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Les Pionniers du Paris-Dakar 1979 / 2019 - 40 Ans

Rendez-vous des Pionniers du 1er Paris-Dakar parti le 26 Décembre 1978

Alors je laisse les spécialistes en Math Sup faire les comptes c’était il y a 41 ans mais nous fêtions le 40ième Paris-Dakar dit aussi à l'époque par certains médias "Rallye Oasis", ce 26 décembre 2019.

Un jour Philippe Vassard, 3ème en 1979 en moto, me téléphone et me dit : "je prépare un rendez-vous pour fêter le 40ième départ du Paris-Dakar au Trocadéro, et je vais réunir les 1er pilotes qui ont pris le départ en 1978".

Moi qui me dit : "Heu il a écouté Patrick Bruel place des grands hommes" ...

Reprenons les paroles en les modifiant pour l'occasion :

- On s'était dit rendez-vous dans 40 ans
- Même jour, même heure, même pommes
- On verra quand on aura + 40 ans
- Devant le Trocadéro ou tout a commencé

Le décor est planté !

Officiellement ce 28 décembre 1978 ils étaient +/- 178 voire 179 à se lancer dans une aventure, dont ils ignorent encore qu’elle va marquer l'histoire des rallyes raid, leur propre existence et celles de milliers de passionnés durant des années dont votre serviteur.

Il se dit aussi qu'à Marseille ils ont été au moins 180 à embarquer direction l'Afrique.

Tout ceci sous l'égide de Thierry Sabine pilote dans les années 70. Petit historique rapide, il remporta les 6 heures de Monza 1974 avec Jean Ragnotti sur Porsche Carrera. En 1975, il crée l'Enduro du Touquet, il tombe amoureux du désert africain suite à sa mésaventure en 1977 lors du rallye Abidjan-Nice ou il tombe en panne d’essence et erre pendant 3 jours, sans vivre.

A son retour en 1978 il créé le 1er Paris-Dakar, sponsorisé par Oasis et couvert médiatiquement par Paris-Match et VSD. Pour lui le départ doit être spectaculaire, donc il aura lieu au pied de la Tour Eiffel, pour marquer les esprits.


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Ce rallye a été aussi l'occasion pour Thierry Sabine et autres comme Daniel Balavoine la possibilité de mettre en œuvre des actions caritatives en faveur de la population Africaine.

LE PARIS-DAKAR EST NE !

Qui se souvient du premier vainqueur auto ? On se souvient tous de Cyril Neveu qui a remporté avecune Yamaha XT 500 la première édition de ce rallye;qu’il remportera à 5 reprises. Mais qui se souvient d'Alain Genestier qui avec un Range Rover V8 a été vainqueur au classement auto, première victoire d'un Range en rallye raid. Alors avoir en photo les deux premiers vainqueurs 40 ans après que du bonheur.

Revenons à ce rendez-vous du 26 décembre 2019, qui était aussi sous l'égide de l'association WAZZAJ toujours dans l'état d'esprit de ce rallye qui en dehors de la compétition avait aussi cette volonté de venir en aide au peuple Africain, du moins jusqu'en 2007, (je reviendrais dessus plus bas).

WAZZAJ est un projet de développement durable et solidaire, qui permet l’émergence d’une économie dans les zones rurales non-électrifiées avec des containers de 20 pieds "Le Solar Center", qui équipé de panneaux solaires offre à la population locale loin de tout, un accès à la télé-médecine, au télé-enseignement, à la culture et au divertissement. Chaque container héberge divers postes de travail et ateliers proposant des services et des formations dirigés et effectués principalement par des femmes. Wazzaj crée de la valeur économique et sociale et offre de réelles perspectives d’avenir en Afrique.


Pour voir le site de Wazzaj cliquer sur l'image

Alors oui ces retrouvailles 40 ans après sont dignes de l'idée originale de Thierry Sabine.

Oui ils sont là et bien là, Ils ont tous répondu à l’appel des organisateurs, à la demande de Philippe Vassard qui a réalisé un appel sur Facebook avec cette affiche. Des diplômes et badges pour les pilotes ont été fabriqués dans cet esprit Dakar D'antan : "l'amitié pour moi n'est pas qu'un mot dans un dictionnaire, elle a une réelle signification".


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Ce 26 décembre, Paris, place du Trocadéro, au fur et à mesure des arrivées, je ressens cet état d'esprit qui a marqué les Pionniers, l'amitié, le respect et la certitude d'avoir vécu et écrit une page de l'histoire du rallye raid mondial.

