Les Essais des Potes - 2010

Essai du produit de nettoyage

" Vulcanet "

Je précise avant de lire cet essai que nous avons acheté nos produits pour avoir une totale liberté de parole

- Préambule -

Dans les produits de nettoyage, on nous aura tout promis, du produit miracle aux lingettes électrostatiques qui repoussent les poussières, mais à chaque fois ces produits se sont montrés décevants à l'usage.

Alors oui, lors des salons, leur présentation était au TOP. A se demander si les produits vendus sont les mêmes utilisés lors des démonstrations sur les publicités et les salons… ?

Frédéric Ponsard : Absolument identique, en ce qui concerne Vulcanet en tout cas !

Pour ce produit, nous avons fait faire l'essai par notre Monsieur Propre du Club en la personne de Baloo. Il a fait l'essai sans apriori avec une conclusion sur celui-ci. Il ne veut pas appeler cet article un " test " de peur de passer pour un prétentieux, car étant un simple motard amateur, il ne dispose d'aucun matériel spécifique permettant de procéder à un test de type scientifique.

Je le rejoins à 50%, notre essai ne prétend pas afficher une vérité valant parole d'évangile, tant les appréciations entre les uns et les autres sur le nettoyage de leur moto peuvent varier. Par contre, là ou je ne suis pas OK, c'est qu'il nous a fait un papier complet digne des grands journaux (voir mieux car ils ont tellement d'essais à faire qu'ils en survolent certains par manque de temps) chose qu'a pris Baloo pour réaliser le sien.

Frédéric Ponsard : Je confirme que ce que vous dites ci-dessus est vrai. Votre essai est digne d'un très bon professionnel.

Mais car il y a toujours un MAIS, suite à la remontée de son essai, j'ai voulu moi-même faire le mien et vous en donner mon expérience. Elle diffère légèrement de celle de Baloo, n'ayant pas la même maniaquerie sur mes machines au niveau propreté, car quand vous roulez l'hiver, vous seriez tous les jours à laver votre belle et passeriez des nuits l'estomac noué sachant qu'elle est crade. Évidement je ne suis pas non plus à l'autre extrême du motard CRADO qui n'entretient jamais sa machine.

Maintenant heureusement qu'avec Baloo ce que l'un dit n'est pas parole d'évangile pour l'autre et inversement. Nous avons chacun nos visions de la moto et de la vie en général, ce qui n'empêche pas que nous soyons en osmose sur pas mal de points. Nous sommes des êtres humains tout simplement avec nos différences.

Frédéric Ponsard : Cette " pondération " avec test / contre test me semble tout à fait honnête et interéssante.

- Voici l'essai Complet de Baloo -

Retour d'expérience à la mode Baloo : Les lingettes Vulcanet.

Disons-le tout de suite, appeler cet article un " test " serait quelque peu prétentieux, car étant un simple motard amateur et ne disposant d'aucun matériel spécifique permettant de procéder à un test de type scientifique, il me paraît osé de prétendre afficher une vérité valant parole d'évangile, tant les différences d'appréciation entre les uns et les autres sont naturelles sur tout type de sujet ou d'expérience. Alors je vais simplement me borner ici à parler plus humblement de " retour d'expérience ", termes signifiant que je me limite surtout à faire des constatations, de type " voila ce que je fais, et voilà ce que je vois ", permettant à chacun par la suite d'avoir un premier niveau d'information. Pour de plus amples précisions, reportez-vous tout simplement aux tests pratiqués par la presse spécialisée, ou faites tout bêtement l'essai par vous-même.

Lors du dernier salon moto à Vincennes, je me suis lancé à acheter une boîte de lingettes " Vulcanet ", petits carrés de tissu imbibés d'une solution complexe de produits de nettoyage, afin de laver un véhicule sans eau. Ces lingettes contiennent ainsi une solution de 18 substances, qui, dixit le dossier de presse, permettent de " nettoyer avec un shampoing puissant et un dégoudronnant, de rénover les plastiques, de rénover et lustrer les peintures, de nettoyer les jantes et les vitres, de démoustiquer, de disperser l'eau et d'appliquer un film protecteur ". Donc, un produit " tout en un ", conçu et fabriqué en France, et prix de l'innovation en 2008.

