts de Ducati.

En 2012, Audi rachète 100% des parts de Ducati à InvestIndustrial.

L'histoire motos de la marque

Quelle aventure ! Maintenant survolons l'histoire moto de la marque qui fait que ce LOGO est mondialement connu :

Après 1946 la marque Ducati a équipé les bicyclettes d’un moteur auxiliaire, avec le Cucciolo.

A partir de 1949 Ducati construit des machines utilitaires avec des cylindrées inférieures à 100 cm3, cyclomoteurs, scooters.

En 1954, avec l'arrivée de Fabio Taglioni, les modèles Ducati prennent une orientation sportive, avec des cylindrées plus importantes, la production de série reste néanmoins classique.

En 1963, le modèle Apollo est créé sous l'impulsion des frères Berliner, importateurs de la marque aux États-Unis qui sont désireux de pouvoir répondre à un appel d'offres de la police américaine, mais le projet a avorté.

En 1964, l'usine se concentre de nouveau sur des monocylindres, sans jamais oublier la performance, qui va croître en même temps que la cylindrée : 250, 350 et 450 cm3. La série des Scrambler Ducati, permettra de prendre de grosses parts de marché aux États-Unis.

En 1968, Ducati dote l'ensemble de sa gamme de motos d'un cadre renforcé, pour y insérer de nouveaux moteurs plus performants et solides.

En Europe, la marque bénéficie d’un regain d'intérêt à la fin des années 1960, l’univers de la moto voit apparaître des motos allemandes et japonaises de forte cylindrée. Ducati présentera alors sa 750 GT et son bicylindre en "V". Cette moto connaîtra un grand succès. Ducati novera aussi avec ce moteur et sa distribution desmodromique, qui consiste à utiliser un culbuteur au lieu d'un ressort pour la phase de rappel des soupapes (échappement et admission), ce qui donne une résistance plus fiable à la mécanique à hauts régimes moteur.

1970 voit apparaitre la Ducati Desmo, une vraie révolution dans le monde motard.

De 1972 à 1975, la Desmo se voit équipée d'un allumage électronique, un circuit en douze volts ainsi qu'un frein à disque à l'avant.

À partir de 1975, la cylindrée des bicylindres en "V" augmente à 900 cm3 et donne naissance aux 900 SS, esthétiquement proches des motos de compétition, puis aux MHR, en hommage à la victoire de Mike Hailwood au Tourist Trophy.

En 1986, les frères Castiglione prennent possession de l'usine et proposent un nouveau modèle dessiné par Massimo Tamburini, transfuge de Cagiva : la Paso en 750 et 900 cm3. Elle sera la première moto de tourisme au moteur entièrement caréné avec refroidissement liquide.

Dans les années qui suivent Ducati créa un bicylindre en "V" à 90° le "DesmoQuattro" plus performant pour répondre aux exigences de la compétition. Ducati demande à Massimo Bordi de dessiner les modèles de la marque qui puissent aussi bien rouler tous les jours que rouler sur circuit et de là sont nées les 748, 916 et 996.

A partir de la 998 le moteur évolue avec une distribution variable et une injection dite "Testastretta". La famille Superbike, les 851 et 888 seront les premiers modèles à en être équipé, puis ces évolutions seront de série pour le reste de la gamme jusqu’à la 1098.


En 2013 j'ai eu la chance de conduire la 888 de Baloo un ami de longue date. J'ai conduit sa 888 en solo ainsi qu'équipée de sa remorque Genco. Le moteur de sa moto était plus exactement un 851 sp3 avec des échappement Spark et une puissance gardée confidentielle.

En 2003, Ducati se lance sur le marché des gros trails à vocation routière avec "Multistrada" ainsi sur la vague néo-rétro, Ducati présente une gamme Sport-Classic.

En juillet 2007 Ducati met 1 500 exemplaires au prix de 55 000 € la Desmosedici RR - Racing Replica. Simplement une adaptation routière de la machine de MotoGP, qui pour moi est une vraie œuvre d'art mécanique et esthétique.

Fin 2006, la gamme Supersport, lancée en 1973, est supprimée, se concentrant sur la gamme Sport-Classic.