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Ils sont tellement attachés à ce premier Dakar qu'ils ont gardé leurs dossards de l'époque. Corinne Koppenhague, a mis à son chien le dossard original N°1.

Comme à Sport Moteur nous n’aimons pas raconter une journée comme celle-ci sans donner la parole à ceux qui ont écrit la première page de la légende du Paris-Dakar :

En premier, car Le Taz est toujours galant et a toujours été pour la défense des Motardes à l'image de cette article de 1998.

Je donne la parole à Martine Rénier dit Tintin :

Ma première nuit au Dakar ...

29 décembre 1978, Alger. La caravane du Paris-Dakar vient juste de descendre du bateau et personne ne s’attendait à un accueil aussi glacial. Pour tout dire, l’ambiance est plutôt glauque, inamicale même.

Il faut dire que, jusque-là, la traversée de la France avait été plutôt chaleureuse. Chaque traversée de ville, chaque ravitaillement en carburant, avait donné lieu à des rassemblements autour de nous, ce qui nous avait réchauffé le cœur. Il s’était produit un phénomène de boule de neige, entretenu par RTL et le bouche à oreille, et les gens semblaient s’être donné le mot pour être là et nous apporter leur soutien. Quand on roule dans le froid glacial toute la nuit au guidon d’une bécane sans équipement d’hiver, avec au pieds des bottes de motocross pas vraiment faites pour affronter le froid, qu’on a les mains et les pieds gelés avec un vent insidieux qui s’infiltre par tous les interstices du blouson, c’est le genre de truc qui vous fait du bien. On était donc arrivé à Marseille transformé en statues de sel, mais requinqué par l’accueil de nos nouveaux supporters. Et puis on s’était dit : fini la France, à nous l’Afrique et la Big Aventure ! On imaginait déjà les populations enthousiastes battant des mains sur notre passage. Ben oui, quand je vous dis qu’on était fou ...

Après une traversée houleuse, peu confortable et peu nourrissante (bien des lignes ont été écrites là-dessus, je n’y reviendrai pas …), nous étions prêts à affronter les choses sérieuses et il en aurait fallu plus pour écorner notre bel enthousiasme.

29 Décembre donc, débarquement à Alger.

Le Tipasa crache sa caravane colorée et hétéroclite dans une ambiance… de fin du monde. Tous les rideaux de fer sont baissés, y a pas un chat sur le quai, seules quelques pauvres ombres rasent les murs dans une ambiance de film d’horreur et même d’hostilité qui n’augure rien de bon. L’accueil est frisquet.

On est loin des "bonnes vibrations" chantées par les Beach Boys. Faut qu’on se tire d’ici vite fait avant de se faire prendre à parti par un peuple qui pleure la mort de son président Houari Boumediene, 46 ans, qui vient d’être enterré le jour même à Elia, près d’Alger.

Sabine a réagi vite, une escorte de motards officiels va nous escorter et nous faire quitter Alger au plus vite. A peine débarqué, on prend la route et on attaque en convoi les montagnes du Djurdjura, dans la roue des motards algériens.

On commence par rouler sous le soleil dans une ambiance qui se libère au fur et à mesure qu’on laisse Alger derrière nous, puis le soleil se cache rapidement derrière les montagnes et le froid commence à s’installer. C’est le moment que choisit la Guzzi d’Eric Breton pour tomber en panne. Solidaire je m’arrête moi aussi. L’assistance n’est pas loin, c’est tout l’intérêt d’un convoi, elle stoppe sur le bas-côté et les mécanos commencent à réparer. On est bien contents qu’ils soient là ...

Je me dis que c’est l’histoire d’¼ d’heure, pas plus, et qu’en suite on va rattraper les autres les doigts dans le nez. Mais, catastrophe, la réparation de l’allumage va s’éterniser plus de deux heures… Quand on reprend enfin la route, il fait presque nuit et le froid commence à tomber. Et c’est reparti pour 150 km dans les lacets de l’Atlas que l’on ne connaît pas, qui frôlent des précipices à couper le souffle, tout cela est archi-piégeux. Le premier contact avec l’Afrique commence bien mal ...

Avec notre assistance, on s’était donné rendez-vous non pas dans dix ans (hahahaha) mais à Laghouat, censée être la ville du bivouac. Et du coup, on part devant car on roule plus vite que le Toy. Etant donné que c’est l’assistance qui trimbale nos duvets, tentes, mais aussi la bouffe et tout le matériel de survie, vous commencez à saisir l’importance de ce "petit détail !"

