Trophées Gérard Jumeaux 2017

Il y un an, j'écrivais que certains moments restaient intemporels, entre Potes, où le temps, les tracas de tous les jours et autres te paraissent loin, comme inexistants.

Et cette année encore, le constat est le même : je ne sais pas quel terme garder entre "Super, Merveilleux, Extraordinaire, Sublime", termes sur lesquels je ne parvenais déjà pas à me décider pour qualifier ce rendez-vous. Cette année j'ai trouvé la phrase pour définir les "Trophées Gérard Jumeaux" :

"Génération Paddock"

La vie d'un rassemblement est avant tout l'ambiance des paddocks bien avant celle de la piste, car si cette ambiance n'existait pas, le roulage ne serait pas agréable.

Beaucoup de spectateurs ne viennent que pour l'ambiance du paddock et les trophées Gérard Jumeaux c'est une grande famille, où tout le monde se connaît en dehors de la piste. Certains d'entre nous ne se voient que lors de ce rassemblement.

Dans cette famille de "PADDOCKEUSES et PADDOCKEURS" (ne cherchez pas dans le dico ces deux mots n'existent que dans ce texte !), il existe de vraies familles, des groupes, des régionaux fiers du nord au sud en passant par la Bretagne et les alpes, car OUI ! aux trophées on vient de toutes la France.

Si je devais vous parler de différentes familles présentes, un texte ne suffirait pas, si je devais en retenir que 3 ça serait :

• Les "Tontons Racers" un groupe de doux dingues que nous avons suivi cette année 2017, dont mon complice Bruno Laurent et ma pomme appartenons nous aussi. Un Barnum, qui, dans les années à venir, quand je serai de moins en moins sur les circuits, j'aurai plaisir à m’y rendre, pour y vivre la passion avec grand "P".

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• Le "Challenge Honda" un groupe de potes, où nous avons toujours été bien reçus et dès que Sport Moteur International peut faire un petit album sur ce groupe on n'hésite pas, car ce groupe transpire la passion et le respect des autres.

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• Le "Tegora Team Classic" Alors LA ! que dire sur ce groupe mal famé, heu déjà que je les ai débauchés ou embauchés pour Sport Moteur aux "Grandes Heures" 2017. En 2016 j'avais suivi ce couple de voyous sur les circuits, participé à leur mariage en 2017, fêté les 50 ans du chef de clan Yann. Mais assister en fin d'année 2017 à l'accouchement de leur Team, je ne m'y attendais pas. Vous avez compris que ce futur team est une bande de passionnés, des Potes et ne se prennent pas au sérieux non plus, tout en étant très sérieux sur la piste.

Voici un album de ces paddocks

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L'association "Les amis de Gérard Jumeaux" a réussi à organiser un truc qui n'existait pas avec des motos de courses ou coursifiées, où tu retrouves l'ambiance des années 70, des paddocks remplis de mecs qui bidouillent, pour certains un peu bordéliques et réfractaires au règlement.

"Les amis de Gérard Jumeaux" ont recréé un paddock à l'ancienne où les spectateurs peuvent se balader, discuter avec les pilotes, retrouver leurs souvenirs et s'en créer de nouveaux en découvrant une époque qu'ils n'ont pas connu.

Les organisateurs de ces trophées sont décalés et fiers de l’être, allant jusqu’à remettre des coupes aux différents participants pour un motif aussi farfelu que possible (un disque de frein retrouvé sur la piste, une impossibilité de venir rouler, parce que untel connaissait Gérard Jumeaux en personne, jusque parce que tu as liké leur page, ou parce que tu viens depuis tant d’années). Un moment sympathique et fédérateur partagé en présence de tous les pilotes le samedi soir, juste avant la photo de groupe. C’est aussi ça les Trophées Jumeaux, une ambiance chaleureuse et bienveillante, chacun y trouve sa place.

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Voici un album photos des courses, en vrac

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Nous voulions cette année vous parler de l'autre côté de la piste, qui je l'espère vous donnera envie de venir en 2018 aux "Trophées Jumeaux"

.....Bruno Pasqualaggi

Dans la série, j'ai testé pour vous, aujourd'hui :
Passager d'un side car de piste.