Bref, sur le papier, tout ça avait l'air très prometteur. Je suis donc retourné chez moi avec ma grosse boîte sous le bras, délesté de quelques 39 Euro. Celle-ci contient les lingettes spécialement tissées pour capturer toutes les salissures, sans provoquer de micro-rayures, ainsi qu'un chiffon micro-fibres pour les finitions et le lustrage, à mettre en machine une fois le lavage terminé.

Frédéric Ponsard : Exact jusqu'ici. Préciser 88 lingettes exactement (80 indiquées sur l'étiquette = -10% sécurité " au cas où "…) et microfibre " Pro " (360 grammes, lavable entre 40° et 60°C sans adoucissant).

Suite à la balade des trois ponts, et plutôt que de vous pondre un énième CR de roulage (on a fait ci, on est passé par là, on a vu ça…), je me suis dit que ça pouvait être intéressant de changer la donne un peu de temps en temps et de partir sur autre chose. De là est née l'idée d'un test produit, assez rigolo à faire je dois dire. Le sujet de l'expérience de lavage ? Une CB 1300 S de 8 000 kilomètres (et des poussières, arf…), ayant roulé dans différents environnements : campagne, ville, périph', autoroute… la machine présentait ainsi un panel je pense quasi-complet des salissures auxquelles sont exposées nos montures, du moins celles qui roulent effectivement à longueur d'année et pas seulement l'été juste pour se rendre à la terrasse des cafés, ou qui ne passent pas toute leur vie à se vider tout doucement la batterie au fond d'un parking en se couvrant lentement de poussière. Pathétique soit-il dit en passant…

Bref, au menu, on trouvait des insectes incrustés sur toute la face avant, un tapis de réservoir rendu quelque peu noir par la sacoche et le frottement des jambes de votre serviteur, de la bonne vieille poussière essentiellement sur l'arrière de la machine, des traces de goudron sur le moteur, un peu de poussière de plaquettes sur les étriers, un début d'oxydation sur les tubulures (tout à fait naturel au demeurant), des traces de taches sur de l'aluminium oubliées lors d'un précédent lavage, des projections de graisse sur le bras oscillant et les jantes, et enfin des projections boueuses sous la bavette arrière et le dessous de selle.

Frédéric Ponsard : Tout pour plaire à notre Vulcanet !

Bon, certes, le niveau de saleté en lui-même n'avait rien d'affolant, car je ne suis pas de ceux qui prétendent le plus sérieusement du monde que le fait d'accumuler de la saleté au fil des mois permet de protéger les matériaux sous une épaisse couche de crasse. Argument qui ne tient pas selon moi, car un nettoyage fréquent et fait dans les petits coins permet justement de maintenir en l'état les matériaux, en évitant la corrosion qui s'accumule au fil du temps. Cela permet aussi de s'assurer visuellement que tout est OK sur la machine, et d'éviter les pannes en traitant le problème à temps.

A titre d'exemple, cette politique de la surveillance et du préventif est chez moi une habitude héritée de la période Prunelle, et m'a permis de me sauver la mise plus d'une fois. Une première en ayant repéré la rupture de plusieurs fixations du bas de carénage, ce qui m'a purement et simplement évité de rouler dessus ( !!! ), une deuxième en ayant refixé un pot d'échappement sur son support pour éviter qu'il ne se fasse la malle sur la route ( re- !!!! ), une troisième en ayant détecté une fuite d'huile sur le joint d'embase du cylindre arrière (détection rendue possible précisément parce que ledit cylindre était propre sur sa surface), une quatrième sur une réparation de fortune (avant la visite chez le concess') avec un recollage à la " super glue " d'un compteur numérique dont les supports de vis s'étaient pétés à cause des vibrations, et une dernière en ayant constaté l'état invraisemblable des roulements sur la roue avant (sur une machine sortant pourtant de révision… Ce coup-là, je pense objectivement que j'ai sauvé ma peau…). Bref, merci Monsieur Ducati pour l'apprentissage du réflexe de contrôle visuel, parce qu'en ce qui me concerne, et grâce à vos ouvriers incapables, à votre réseau de merde et à vos putains de motos qui partent en morceaux, je n'ai pas besoin qu'on m'impose une saleté de contrôle technique à la con sur ma machine !