Après 4 ou 5 heures de route exténuantes, complètement frigorifiés, on finit par apercevoir, en contrebas sur la gauche de la route, ce qui ressemble aux feux d’un campement. Ce doit être Laghouat, mais à ce stade on est sûr de rien, surtout qu’il doit être à peu près 1 heure du matin et que l’extinction des feux a sonné depuis longtemps…

On oblique vers l’ouest et on prend la route en lacets menant au campement, en priant pour que l’assistance ait la même idée que nous. Quand on arrive, le campement est aussi silencieux que le mime Marceau, quelques feux à moitié éteints, des véhicules, tous fermés, des tentes montées à la hâte, bien fermées et… pas âme qui vive !

Que faire ?

Attendre l’assistance dans le froid, bah oui, on ne voit pas d’autre solution. On l’a attendue cette fichue assistance, pendant plus de deux heures, en battant de la semelle et en agitant les bras pour se réchauffer, avant de comprendre qu’elle ne viendrait jamais.

En réalité, nos mécanos n’ont pas aperçu les feux de Laghouat, ils sont passés à 800 m du campement sans le voir et ils ont taillé la route, direct et sans escale, jusqu’à Reggane… la prochaine étape, à 200 km de là !

Adieu duvets, gamelles, rations de survie, lainages et passe-montagnes, il nous faut nous résigner à dormir sur le sol gelé, dans les cailloux avec, comme seule "protection" (enfin si l’on peut dire…) une maigre couverture de survie, un mince film d’aluminium… pour deux !

Et, vu que tout le monde dormait à poings fermés dans ce fichu campement, impossible d’aller réveiller quelqu’un pour nous faire une petite place au chaud… ce n’aurait pas été fair-play. Mission impossible.

Je n’oublierai jamais cette nuit-là. J’y repense depuis, tous les ans depuis 40 ans, quand le thermomètre chute en-dessous de zéro, ce qui me permet entre autres, de compatir avec les pauvres hères, réfugiés ou SDF, obligés de dormir dehors par des températures inhumaines ...

Quand j’ai aperçu, à côté d’une voiture, une bouteille d’eau complètement gelée, j’ai réalisé qu’il gelait et que je ne rêvais pas !

Dormir par moins deux degrés c’est juste l’enfer. Tu as les cils qui gèlent, les oreilles aussi, obligée de remettre mon casque, ce qui n’est pas l’idéal question confort faut l’avouer, tu as les pieds transformés en glaçons, le froid s’insinue partout, sous ton cuir de moto qui se met à geler lui aussi, dans tes manches, sur tes jambes, dans le cou, c’est une galère inimaginable. Je crois bien que je n’ai pas dormi une minute cette nuit-là. On a bien essayé la chaleur animale en essayant de se rapprocher mais, avec nos cuirs glacés c’était encore pire, on avait encore plus froid.

On pouvait même plus se parler, tellement on grelottait. C’est le genre de nuit que l’on n’oublie pas. C’est aussi la première leçon du Dakar que j’ai retenue.

Je me suis dit que l’aventure risquait bien de ne pas être aussi simple que sur le papier, comme on l’avait imaginée à Paris ... que ce n’était pas gagné et je ne me trompais pas. C’est sans doute pourquoi, au milieu de tant d’autres galères qu’on a pu vivre tout au long de ces Dakar, cette nuit à Laghouat m’a tellement marquée. Parce que c’était la première ...

Alors, en ce matin du 30 décembre, vers 6 heures, quand le jour s’est enfin levé, et le soleil aussi, quelle chance, et que l’ami Thierry Sabine, bien frais, bien propre (je me souviens, il portait même des gants fourrés… le veinard), a arpenté le bivouac pour donner ses dernières instructions, et qu’il est passé devant nous en disant, avec son petit sourire rigolard, "petite mine, ce matin", je l’avoue, j’ai eu des instincts de meurtre.

J’ai eu envie de le tuer, de lui crever les yeux, je ne sais pas mais un truc bien hard en tous cas.

Et quand, une demi-heure plus tard, j’ai enfourché ma Guzzi sans avoir même pu avaler un café, un thé, une soupe, que sais-je, quelque chose de CHAUD, j’avais encore sa réflexion moqueuse qui tournait dans ma tête et mon envie de lui arracher les yeux.

