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SUNDAY RIDE CLASSIC 2016 En quelques années la S.R.C. s'est imposée comme l'un des événements incontournables de l'année moto. Je dis moto tout court et pas moto ancienne car j'entends d'ici les puristes hurler qu'il n'y a pas de motos anciennes à la SRC. Ils n'ont pas vraiment tord, tout dépend de ce que l'on entend par moto ancienne. Au Castellet, ce sont les cinquante dernières années qui sont représentées ce sont les motos qui ont fait la renommée du circuit, les motos qui nous ont fait réver dans la rue ou sur les circuits. La SRC, c'est presque 500 inscrits en démo, motos de routes ou de MotoGP, onze courses diverses : quatre manches de side-car, deux ICGP, deux ProTwin, deux ProClassic et une course d'endurance de quatre heures, première manche de l'European Classic Series. La SRC, c'est retrouver la magie du Castellet, le soleil, la mer à coté, des grandes pages de l'histoire de la Moto. La SRC c'est aussi un village mini salon de la moto avec une quinzaine de marques présentes, des essais sur route, et de nombreux autres stands. Dans le paddock, c'est le Continental Circus, les tentes, les caravanes, la convivialité, l'entraide, les apéros avec les amis et la mécanique sur la table. Seuls bémols (Merci Bernie), un manque de visibilité pour le public et des vigiles plus vigiles que vigilants. (Et ce n'est pas du à Vigiepirate, l'année dernière c'était pareil) . Malgré ça, 20 000 personnes sont venues cuire au soleil du Castellet ce week end. Il y aura toujours des critiques, il y a parfois des petits ratés, mais je tire mon chapeau à Jean Pierre Bonato qui a su transformer un rendez vous de copains devant les grilles fermées du circuit en un tel événement et surtout à su faire rouvrir les grilles.
Cette année était plutôt consacrée aux pilotes français malgré la présence de Giacomo AGOSTINI, qui venait piloter la réplique de la Yamaha 750 avec laquelle il a remporté les 200 miles de Daytona en 1974, sa première course sur un deux temps. Un problème technique l'en avait empêché l'année dernière (C'est ça la moto ancienne).
Pas moins de trois champions du Monde français étaient présents, Jean Louis TOURNADRE, Champion du Monde 250 en 1982, dans le paddock, Christian SARRON, Champion du Monde 250 en 1984 et Johann ZARCO, Champion du Monde en titre Moto2 qui eux ont roulé lors des démos, Johann jouant le jeu en pilotant des Suzuki 500 d'usine de 77 et de 97. On ne peut pas citer ici tous les pilotes ou personnalités de la moto présentes mais les chasseurs d'autographes s'en sont donnés à cœur joie.
Du soleil, des motos, des amis, que demander de plus ? En tous cas, l'année prochaine, j'y retourne avec Le Taz @ + Bruno Laurent pour Sport Moteur International |
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