HONFLEUR 2017 par Christophe - 43 ans 1/2 après
14 octobre 2017, retrouvailles ...
Bon, comment dire pour faire court ...
Je suis au Saint Rosaire, école Catholique, chez les sœurs. Jusque-là, rien d’original !
Ma scolarité, du CE1 au CM2 est plutôt celle d’un cancre qui était régulièrement puni pour avoir fait le pitre en classe et régulièrement envoyé dans la classe de Sœur Danielle pour y être recadré...
Peut-être que les maîtresses pensaient qu’être puni dans la classe de Sœur Danielle était fait marquant, elles avaient probablement raison, mais sûrement pas pour les même raisons que nous, les élèves. Avec le recul, Cette Sainte femme savait gérer et cadrer, sans aucune violence, les élèves un peu atypique...
Toujours est-il que Bruno et moi avons partagé des expériences différentes avec Sœur Danielle, et ce n’est que 43 ans 1/2 après que nous nous les sommes partagées. Et oui, tant d’années se sont écoulées, comme à chacun, et voilà que par le biais d’internet, Bruno et moi nous retrouvons lors d’une superbe balade à moto organisé par son propre club.
J’avais déjà eu une conversation téléphonique avec Bruno, justement quand nous nous étions retrouvés sur le net, et quelques SMS, mais je n’avais pas réussi à le revoir. Il a fallu, de mémoire, 4 ans. Un post fin Août 2017 et un SMS stipulant un RV de balade non loin de chez moi pour que je me décide d’y aller.
Et c’est là que tout se passe !!! Nous arrivons, ma compagne, mon jeune fils et moi sur le lieu de RDV, à Rouen. Pénélope, l’adorable fille de Bruno, nous attendait pour nous prendre en photo dès notre arrivée. Déjà là nous nous sentions attendu ! Ouha, le kiff !!!
Nous garâmes nos motos et Bruno est venu à notre rencontre. Non, nous ne nous sommes pas serrés la main !!! Nous nous sommes embrassés comme de vieux potes qui, ne se connaissant pas plus que ça gamin, Bruno avait sa bande Gaël et Michel, les 3 inséparable ou les 3 terribles. Donc comme je dis on se tombe dans les bras comme si on se retrouvait de la veille alors que 43 1/2 années s’étaient écoulées !
Lui et moi avons fait notre vie, dans des contextes complètement différents, et voilà que ces retrouvailles font abstraction des 43 ans 1/2 : comme-ci on avait coupé l’interrupteur et rallumé après toutes ces années : rien a changé !
Appelle t’on ça de la nostalgie ? Quoi qu’on en pense, à plus de cinquante ans d’âge, retrouver un copain d’école nous replonge directement dans notre enfance. Vivre cette histoire quand on est dans un âge bien mature et l’apprécier, c’est rajeunir d’autant plus et ce, avec notre maturité actuelle : c’est bien plus fort encore...
La vie nous réserve de bons moments : saisissons-les...
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