Depuis toujours la notoriété de Ducati repose sur des motos légères, un cadre treillis qui assure une rigidité et une tenue de route hors du commun, le tout associé au bicylindre en V à 90° à distribution desmodromique.

Les victoires en compétition et les motos de séries Ducati font que la marque est iconique aujourd'hui.

Ducati abandonne certaines traditions de fabrication avec l'arrivée de la Panigale V4, mais là je vais donner la parole à une personnes qui m’est chère et qui pilote cette moto en la personne d'Aurélie Hoffmann de "Lil'Viber" avant de vous faire un petit historique de Ducati en Compétitions et vous parler de "Ducati Corse".



Interview d'Aurélie Hoffmann

Taz : Bonjour Aurélie, avant de te faire cette mini interview j'aimerai te féliciter car peu savent qu'ayant été pharmacienne dans ta vie d'avant, tu t'es portée volontaire médicale depuis le début du confinement et j'aimerai te dire BRAVO.

Taz : Tiens première question de la pharmacie à la moto pourquoi ?

Aurélie : J’ai lancé mon blog en 2016 et commencé la compétition par la même occasion. A l’époque j’avais encore ma pharmacie que je gérais depuis 2009, et au départ j’ai réussi à combiner ma passion pour la moto et mon activité en tant que Chef d’Entreprise. Ma passion est devenue dévorante et a pris de plus en plus de place dans ma vie et surtout dans mon cœur. J’ai perdu mes deux parents d’un cancer en peu de temps. Cela m’a encore plus ouvert les yeux sur le fait que la vie peut basculer d’un coup et qu’il faut en profiter. J’ai alors décidé de me lancer à fond dans la moto et vendu ma pharmacie en 2018.

Taz : je sais que tu as une passion pour la marque italienne, elle vient d’où ?

Aurélie : Permis de conduire en poche, j’ai de suite foncé chez le concessionnaire et j’ai craqué pour une Ducati Monster 696. C’est d’ailleurs avec cette moto que j’ai commencé la piste. Puis piquée par le virus des circuits, j’ai décidé par la suite de passer sur une sportive, évidemment une Ducati. La Panigale 899 venait juste de sortir à cette époque, alors la question ne s’est même pas posée ! Et je ne regrette rien, car même si depuis je suis passée sur une plus grosse cylindrée avec la Panigale V4, j’ai toujours ma 899 que j’adore !

Les italiens ont un coup de crayon incroyable et les Ducati sont pour moi les motos les plus réussies esthétiquement. Mais ce n’est pas seulement pour leur charme que je les aime. Ce sont des motos avec du caractère, pas toujours faciles à piloter. On dit même que ce sont des motos de "bonhommes". Réussir à piloter ces motos en étant une fille d’un petit gabarit qui plus est, c’est une forme de challenge pour moi et une façon de casser les idées préconçues.

Taz : On en arrive à la Panigale V4, pourquoi avoir choisi cette moto ?

Aurélie : Avec ma Panigale 899, je suis classée en catégorie 1000cc. Mais face aux japonaises de ma catégorie, beaucoup plus puissantes, j’avoue que cela devenait difficile d’essayer de jouer devant. Alors j’ai voulu passer sur une vraie 1000. Evidemment, pas du tout envie de changer de marque. L’arrivée de la Panigale V4, aura encore été un coup de cœur et une grosse claque quand je l’ai découverte. Un monstre de puissance et du coup, encore un nouveau challenge pour moi… être une des premières filles, voir la seule à rouler en compétition avec cette moto.

Taz : Qu'elles ont été tes premières impressions à son guidon ?

Aurélie : Je l’ai découverte pour la première fois, au Mans, sous la pluie sur un Ducati Track Day. Pas vraiment les conditions idéales pour essayer une moto de plus de 220 cv ! C’est à Pau, pour un autre Ducati Track Day, que j’ai pu véritablement découvrir cette moto. Et je n’ai eu qu’une seule chose à dire : SENSATIONNELLE !

Taz : peux-tu nous en dire plus sur la Panigale V4 ?

Aurélie : Quand je l’ai essayée sur le circuit de Pau, j’ai été bluffée par sa facilité de prise en main, pour une moto aussi puissante. Une moto d’une agilité déconcertante qui t’amène au point de corde presque trop vite ! Une électronique de pointe qui fait que Ducati a toujours eu une longueur d’avance versus la concurrence. Et puis toujours cette belle gueule !

