CR de balade au Lac des Settons 2015 |
"Heu Comment ....." Alors.... comment vous raconter mon dernier retour sur la capitale, un samedi à 18h30, en tant que passagère (ou SDS si vous préférez) munie de 2 valises monstrueusement très très Large et d'un top case qui ne l'est pas moins SW-Motech !!! J'avais entendu au moment du départ des Settons : "bon on rentre cool parce que vu l'heure il y aura du monde et vous savez qu'avec les valises, l'inter file c'est NIET !!" Ah, Ah je rigole !!! Imaginez après une balade de plus de 900 km, un retour sur la capitale en faisant du "cul à cul" avec les bagnoles, même s'il s'agissait d'une Ferrari ou d'une Audi A8 avec lesquelles on avait fait un bout de route, non c'était carrément pas envisageable !! Alors au début l'inter file c'est fait gentil en négociant, très bien au demeurant, les quelques centimètres qui nous séparaient des voitures et plus on se rapprochait de Paris plus la circulation c'est faite dense, mais plus la négociation des centimètres c'est faite précise et rapide, ponctuée de quelques coups de klaxon pour les handicapés du rétro !!! L'apothéose ?? : l'inter file du périf qui fut épique et gérée de main de maitre accompagnée de quelques gestes impératifs de ma part pour faire bouger les récalcitrants (gestes qui me soulageaient plus qu'ils faisaient bouger les voitures !!!......) Enfin, nous sommes arrivés à Bercy sans avoir fait frotter les valises, non, c'est plutôt les oreilles des deux petits abrutis en voiture qui nous ont coupé la route en quittant le périf que j'aurais bien frotté !! Mais après un échange de gestes courtois et allusifs, nous nous sommes séparés, poursuivant chacun notre chemin. Encore bravo Bruno pour ta maitrise et l'excellente journée que nous avons tous passé. |
"Il est l'heure de rester au lit, je pense" Vendredi soir : Programmation du réveil à 5h et préparation de l'équipement pour le lendemain. Samedi : Finalement je me réveille plus tôt que le réveil et demande l'heure au téléphone. Il me donne l'information mais ajoute: "il est l'heure de rester au lit, je pense"... Sacré Siri. Parfois, tu devrais te taire mais je partage ton opinion. 4h50, c'est tôt. Un bon café, une étude poussée de la météo d'où il en sort qu'il ne pleuvra pas ! Un second brillant calcul sur le timing à respecter pour être à l'heure au RDV. (Douche, habillement, café, plein... dernier café pour la route car de l'étude précédente je sais qu'il fera froid). Après une bonne douche et quelques trucs je suis fin prêt. Direction le lieu du RDV a une vingtaine de bornes. Zut, j'ai oublié de changer ma visière par une plus claire. Sur les petites routes de campagne j'ai du mal a bien voir les courbes. Second zut, je perçois comme un léger crachin non évoqué sur les sites de météo. Je réalise que mon timing est trop large. 30 minutes d'attente plus tard et quelques cafés, le groupe arrive à l'heure. Taz me demande si je mets mon pantalon pluie. Je suis surpris de la question et maintiens qu'il ne pleuvra pas. La route se passe bien malgré ce crachin plutôt persistant. Je me dis qu'en roulant le vent garde mes vêtements au sec. Je ne veux pas m'arrêter pour mettre ma tenue de pluie. En les attendant, j'ai trop bu de café et avec cette fraîcheur j'ai une petite envie. Finalement nous nous arrêtons chez McDo pour un café. Il doit être 9h30. Tout est fermé. Mon envie devenait pressante et elle était partagée par d'autres. Nous nous dispersons aux 4 coins du parking à la recherche d'un arbre, d'un buisson, d'un bout de mur. P'tin que c'est bon ! Je reconnais que mon étude de la météo est un échec. Je mets mon pantalon de pluie. Nous repartons en direction d'Auxerre pour un ravitaillement des motos et des pilotes chez Casino. J'ai eu moins froid sur cette portion. Après quelques boissons chaudes et viennoiseries, nous partons rejoindre Isa et Mario qui nous attendent déjà au checkpoint suivant. [...] Arrivée au point de RDV suivant chez Auchan, quelques minutes de papotage, quelques photos et zouuu c'est reparti dans une bonne ambiance. Nous allons chercher du miel chez un producteur local à Château Chinon. L'arrivée à la miellerie est assez rapide. Je découvre des produits originaux et une agréable dégustation. (Ils ne prennent pas les CB. Soyez prévoyant si vous y passez). C'est pas le tout, nous sommes en retard et il commence à faire faim. Direction une crêperie. Que dis-je, une excellente crêperie, un passage obligé lors de nos visites dans la région. Nous nous restaurons au coin du feu. Les plus frileux s'y colleront quelques minutes avant de venir à table. Nous passons un excellent moment rythmé par des récits, des anecdotes et des rires. Le temps passe, nous arrivons au café et il est temps de repartir. Nous avons rendez vous à Paris ce soir. Je passe volontairement