Plutôt habitués à faire de la piste en solo sur nos pétrolettes, nous avions il y a quelques mois, Virginie et moi, pu faire un baptême de piste en trois roues grâce à la complicité de Cédric et Béatrice du Moto Club Chatillonais Boutigny.

Je ne n'imaginais pas être plongé directement au cœur de l'action durant ces Trophées Jumeaux 2017 !

Serge BRETONNIERE, un sympathique participant étant venu sans Emilie, sa passagère habituelle, absente pour cause d'heureux événement a venir, se sentait un peu seul sur son fidèle destrier..

Ayant pu trouver un passager pour le samedi, le dimanche, c'est Thomas qui se dévouait mais, hélas, il se blessait a la cheville dans l'avant dernière session du dimanche...

Qui trouver d'assez fou pour faire la session de clôture du dimanche ?

J'ai accepté ce pari un peu fou mais en gardant quand même à l'esprit que notre fameux pilote avait usé 2 singes en un week-end... Etait-ce bien raisonnable ? Après tout, on ne vit qu'une fois !!

Nous voilà lancé, avec Serge, dans les explications de prises de mains et de déplacements car, il ne faut pas oublier que la coordination est primordiale pour faire avancer correctement la machine en toute sécurité et efficacité..

Par rapport aux paniers dans lequel j'ai pu monter, en sortie avant et sortie arrière, celui de Serge est particulier, assez étroit, il n'y a pas beaucoup de place pour bouger mais, on fera avec !

Serge se veut rassurant quand à son rythme avec un novice comme moi...

Premier contact, batterie HS, c'est à la poussette que le bloc SUZUKI GS1000 s'ébroue, Pfuui ! j'ai déjà chaud !

Une traversée du paddock plus tard, nous voilà donc sur la Pit lane, parmi une quinzaine d'équipages. Pas très rassuré par cette meute d'excités près a en découdre, heureusement que c'est de la démo !!

Enfin presque.. car après le tour de parade, les organisateurs nous placent en mode grille de départ.

"Dit moi Serge, tu n'aurais pas oublier de me dire que le départ de la dernière session des Trophées Jumeaux se déroule façon GP ?"

"Ah, oui, c'est vrai... J'ai peut être omis cette précision.. !!"

C'est là que je me dit: "Putain,ça va être long 20mn..."

Au top départ nous giclons de la grille mais pas aussi vite que certains concurrents de fond de grille qui slaloment entre les machines... vu le gabarit des sides, c'est impressionnant !

Mon pilote, très sage, ne se laisse pas griser par les autres et me laisse le temps, durant quelques tours, de m'habituer à sa conduite et, surtout pour lui, de s'habituer a mon inexpérience et à l'approximatif de mes déplacements.

Après cette découverte mutuelle, il enclenche le turbo, nous fait de super sortie de parabole, entame un premier dépassement dans la ligne droite et un second en arrivant au virage Golf et là, je me dit :

"il va freiner où ?"

Autant en moto solo on freine assez tard, que là, en trois roues, le point de freinage est repoussé vraiment, vraiment tard...

En clair, quand il a choppé les freins je me suis vu passer par dessus pour finir dans la bac a gravier...

Bon, c'est un peu imagé mais je vous assure que cette phase est assez impressionnante !

Est-ce lié au fait que nous soyons à ras du sol ??

Durant les phases d'accélérations, il convient bien de charger la roue arrière en restant au centre du panier, ce qui, je l'avoue avait du mal à se faire, Serge m'a avoué avoir du mal a ne pas faire patiner le side à la remise des gaz !

Va falloir que je travaille cette phase lors de ma prochaine réquisition !

Car vous l'avez compris, malgré le coté physique du side, j'ai adoré cette expérience.

Cette symbiose entre les deux protagonistes, ces sensations de vitesse, ces glisses et délestage de roues en virages m'ont donné envie de recommencer l'expérience et, qui sait, de tester en mode pilote la prochaine fois !!

Merci encore à mes deux professeurs, Béatrice et Cédric pour leurs précieux conseils....

Si vous aussi avez envie de tester ces engins un peu fou, n'hésitez pas à les contacter, ils organisent, deux fois par an des baptêmes, histoire de voir si vous êtes prêt à attraper le virus...

.....Yann Lecorre

Crédit Photos : Bruno Laurent, Lauriane Benoist une jeune photographe et Bruno Pasqualaggi (Retouches photos Bruno Pasqualaggi)