Reportage- 2011

Les coulisses de notre reportage

Salut, à la base je devais vous faire les coulisses de nos reportages, mais le texte original cassait un peut l'image d'EPINAL que se font nos lecteurs de notre métier, et avait un parfum de soufre.

Je pourrais simplement vous dire qu'il y a beaucoup de fantasmes sur notre métier, que l'on est tous caressés dans le sens du poil à partir du moment où l'on a une carte de presse.

La générosité des fournisseurs n'est qu'a l'échelle de la qualité de notre travail vous dirons certains. Ne voyez pas dans cette phrase de la vantardise mal placée non plus de leur part car ils ne sont pas totalement dans le faux quand ils disent ceci ! Mais les constructeurs et distributeurs sont loin d'être bêtes, et savent faire la différence entre la personne qui est là pour profiter ou non. Ils savent aussi faire la différence et utiliser l'égo de certains à leur profit et on ne peut les en blâmer.

J'avouerai aussi que dans le métier de journaliste certains se prennent la grosse tête et la jouent diva. Côté diva qu'on retrouve auprès de certaines personnes chez les constructeurs et distributeurs, à l'exemple de deux cas vécus : quand j'étais estampillé Moto Club des Potes j'étais "moins que rien", ensuite Sport Moteur Ca et Sports Motorisés je suis devenu "un peu plus que rien", quand un de mes articles a été publié sur Moto Journal, là je suis devenu "fréquentable" et alors quand j'ai été accrédité par la DORNA au GP de France et fait une interview de Jorge Lorenzo, là j'ai eu droit à du "Monsieur". Drôle non ? Pour ma part je resterai fidèle à ceux qui m'ont fait confiance depuis le départ et resterai sur mes gardes envers les autres. Ce qui ne m'empêchera pas de rester objectif sur mes essais et pas dupe des sourires de façade venant de ceux qui se reconnaitront.

Pour ma part avec Sport Moteur Ca, nous restons objectifs et n'acceptons les gestes ou invitations que de la part des constructeurs ou distributeurs dont nous apprécions les produits. Au fil du temps certains d'entre eux deviennent des potes, car dans notre monde journalistique moto, ce sont plus souvent des histoires humaines que des histoires de business qui nous lient.

Alors oui nous recevons des cadeaux et autres, et sommes souvent invités par-ci par-là ! Mais ce qui ne veut pas dire que tout nous est gratuit et que nous nous faisons acheter, car quand un produit n'est pas au top on le dit, tout simplement.

Tous ces avantages ne nous font pas perdre non plus notre objectivité chez Sport Moteur Ca, précisément ce que je retrouve chez Moto Journal en France, car il y a une équipe qui traite les sujets dans une transparence collégiale. Pour finir, malheureusement, tous les journaux et journalistes n'ont pas la même éthique et ont perdu cette flamme qui nous anime à chacun de nos reportages.

Revenons aux coulisses de mon dernier voyage : celui-ci marquera l'envie de reprendre la plume pour écrire "POTAREMENT 2 - La FIN" qui sortira en 2014 pour mes 50 ans.

Dans le premier "POTAREMENT", pour vous raconter mon histoire, je m'étais projeté assis à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, dans l'attente d'un avion pour le Québec car travaillant pour un consortium moto québécois. Et dire que l'on était en 2006 !! J'étais loin d'imaginer que la fiction allait être rattrapée par la réalité en septembre 2009 où j'allais partir sur une nouvelle aventure avec Sport Moteur Ca sur Montréal, et qu'en 2011 je me retrouverais réellement à Roissy dans l'attente d'un avion qui allait me conduire à Montréal. L'envie d'écrire "POTAREMENT 2" sera prise définitivement en juillet dans l'aéroport de Montéal-Trudau, durant l'attente de mon avion qui allait me reconduire à Paris. Pourquoi ? Là, vous le saurez dans l'introduction de ce roman en 2014.

Mais il faudra aussi dire que j'ai rencontré des personnes et des lieux qui me laisseront des souvenirs indélébiles lors de ce dernier voyage :

Ma visite du musée Bombardier qui restera à jamais dans mes souvenirs
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Le nouveau locataire de François à Blainville qui est très sage
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Notre rencontre avec François, avec la femme soleil " Yannick ", et Nancy sur Magog été super sympa
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Ma visite en FURY dans le quartier du Vieux-Montréal
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Ma rencontre avec l'équipe du Centre Hamel

Ainsi que :

Dormir dans une chambre d'hôtel de folie à Magog

Rencontrer comme d'hab des Umbrela Girls :

Rouler avec des engins qui resteront dans un coin de ma tête :

Pris mon café tout les jours chez :

Et pour finir, voici une image insolite d'une 2 CV en plein Magog à l'autre bout du monde, immatriculée dans le 69 ! Après renseignement pris auprès d'amies sur Magog, cette magnifique Citroën s'avère être à un lyonnais parti faire un tour du monde en "deudeuch". Un jour il est arrivé sur Magog et a posé ses valises définitivement, étant paraît-il tombé amoureux de la région. Mais reconnaissez le côté insolite de cette rencontre :

Maintenant que vous connaissez mieux mon mode de fonctionnement et ma vision des choses, je vous donne RDV à notre prochain article, et faites comme moi : gardez votre âme d'enfant et sublimez chaque instant en pur bonus en gardant les pieds sur terre. Tout en vous disant que l'aventure de demain reste à écrire, que son récit ne sera alimenté que par les événements tels qu'ils arriveront, tout simplement.

@ + Bruno Pasqualaggi dit Le Taz

Comme il est écrit sur ma plaque québécoise "Je me Souviens"

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