Puis j’ai ensuite reçu ma Panigale V4, en mode standard. Mon mécanicien a fait une grosse préparation tout l’hiver, comme ce qui avait été fait sur la 899, afin de la rendre plus facile et adaptée aussi bien à mon petit gabarit qu’à mon style de pilotage. Il m’aura fallu un peu de temps pour me familiariser avec cette toute nouvelle moto, car passer de 155 à 230 cv demande de changer beaucoup de choses sur la piste au niveau de son pilotage. J’ai un peu bataillé au départ, tant que nous n’avions pas trouvé les bons réglages, mais dès la fin de saison, l’alchimie a à nouveau fonctionné et j’ai commencé à retrouver le même plaisir que j’avais avec ma 899.

C’est une moto qui reste tout de même physique à piloter. Mais son moteur, même après avoir essayé toutes les concurrentes de la catégorie, reste pour moi le plus incroyable et procure des sensations que je ne retrouve avec aucune autre moto. Ça pousse grave !

Taz : Pour finir j'aimerai te donner une tribune libre comme dans toutes nos interviews, c'est à toi !

Aurélie : J’avais un peu peur de perdre ce côté "exclusif" quand la marque a annoncé l’arrivée de ce V4. Je suis aujourd’hui plus que convaincue qu’ils ont joué un "coup de maître" en réussissant à garder toute l’âme de la marque et son caractère mais avec une moto qui devient finalement plus facile, moins virile… faite pour nous aussi… les filles !

Comme tout le monde, j’avais bien hâte de commencer la saison 2020 après avoir apprivoisé cette grosse bête, mais également beaucoup travaillé sur la fin de saison avec mon coach Thibaut Nagorsky. Puis le Covid 19 est arrivé, la suite vous la connaissez. Alors comme tout le monde, on fera preuve de patience avant de pouvoir retrouver le chemin des circuits ! Et puis le plaisir n’en sera que plus grand

Taz : Superbe et merci à toi !

Aurélie : Merci Bruno de m’avoir donné la parole, et faites bien attention à vous et vos proches.


Ducati et la Compétition

On ne peut passer sous silence le passé glorieux de la marque sur circuit. Alors voici un résumé succinct du "Ducati Corse".

Ducati engagera en compétition lors du Tour d'Italie 1954 un 90 cm3 à arbre à cames en tête et remporta sa catégorie aux mains de Giovanni Degli Antoni.

Fabio Taglioni à partir de 1958 va mettre en œuvre la distribution desmodromique, ce qui deviendra la marque de fabrique de Ducati. C’est d’ailleurs ce qui rendra Ducati quasiment invincible sur les circuits au cours de cette année-là.

En 1960 un jeune pilote du nom de Mike Hailwood pilotera un bicylindre de 250 cm3 quasiment construit sur mesure pour lui et renforcera la légende du "Ducati Corse".

En 1971, l'apparition en production du bicylindre en "V" à 90° propulse Ducati à un niveau qu'elle n'avait jamais connu avant, dans un premier temps, une 500 de Grand Prix que l'on ne vit qu'en de rares occasions, principalement aux mains du pilote britannique Phil Read.

Dès 1972, Ducati avec laquelle Paul Smart et Bruno Spaggiari termineront respectivement premier et deuxième des 200 Miles d'Imola.

En 1978, Mike Hailwood remporte au guidon d'une Ducati bicylindre de 900 cm3 le Tourist Trophy.

L'usine italienne "Ducati Corse" enregistre de nombreux succès en compétition, type supersport superbike et d’autres encore.

En 2003 Ducati annonce sa venue en Moto GP et une toute nouvelle moto : la Desmosedici à quatre cylindres en "L", avec laquelle Loris Capirossi, lors de la première année de participation propulse la marque à la deuxième position du championnat constructeur. Il est à noter que Loris Capirossi a été chronométré à 347,4 km/h sur la ligne droite du circuit de Catalogne, un record pour des moteurs de 800 cm3.

En 2007 Casey Stoner emporte le titre de champion du monde au guidon de sa Ducati.

De 2011 à 2016 la marque "Ducati Corse" s'enlise avec quelques revers en Moto GP.