Eh bien, figurez-vous que c’est précisément le genre de truc qui vous motive et vous fait avancer même quand vous n’en pouvez plus !

A quoi tient l’influx nerveux, quand même ...

Martine Rénier "Tintin"

En deuxième à mon pote Bruno Vecchioni :

Hello donc. Toujours sur le 1 er Dakar ... après le métro et les bois.

Je prends le départ sans roadbook. Car il est parti avec mes fringues pour l'avion Honda.

Mais le Trocadéro Marseille. c'est simple Pour moi donc: Gaz ! J'avais lu qu'il fallait passer par Montargis.Donc j'enquille la N7 à fond. Car parti 32ème (N 32), je veux faire prem’s à Marseille sur le port.

Je mets ma XLS 250 Honda, en colère à 100/110 km/h sur la nationale à l'entrée de Montargis, il y a pleins de gens qui me font signe de venir boire, de ralentir, me montre la direction du centre-ville (je m'étonne) mais je ne me distrais pas de mon objectif être le 1 er à Marseille (je comprendrais pourquoi plus tard).

Toujours GAZ sur la N 7 avec ma XLS 250 Honda.

J'arrive à Lyon, Juste un Pitt-Stop essence un thé et GAZ !

Bizarre, je ne suis pas un manchot sur les gaz mais je n'ai rattrapé personneavant de passer Lyon.

Miracle je retrouve un troupeau d'XLS 250 (ça me rassure bien). On se regroupe et nous roulons en convoi, la nuit tombe et nous de même d'ailleurs du côté d'Avignon SI ! SI !

Dans le noir 5/6 XLS glissent sur le bitume, on se relève, je demande pourquoi le mec de tête a planté les freins en pleine courbe. En réponse. Il m'explique que son phare a claqué, donc en toute logique pour lui, il a planté les freins pour ne pas partir dans le fossé.

Voilà la N 7 déguisé en cimetière d'XLS. Pendant la séance de mécanique, je regarde mes dégâts ; ma boussole bracelet est détruite car râpée par le goudron, mais j'ai toujours mon atout premium qui est ma fierté.

Bilan n'ayant pas beaucoup d'argent, pas de road book, plus de boussole, je me dis que la suite va être compliquée.

MAIS !

Car il y un GRAND "MAIS" mes galères n'étaient pas fini y’a un mec qui me demande combien j'ai de tampon de contrôle de passage depuis Paris.

Je réponds zéro, il me demande par où je suis passé, moi fier dans mes bottes ben à l'entrée de Montargis j'ai pris à gauche (et là je comprends les signes des gens) il me dit qu'il fallait faire centre-ville et rattraper la N 6.

Dans ma tête 2 solutions ce propose à moi.

1 - Je remonte chercher les coups de tampons.
2 - Je mets GAZZZ (ce que je sais faire de mieux) jusqu'à Marseille pour être le 1 er et choper Thierry Sabine et lui expliquer mon cas au calme.

Donc j'ai fait ce que sais faire de mieux GAZ ! A l'image de cette Vidéo :

J'arrive à Marseille 2ème, Micou Montange avait fait plus fort que moi ...

Pour l'instant je suis à Marseille France et déjà hors course, sans avoir vue un grain de sable, mais Thierry Sabine en pleine nuit annonce la levée des pénalités.

OUF !

Donc j’ai pu prendre le bateau et dormir toute la traversée sur une chaise au bar du boat.

SI ! SI ! J'ai dormi !

Bruno Vecchioni dit "NONO"

Merci à Tintin et Bruno, que du Bonheur.

On continue avec une belle histoire d'Amour que seul un rallye tel que le Paris-Dakar peut provoquer. Jje donne la parole à nos amis belges Pierre et Françoise Deghaye, qui vont vous raconter.

Je donne la parole à Pierre.

Une histoire belge…. Une fois ... (C'est pour faire plaisir à nos amis Français).

Mons Belgique, septembre 1979, les frères Deladrière recherchent un co-équipier pour les seconder dans le 1er Paris-Dakar. Ayant de l’expérience dans les rallyes-raid, nous trouvons un accord de participation. C’est OK, mais à une condition, j’emmène Françoise avec moi.

L’affaire est conclue, mais c’était compter sans le père de Françoise ...

Pour lui il n'était pas question de laisser partir sa fille dans le Sahara avec unhurluberlu comme pilote, qui n’en est pas à son coup d’essais suite à un accident grave quelques temps plus tôt en Turquie.