sur le récit du roulage. Le temps était presque clément, beaucoup de virages et des kilomètres à faire perdre la tête à mon compteur. Vous imaginerez très bien les bons moments partagés. Retour sur Paris, nous ferons une pause café mais les plus en retard doivent reprendre rapidement la route pour ne pas aggraver leurs cas. Dernière "pause technique" pour les autres. Taz, Cat et moi en profitons pour papoter sous un petit rayon de soleil. C'était vraiment bon. Il faut y aller ou nous serons en retard. Nous parcourrons quelques kilomètres derrière une Audi et une Ferrari qui nous protègent du vent... Je n'ai pas bien compris mais nous avons passé nos Potos avant le péage. Ils ont du s'arrêter ? (d'après eux NON !) Exercice math sup math spé : Un motard A roule à 100 km/h sur l'autoroute et a 20 minutes d'avance sur le motard B qui roule à 134 km/h sur le même parcours. Ils passent le motard A avant la gare de péage. À quelle distance était la station-service de la gare de péage ou le motard B à attendu le motard A. Je quitte le groupe et file chez moi. Je prendrai la voiture pour le RDV du soir. La soirée en petit comité fut également très bonne. Encore une bien belle journée avec de supers personnes. Ça fait du bien ! A bientôt pour de nouvelles aventures |
@ + Harry Covert
La balade de Winnie l’ourson Pour avoir rendez-vous à 6h30 du mat un jour de temps maussade au lieu de rester au chaud sous la couette, il faut sans doute une bonne raison : l’anniversaire de Tata Jacqueline, le départ en vacances au fin fond de l’Andalousie ou la compétition de curling de la petite dernière de la tribu ? Et bien non ma bonne dame, il paraît qu’il faut bien ça pour aller acheter du miel de qualité et apparemment il y en a au moins 5 qui ont fait semblant d’y croire. Donc départ du pont de Tolbiac au jour naissant avec une température d’une dizaine de degrés. Récupération d’Harry à la sortie de Paris et direction Avallon pour compléter la bande de farfelus avec Isabelle et Mario. Arrêt intermédiaire du côté d’Auxerre pour raisons physiologiques où j’apprendrai qu’il y a les Macdo des villes (ouverts pour le petit déj) et les Macdo des champs (qui n’ouvrent pas avant 10h) . Désolé pour les arbres du parking environnant mais nous ne pouvions plus attendre (sauf Cathy mais c’est plutôt qu’elle n’avait pas le choix) Je profite de l’arrêt pour échanger mes gants d’été contre mes gants d’hiver (j’avoue que j’étais optimiste au départ sur le choix des gants) et ajouter quelques couches de vêtements : le ton est donné pour le reste de la journée. Pour respecter les horaires d’ouverture du magasin de l’apiculteur et le rendez-vous à la crêperie, nous avons dû accélérer un peu l’allure. Vu les routes du Morvan, chacun comprendra que c’était vraiment par obligation … Ce fut un plaisir furtif mais pas solitaire. J’ai bien essayé de lancer un prétexte pour allonger le trajet : besoin de cigarettes ou d’un distributeurs de billets qui ne se trouve qu’à Château-Chinon mais ça n’a pas fonctionné. La remontée vers le lac des Settons s’est faite en plusieurs groupes dont un groupe de 1 car Mario a très généreusement pris la tête pour aller vérifier qu’il n’y avait pas un danger imminent et grave sur le trajet : chute de neige, glissement de terrain, manifestation de paysans en colère, bref que des raisons plausibles. L’intermède crêperie a été apprécié, d’abord parce qu’il y avait du feu dans la cheminée puis ensuite quand nous avons fait connaissance de la très sympathique famille et de son excellente cuisine. J’ai bien envisagé de prendre pension quelques jours mais cela n’aurait pas été raisonnable. Une très bonne adresse à retenir et à partager. 3 heures de l’après midi, si nous voulons être à l’heure à nos rendez-vous respectifs il ne faut pas tarder à repartir. Encore quelques moments de plaisir sur les routes viroleuses et nous quitterons le Morvan. Séparation d’avec Isabelle et Mario puis retour par l’autoroute pour optimiser le temps de route. Cigalou n’ayant qu’un petit troupeau de chevaux dans le moteur choisit de tracer direct vers Paris, je l’accompagne. Nous ne participerons donc pas à la conduite accompagnée d’une Audi et d’une Ferrari par TAZ/Cathy et Harry mais nous apercevrons seulement une fusée jaune qui nous a doublés suivie calmement par une Béhème en allure de croisière. Nos chemins se séparent aux abords de Paris, j’aurai du mal à garder les yeux ouverts jusqu’à 21h, un peu à cause de la nuit précédente un peu courte, sans doute aussi à cause des 900 kms et aussi du climat. J’ai quand même rapporté un pot de miel et donc chaque matin je me tartine un peu de Morvan et je repense à cette journée. J’aurais dû prendre un pot plus gros pour que ça dure plus longtemps. |
@ + JB7
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