En 2016, Andrea Iannone avec la Desmosedici bat le record de vitesse maximale circuit en catégorie MotoGP avec la vitesse folle de 351,2 km/h sur le circuit international de Losail au Qatar.

Aujourd'hui le team "Ducati Corse" est régulièrement en haut du classement.

Passion Ducati

Je ne peux finir cette partie sur cette marque mythique sans vous parler de "PASSION DUCATI", car les Ducatiste aiment leur marque et pour beaucoup c'est une histoire d'amour et qui de mieux pour nous en parler qu'Isabelle Maillet de Nova Moto une amie de longue date, qui nous parle de sa 749.

Isabelle Maillet n'est pas à sa première surprise avec moi en 2012, je l'ai fait rouler de France jusqu'à la "Place Rouge" en Russie et OUI !



Isabelle Maillet

Ecrire un papier sur ma 749 ? Quel exercice me demandes-tu là Bruno ? Déjà, elle fait totalement partie de ma sphère personnelle, son choix fut sans doute l’un des plus intimes et les plus fous que j’ai pu faire, et je publie rarement des éléments personnels.

Comment ?

L’évidence de s’avouer un jour que, quelle que soit la virée avec une Ducati dans un groupe, je finissais très vite devant ou derrière l’Italienne pour ne plus en bouger. Delphine et ton Mostro couleurs Corse, et Antho et ton 851 rouge, je pense à vous !

Ma complice de route d’alors était un Fazer 1000, première folie "d’oser" un 1000, mon moteur cathédrale animant mon "tapis volant" … un bonheur de moto, juste un chouia trop lisse à mon goût. Il faut préciser que depuis le Fazer, les coups de cœur de moto se concrétisent TRES vite, et comme toujours, sans essai préalable. Par peur de casser l’envie sur un essai non concluant. Qui suis-je pour juger une moto sur un rapide galop d’essai ? Risqué, je sais, mais quel plaisir de découvrir et de profiter au fil des bornes. C’est mon truc à moi. Point.

A cela venait se rajouter un passage au Salzburgring avec un organisateur partenaire de Ducati … du rouge partout, des 999.

Bon là, fallait faire un truc ! Alors je l’ai fait, j’ai bien lu tous les papiers, français et européens, réfléchi (un peu), car c’est à peine si j’avais fais quelques bornes avec un ZX9R débridé… Non, je ne cherchais pas la sportive, je voulais la nouvelle moto de mes rêves, n’ayant jamais osé acheter la moto de mes rêves, qui m’a direct envoyée à la moto-école, la VFR750. Carat. Blanche. Sans doute la peur de la louper pour la seconde fois. D’où le choix 749. Et fallait faire vite car il s’agissait des dernières à sortir de ligne de Borgo Panigale, la fin de la page Terreblanche chez Ducati.

Je me rappelle 2-3 passages en concession, et le bon de commande. Sébastien, le vendeur qui me regarde : couleur ? … noire mate (j’ai toujours eu des motos noires) ou …rouge ? Monoposto ou pas ? Humm, tu me laisses réfléchir 5’ s’il te plaît ? De retour : rouge et monoposto. A moto, désormais, je m’offrais le luxe de ne plus penser à rien, si ce n’est à mon envie de posséder la belle pièce, celle qui me fait vibrer. Pas de concession, faudra assumer ? J’assumerai.

Premiers tours de roues

Un mardi ! 27 juin 2006 17.00, mon anniversaire avec 3 mois d’avance. La toute première fois que je tenais un calendrier (un peu comme pour l’Avent) entre la commande et la livraison, 66 jours d’attente, d’excitation, comme avant un voyage !

Premiers tours de roue furent …chauds : 35 degrés, le moteur n’en parlons pas, par précaution j’ai contourné Strasbourg par les petites routes. Verdict : malgré la chaleur, la circulation de début de soirée peu fluide, juste l’envie de recommencer. Gagné !

La suite ?

Depuis 2006, des bornes – moins depuis la création de Nova Moto en 2011 et l’arrivée de mes "collègues" Z750 puis Z1000.