Frédéric Ponsard : Oulala… Baloo… ne pas dérailler… restons concentrés en revenons à Vulcanet, please ! (sourire )

Sans même parler du capital financier qu'on préserve et que l'on valorise lors de la revente, je pense aussi que laver sa machine est une preuve de respect à la fois pour elle, mais également pour le bonhomme qui est dessus, parce qu'on traite finalement le prolongement de soi comme on se traite soi-même dans la vie… Montesquieu ne disait-il pas que la propreté est l'image de la netteté de l'âme ?

Frédéric Ponsard : J'aime !

Tout est une question de philosophie… Alors OK, vous me direz que chacun voit les choses comme il l'entend, et après tout c'est vrai. Ce que je ne comprends pas chez les autres sur ce sujet, je peux malgré tout l'accepter, au nom de la pluralité de pensée et du droit de chacun à disposer de sa propriété comme il l'entend. Ça, je vous l'accorde. Sauf que quand je vois les tas de boue qui circulent parfois autour de moi sur Paname ou ailleurs, je me dis que la moto est une déesse beaucoup trop noble pour qu'on ne se contente que d'un rapide décrassage une fois par an, et encore. Alors on peut bien me raconter que je suis un maniaque avec un grand " M ", que la moto ne mérite pas tant de peine, qu'elle est aussi un simple outil qu'on doit laisser vivre, moi, désolé mais je reste sur ma droite ligne de conduite. J'astique régulièrement et puis c'est tout !

Frédéric Ponsard : Baloo semble être " la " personne bien choisie pour passer au crible notre Vulcanet.

C'est donc dans cet état d'esprit que je me suis mis au nettoyage, sans passer par la case éponge ou haute pression pour dégrossir le lavage, mais directement dans mon parking de sous-sol, à coup de lingette.

Frédéric Ponsard : Vulcanet a été conçue pour cela !

Ne sachant pas quelle est la nocivité réelle des produits qui imbibent ce tissu, j'ai pris le parti de mettre des gants ménagers, ce que je vous encourage à faire d'une manière générale lorsque vous manipulez des produits chimiques, afin d'éviter que des substances douteuses ne vous rentrent par les pores de la peau.

Frédéric Ponsard : Mes mains '"d'homme de bureau" passent des journées entières dans et avec Vulcanet. Les huiles végétales contenues dans Vulcanet évitent toute agression car Vulcanet est au départ faite pour " dégraisser ". Là, vous ne risquez absolument rien, sauf un peu de salissures sous les ongles.

En respectant les consignes de la notice, j'ai donc versé de l'huile de coude. La méthode est la suivante : procéder par zone prédéfinie pour appliquer la lingette et son produit, laisser agir quelques instants, puis essuyer le tout avec le chiffon bleu.

Frédéric Ponsard : Le chiffon microfibre " bleu " est là pour les fainéants comme moi qui ne veulent justement pas user " d'huile de coude ". La microfibre chauffe en un temps record les 4 cires contenues dans Vulcanet pour offrir ensuite un brillant incomparable et une couche de protection.

Procéder des zones les moins sales vers les plus sales, du haut vers le bas, typiquement du réservoir vers les jantes. Pour celles-ci, pas besoin de réserver des lingettes vierges, celles déjà entamées font l'affaire.

