CR de Surcouf sur notre Bretonne 2013

MCP(Moto Cuisine Photo)

Péninsule armoricaine – Période post hivernale – 31 ème année du club

Cette année, pour mon anniversaire, j’ai testé une nouvelle recette, à haute teneur en gastronomie. Laissez-moi-vous la réciter :

Pour commencer, prendre un week end allongé (un lundi de Pentecôte fera très bien l’affaire), et rajouter  une RTT du vendredi si nécessaire.

Sélectionner 6 ou 7 potes, bien frais et équipés de motocyclettes aptes à avaler du kilomètre.

• Cochez l’option photo
• Cochez l’option vidéo

Prévoir de l’essence pour 2 000 bornes.

Réserver un point de chute offrant le gite et le couvert, de préférence dans un endroit calme, et tenu par des gens hospitaliers.

Etablir un programme de ballades mélangeant points d’intérêt, visite des copains, le tout parsemé de quelques arsouilles saignantes.

Attention à respecter une faible hygrométrie, et prévoir une cuisson solaire quotidienne.

Mettre les 4 premiers potes sur un trottoir à Bercy, puis les amener à rythme raisonnable jusqu’au péage de St-Arnoult. Attendre le 5eme pote pour former une pate compacte, puis la lancer sur l’A11 sans la mélanger aux amateurs du grand prix de France au Man.

• Arroser régulièrement, puis laisser sécher dans les stations service
• Arrivé en Bretagne cessez l’arrosage pour que celui qui n’a pas mis son pantalon de pluie puisse sécher complètement
• Au bout de 500 bornes, rajouter le pote arrivé en avance par une autre route sur une R1200S, laisser les motards cuits reposer quelques minutes, prendre les chambres et se vêtir dignement
• Servir l’apéro
• Servir l’entrée
• Servir la 2eme entrée
• Servir le plat
• Servir la surprise du chef
• Fromage dessert café
• Laisser digérer au moins jusqu’au lendemain matin.

Prendre le petit déjeuner à l’heure convenue.

Improviser un tour à Quiberon. Profiter de la cote sauvage pour prendre des photos et quelques virolos.

Appeler le Taz pour dire qu’on sera en retard à la crêperie qui de toute façon est fermée.

Trouver, hors de la zone touristique (en profiter pour se refaire la cote sauvage), un restaurant « café racer » pour le repas du midi. Aller manger en face parce qu’il ne fait que le café, à cette époque de l’année.

• Programmer le GPS et partir pour Porcaro
• Reprogrammer le GPS pour aller vraiment à Porcaro
• Servir (chaud) au Taz une excuse bidon pour le ¼ d’heure de retard
• Faire une pause à la Madone pour la mémoire et la prudence
• Repartir par les petites routes en se faisant plaisir quand même
• Arriver à l’Hortensia
• Servir l’apéro
• Servir l’entrée
• Servir la 2eme entrée
• Servir le plat
• Servir la surprise du chef
• Fromage dessert café et bougie d’anniversaire pour les 22 ans du local de l’étape
• Laisser digérer au moins jusqu’au lendemain matin

Partir à Brest pas trop tard.

Arroser légèrement pour le folklore.

Retirer les équipements de pluie à la première station et rester optimiste jusqu’au soir.

Programmer le GPS du premier coup « chez Paulo »

• Garer proprement les bécanes
• Garnir le cochon
• Prendre l’apéro
• Déguster les jarrets sans modération
• Mater le grand prix avec commentaires avisés
• Visiter la presqu’ile de Crozon en mode touristique
• Compléter avec photos et vidéo
• Prendre encore un café avec Paulo
• Emballer le motard avec son équipement de pluie et l’arroser copieusement pour éviter qu’il n’arsouille déraisonnablement sur les petites routes d’Armorique
• Rentrer mouillés à l’Hortensia
• Sécher, changer etc.
• Servir l’apéro
• Servir l’entrée
• Servir la 2eme entrée
• Servir le plat
• Servir la surprise du chef
• Fromage dessert café
• Prendre tout cela en photo
• Laisser digérer au moins jusqu’au lendemain matin.

Se lever une fois bien reposés.

Profiter des derniers moments dans ce havre de quiétude.

Remercier Nathalie et Philippe.

Reprendre la route, chacun dans sa direction.

Profiter encore un peu de la Bretagne.

Arroser copieusement le motard, à partir de la frontière française (péage de la Gravelle), pour qu’il ait encore plus les boules de rentrer à Paris.

Faire un CR et développer les photos pour partager avec ceux qui n’ont pas pu venir.

A consommer au moins une fois par an

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