CR du Séant de Bobo
de notre balade au Lac des Settons 2015 - Le Retour
Les comptes-rendus du club c’est toujours un peu l’angoisse pour moi, non pas de la page blanche mais l’angoisse de « vais-je réussir à retranscrire les moments que l’on a passé ensemble de manière fidèle »… Et oui je suis banquier et j’aime l’exactitude ! Quand je m’éclate je veux que ça se ressente !
Mais étonnamment ce coup-ci pas de crainte, même pas une once d’appréhension. Je vois déjà vos yeux écarquillés d’une incompréhension teintée d’une certaine jalousie (puisque quelque chose me dit que cette angoisse vous l’avez aussi au moment d’écrire vos CR). Et bien non cette fois-ci tout va bien, je suis zen, « trainquiiiillllle » comme dirait Cigalou avec son accent chantant. Comment se fait-ce me direz vous ?
Et bien justement c’est une histoire de Fesses ! Pour cette balade c’est mon arrière-train qui va prendre la plume pour vous raconter mon périple (ce qui soit dit en passant permettra aussi de donner un sens à la fameuse expression avoir une plume dans le C..).
Mais avant de laisser parler mon postérieur je vous propose un p’tit «come back préparatoire» :
- J-7 chute du Bobo sur son lieu de travail engendrant une indisponibilité technique dudit Bobo pendant une période incertaine de 10 à 20 jours avec une belle entorse de la cheville
- Veille du départ 20h03 et 21secondes appel du Taz : Bon j’ai un trike pour les Coupes, prépare tes affaires demain tu décolles avec moi en passager passe moi ta femme je lui parle (en gros tu poses ton séant, tu te tais et tu profites je m’occupe de tout – Enfin vous connaissez le Taz quand il a décidé un truc ? Non ? Pour ceux qui ne savent pas vous le saurez bien assez vite, pour les autres…)
- Veille du départ 20h07 et 15 secondes : Mon sac est prêt et je trépigne !
N’allant pas conduire j’allais pouvoir consacrer l’ensemble de mes sensations sur le test du moelleux des selles. Du coup quelle partie de mon anatomie sera le plus à même de vous raconter les sensations éprouvées pendant ces « Settons de légende » ??? Hein ??? Moi je n’en vois qu’une !
Mon Fessier tout ça pour produire un compte rendu qui restera dans les annales du Club !
« Petit aparté : Beaucoup de motards dans leurs comptes-rendus de test s’amusent à faire parler leurs motos, raisonnement logique vu les relations entre les motards et leurs belles. Visiblement certains journalistes trouvent cela passé de mode et ont gentiment fait part au Taz de la relative « nullité » de ses textes lorsqu’il employait ce stratagème. Du coup si ces mêmes journalistes trouvent que faire parler son cul est éculé je paraphraserais l’Empereur pour leur dire « Du haut de ce trike, mon troufignon vous contemple ! »
Mais revenons à nos moutons avec cette fameuse balade et laissons la parole à monsieur Bobotin (bobotin/popotin, popotin/bobotin vous suivez ?) :
Pour cet essai je vais suivre une ligne directrice (la fameuse raie, souvenez vous de qui parle) afin de parfaitement les anal’iser : moelleux de selle et confort de roulage, place de l’assise et ressenti général !
Trois motos se sont succédées pour me déplacer moi et mon propriétaire ce week-end : Un trike maxi king size format US, un V-Strom middle size format parisien et un Xmax 400 format 125 !
1 - Les moelleux de selles
Avantage scooter, Hé oui aussi surprenant que cela puisse paraitre les quelques kilomètres réalisés sur le scooter ont tenu leurs promesses : luxe calme et volupté. Un vrai bonheur pour tout séant que se respecte. La V-Strom n’est pas loin derrière avec un confort sur long trajet digne des meilleures routières, selles et suspensions s’accordent à merveille et le fondement du motard y est choyé. Le Trike … aaaah la Boss Hoss !!! À l’arrêt sans doute la selle la plus confortable de toutes mais en roulage … aïe aïe aïe ! Les suspensions sont en bois dur et le postérieur le plus rebondi ressortirait tanné comme sur un cadre rigide.
2 - La place des assises
Victoire écrasante de la V-Strom, quiconque est monté sur un Strom me comprendra, c’est royal au bar ! J’ai pu me dandiner tout le long du trajet sans jamais trouver les limites de la selle, un vrai bonheur. Mention bien pour le Xmax offre une assise large et profonde qui laisse le séant flemmarder aux fils des kilomètres et la Boss dans tout ça ? … bah la Boss Joker !
3 - Ressenti général !!!
Le V-Strom est LA machine adaptée aux passagers postérieurs, capable de vous emmener au bout du monde dans un confort royal. Le Xmax présente des qualités indéniables mais se verra limiter lors des longs runs ou l’assise très large pourra fatiguer l’entre-jambe ! Pour finir la Boss … bah la Boss c’est tout le contraire des autres, inconfort total, brutalité extrême. Pour autant s’il ne devait en rester qu’une ça serait celle la. Pourquoi me direz-vous ? Bah pour y répondre on ne peut pas se contenter d’analyser un confort de selle ou d’assise, cette moto c’est de la passion à l’état brut, du gigantisme comme seuls les américains savent le faire ! Finalement et en résumé comment qualifier cette machine : Déraisonnable ? Certainement ! Exceptionnelle ? Indubitablement mais avant de manquer d’adverbe je conclurai cet essai en disant simplement que la Boss c’est une moto d’Homme et pas une moto de « Trou du cul » !
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