Mes constatations sont donc les suivantes :

Ma méthode jusqu'à présent consistait à faire un premier dégrossissage au nettoyeur haute pression, en faisant attention de garder la buse à bonne distance de la machine, et en procédant de manière rationnelle pour économiser l'eau. De retour chez moi, c'est là que le travail de finition pouvait commencer, avec :

Alors certes, c'était tout à la fois assez long étant donné le nettoyage spécifique nécessaire pour chaque partie de la machine, mais en même temps assez court étant donné que le nettoyage haute pression avait déjà largement fait la plus grosse part du boulot. Et surtout, au bout de 30 000 kilomètres avec la Duc', il y avait encore la satisfaction de voir des congénères casqués me demander au feu rouge si la machine était neuve !

Frédéric Ponsard : Idem avec simplement Vulcanet.

Pour ce qui est du volet écolo, certes un lavage liquide impose une consommation d'eau, mais cette eau est aujourd'hui traitée en station d'épuration avant d'être réinjectée dans le circuit de consommation courante, d'autant plus que les stations de lavage modernes disposent de plus en plus de leur propre système de récupération et de décantation, sous la contrainte de normes environnementales de plus en plus sévères. Il suffit simplement de procéder méthodiquement et à petit jet, de manière à économiser les volumes d'eau, tout en sachant que le plus économique en la matière est effectivement le bon vieux tandem sceau-éponge, avec un rinçage au tuyau d'arrosage (basse pression bien entendu).

Et les lingettes alors ? Sont-elles véritablement aussi écologiques qu'elles le prétendent ? Sur le site Internet Vulcanet, il n'est fait aucune mention de leur composition exacte. Si les produits qui les imbibent étaient véritablement biodégradables, le fabricant le mentionnerait forcément, et sur tous ses supports de communication : Internet, étiquette sur le produit, mise en valeur d'un label " bio " officiel et indépendant correspondant à une charte bien définie et à toute une batterie de tests (" Ecolabel européen ", " NF Environnement "...), etc… etc… . Or là, silence absolu. Doit-on en déduire qu'elles contiennent des substances pétrochimiques comme l'immense majorité des produits sur le marché ?

Frédéric Ponsard : Relisez l'étiquette et vous verrez que Vulcanet répond à toutes vos attentes en matière de protection de l'environnement, notamment en participant financièrement à l'éco-taxe. Si rien n'est dit, ce ne veut pas forcement dire que l'on vous cache quelque chose mais qu'il n'y a pas " photo " entre utiliser des quantités d'eau que vous polluez de shampooings divers, de matériaux lourds qui ne partent pas toujours à la station de recyclage… et utiliser rapidement, simplement, efficacement, sans le moindre risque 2 à 3 lingettes que vous pouvez ensuite brûler (8 lingettes = 3 grammes de cendres). Quant à dire que les huiles végétales, les cires naturelles sont des " substances pétrochimiques "…

Et pour ce qui est de l'argument " écolo " sous prétexte que l'on n'utilise pas d'eau, je suis désolé d'affirmer que c'est d'ores et déjà le cas pour tous les produits d'entretien automobile, qu'ils soient d'origine pétrochimique ou réellement écolos (car constitués dans ce cas à 100% d'actifs d'origine végétale).

Frédéric Ponsard : Lesquels ???

Pulvériser et essuyer, tel est le mode d'emploi presque universel de ces produits.

Frédéric Ponsard : Oui mais frotter directement avec votre microfibre sur produit + crasse = rayures !!!!

Alors utiliser l'argument écolo sous prétexte qu'on lave sans eau revient donc tout simplement à tromper le consommateur, en surfant sur la vague écologique (regardez bien les gammes de tous les grands fabricants : 95% de produits chimiques, et 5% d'écologiques pour se donner bonne conscience, mais comme par hasard, c'est bien entendu sur le " vert " qu'ils communiquent. Perso, j'appelle ça du marketing et de l'opportunisme…).

Frédéric Ponsard : Nous ne communiquons pas sur " l'écolo " mais sur un produit et un seul, efficace, pratique, ludique, … et qui en plus évite la pollution de nos rivières. Point.

Et que fait-on des lingettes usagées ? Imbibées de substances parfaitement toxiques suite au lavage, et donc ne pouvant pas être recyclées, elles ne peuvent qu'être envoyées dans une station d'incinération. Pas très écolo quand même…

Frédéric Ponsard : Vous pouvez les brûler vous-même ou les jeter dans votre poubelle. Elles ne mettront pas 400 ans pour se détruire comme votre bouteille d'eau minérale, votre canette de bière ou autre emballage.