Donc pour le père de Françoise, la seule solution est de sauter dans leur camion au départ à Paris plutôt que de la laisser partir.

Très embêtant, connaissant la détermination du possible futur beau-père, la chose est à prendre au sérieux.

Bon comment faire !

La solution est toute trouvée, faire semblant de ne pas participer, passer la Noel à Mons, ne pas aller à Paris et rejoindre furtivement et rapidement l’équipage à l’embarquement à Marseille.

Une fois à Marseille, il sera trop tard pour nous rattraper et faire "sauter" le camion.

Malheureusement, Guy Deladriere a cassé la boîte de son Buggy au prologue et nous avons continué dans l’organisationcomme camion balais.

Pas évident, car derrière nous, plus personne, et ce qui devait arriver arriva, nous nous sommes perdus.

Dans les 24h un guide nous a rapidement remis sur la route à 50km de la piste.

Nous avons atteint Dakar le lendemain de l’arrivée et nous avons eu l’immense privilège d’être les premiers "derniers" du Rallye 1979.

Mais tout est bien qui finit bien et tout l’bazard cela s’est terminé par un mariage en 1982 avec l’assentiment de l’irascible beau-papa ...

Pierre Deghaye

Maintenant avant de donner la parole à JEFF pour lui permettre de vous présenter "dakardantan.com" un site qui est pour moi, qui l'ai découvert récemment, un vrai site de passionné(e)s, je vous invite à aller le découvrir.


Pour voir le site de Wazzaj cliquer sur l'image

Dakardantan est un site de passionnés pour les passionnés des premières éditions du Paris-Alger-Dakar. Il est né il y a près de 15 ans maintenant d’une rencontre entre un ancien concurrent du rallye, José Lourseau, son fils, Sébastien, webmaster et un passionné des toutes premières heures, Jeff.

L’objectif est d’avoir une approche "historienne" et exhaustive sur les engagés, les classements, les parcours des éditions de Thierry Sabine, entre 1979 et 1986, même si la passion accepte parfois quelques "débordements".

Mais le but est également de partager récits, photos, souvenirs, anecdotes entre anciens concurrents et tous ceux qui n'ont pas osé, pas pu ou qui n'étaient pas encore nés...

Ainsi est né le groupe Facebook du même nom, qui traite de la même période, et qui permet cet échange autour des tous premiers rallyes Paris-Alger-Dakar. Certains ont vécu l'aventure de l'intérieur, d'autres ont rêvé en les regardant partir, d’autres enfin ont envie d’en savoir plus sur ce qui est devenu la référence des rallyes-raids.

Grâce à tous, Dakardantan dispose maintenant de la plus grande photothèque de ces périodes traitées.

Les premiers participants ont écrit l’histoire du Paris Dakar, Dakardantan vous la raconte et vous permet de la (re) vivre ...

Avant de refermer ce reportage, en début de texte, je vous parlais de ce que je considère comme un vrai Paris-Dakar. Pour moi seuls les DAKAR de 1979 à 2007, sont de vrais Dakar en terre africaine, même si certains sont partis d'Espagne ou du Portugal, où ont vu leur tracé modifié et n'ont pas obligatoirement fini à DAKAR.

Ensuite après l'annulation de 2008 et l'arrivée de rallye raid en Argentine, pour ma part, ce ne sont plus des DAKAR mais UNE COURSE SUD AMMERICAINE !

Je sais ! Je ne vais pas me faire des potes, mais continuer à appeler une Course PARIS-DAKAR en Amérique du sud ou comme cette année 2020 en Arabie saoudite, ressemble plus à du marketing business loin de l'esprit du premier PARIS-DAKAR en 1979.

Le soir nous avons pris la direction d'un lieu magique "La Cour des Mirages" tenu par un personnage haut en couleur, Michel Beltoise à Villeneuve le Roi (94).

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Merci à toutes les légendes et à toute l'organisation pour ces moments de partage, de convivialité, d'échange et de rêve à l'occasion de cette journée anniversaire des 40 ans du PARIS-DAKAR.

Pour finir avec une note d'humour et un grand sourire de bonheur, comme toujours à Sport Moteur International ! Un maxi MERCI à Phiphi 1er.

Crédit Photos :Bruno pasqualaggi (Retouches photos et mise en page Bruno Pasqualaggi)

@ + Bruno Pasqualaggi Pour Sport Moteur International



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