Ma Belle Rouge offre un caractère d’Italienne, tout en restant très douce (ok pour l’embrayage !), très habitable car très longue, sa performance -incomparables avec les sportives actuelles- me suffit largement, très légère, elle est ultra sécurisante : maniable (ok pour l’angle de braquage !), ultra précise, stable et … confortable, merci Showa ! (749S). Depuis l’arrivée du Z1000, le Pullman, c’est elle !

La vie à 2 ?

Beaucoup de virées dans notre belle Alsace, sa Route des vins et ses sommets Vosgiens, de belles traversées françaises et européennes, souvent vers le Bugatti ou Magny-Cours.

Mon péché mignon ?

La détourner et en faire une voyageuse avec juste une sacoche réservoir, car l’essentiel, c’est Elle ! Et à l’instar de l’expression "qui dort dîne", je dis "qui voyage à moto, s’habille …moto !" A son guidon, j’oublie tout sauf la route et Elle.

Pour la première fois, j’ai osé aller au bout d’un rêve, et quand je parle d’elle, j’ajoute : "elle est bien plus sportive que moi", histoire de désamorcer toute pression et ne garder que l’essentiel : le plaisir de rouler avec ma Belle Rouge.


Ducati Panigale V4 R LEGO® Technic 42107

LEGO® s'attaque avec ce Set* à un must avec la Ducati Panigale qui en dehors de ces performances hors normes a un style d'une sophistication à couper le souffle. Que l'on aime ou pas la marque on ne peut passer devant une Panigale, sans avoir un HOUA quelques part dans son cerveau.

Rarement un LEGO® arrive à capturer l'esprit et le design du model original, mais avec cette Ducati Panigale V4 R Technic LEGO® y est arrivé.

Il s’agit aussi du premier modèle de moto de l'histoire de LEGO Technic qui inclue une boîte de vitesses et qui va aussi loin dans les détails : la direction, la suspension avant et arrière pour un mouvement réaliste, ainsi que les freins à disque avant et arrière, finissent à donner à ce Set une perfection.

LEGO® avait déjà réussi avec la Fat Boy® d'Harley-Davidson® à nous faire rêver mais là, avec Ducati Panigale V4 R, on est 1 cran au-dessus.

L'esprit Ducati se ressent à l'assemblage de chaque pièce, on se prendrait pour un mécano Ducati. L'esprit Afol** te fait dire que si LEGO® fait une nouvelle moto LEGO® Technic ils auront du mal à faire aussi bien que Ducati Panigale V4 R.

Ce Set LEGO® est le cadeau parfait pour les fans de moto et pour tous les Ducatistes purs et durs !

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Ducati Panigale V4 R LEGO® Technic 42107, mesure plus de 32 cm de long, 16 cm de haut et 8 cm de large pour un prix de 59,99 € au Canada elle ne sera disponible que le 1 août 2020 pour la somme de 99.99 CAD.

Vous avez compris j'ai pris un grand plaisir au montage de ce Set LEGO®, que tous les passionnés de deux roues doivent se procurer.

* Set LEGO® : définit un ensemble de construction produit par LEGO, dans le jargon des AFOL.

** Afol : un AFOL (pour Adult Fan Of LEGO®), qui définit une personne adulte ayant la passion des briques LEGO®. Les AFOL se distinguent des KFOL (Kids Fans Of LEGO® : enfants fans de LEGO®) et des TFOL (Teenagers Fan Of LEGO® : adolescents fans de LEGO®) mais il n’existe pas de réelle barrière entre ces trois groupes. Car souvent KFOL reste TFOL et devient à vie AFOL. Il existe dans ces trois communautés autant de familles que d'univers de la gamme LEGO® tels que les fans de l’univers Star Wars (dont LEGO® est franchisé par Disney), les fans de LEGO® Technic, les univers des super-héros (Marvel / DC Univers), etc... Au gré des licences dont le groupe LEGO® dispose, des nouveaux groupes se créent. Pour ma part j'ai une énorme collection Star Wars, des LEGO® Technic, super-héros et pas mal d'autres dans plusieurs univers.

Crédit Photos : Lego®, Ducati, Isabelle Maillet, Aurélie Hoffmann, Moto Club des Potes, Bruno Pasqualaggi (Retouches photos et mise en page Bruno Pasqualaggi)


@ + Bruno Pasqualaggi pour le Moto Club des Potes et Sport Moteur International


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