Et pour ce qui est du chiffon, il doit être lavé à l'eau après chaque session.

Frédéric Ponsard : Faux ! avec les autres " nettoyants sans eau ", oui, d'où la grande différence.

Ce qui implique là aussi une consommation d'eau et des rejets sales. Ah, pis tiens, tant que j'y suis, je préconise même un lavage à la main pour le chiffon seul (vu qu'un caleçon n'a pas franchement apprécié le transfert de graisse qui s'est opéré dans la machine. Mais bon remarquez, je préfère encore ça qu'un dépôt de goudron sur ma chemise de travail…).

Alors même si j'ai ma propre opinion sur l'argument " vert ", restons prudents, et disons simplement que ce volet écologie demande à être approfondi…

Frédéric Ponsard : Absolument d'accord !

Si je devais émettre un avis purement personnel, je dirais tout d'abord et qu'objectivement, le produit fonctionne bien globalement (mais en fait comme grosso modo tous les autres références du marché soit dit en passant !).

Frédéric Ponsard : Je pense alors que vous n'avez ou pas " tout " essayé, ou pas vu la réelle différence d'usage, de résultat.

Et fait tout en une seule application, ce qui est déjà appréciable à la base.

Frédéric Ponsard : Là je suis ok avec Baloo.

Par contre, il me semble plus indiqué d'une part pour les voitures (j'ai fait un test sur ma 206, et là, l'utilisation des lingettes s'est révélée être beaucoup plus pertinente), et pour les petits travaux de nettoyage express.

Frédéric Ponsard : Ce qui est en totale contradiction puisque Vulcanet créée au préalable pour " l'auto " a été accaparée par la grande majorité des motards qui lui trouve l'efficacité, la simplicité, la rapidité.

Typiquement, selon moi, il rendra service à des scootards ou motards urbains, ne disposant pas de temps et de moyens matériels nécessaires à un lavage traditionnel à l'eau.

Frédéric Ponsard : Faux car ceux-ci (malheureusement ne sont pas méticuleux, la bécane servant souvent pour " bosser " !)

Bref, pour le genre de lavage qu'on fait le dimanche matin sur son bout de trottoir ou dans son parking, sur le scoot avant de repartir le lundi, comme ça, vite fait, histoire de ….

Il servira beaucoup aussi pour les professionnels de la vente (auto comme moto), lorsque ceux-ci voudront entretenir rapidement et sans effort la présentation impeccable de leurs modèles dans leurs salons d'exposition.

Frédéric Ponsard : Exact.

Par contre, nul doute que les motards méticuleux passeront leur chemin, à moins qu'ils n'utilisent judicieusement ces lingettes là où elles sont à mon humble avis les plus efficaces, c'est-à-dire comme dispositif de finition sur des endroits bien accessibles : sur les jantes, les freins et la selle, et comme simple produit de lustrage pour le carénage.

Frédéric Ponsard : Baloo se trompe totalement dans ses conclusions, c'est tout l'inverse.

Avant de clôturer ce CR, j'aimerais partager avec vous quelques petits tuyaux glanés au fil du temps, soit par le biais de ma propre expérience, soit par le biais de conseils de professionnels de la mécanique, ou encore sur des sites Internet dans des forums de discussion.

- Alors récapitulons -

- Les -

- Les -

- Efficace sur la poussière, les graisses, les goudrons (sous condition). - Se justifie parfaitement sur les jantes, les disques de frein, les plastiques peints ou non, la selle. - Assez efficace sur les parties métalliques (sous condition). - Dépose de manière certaine un film protecteur. - Produit " tout-en-un ". - Produit pas si cher dans l'absolu. - Ne nécessite pas d'eau, utilisable partout.

- Inconvénient n°1 : ne permet pas de nettoyer tous les recoins de la machine. - Découpage des lingettes à revoir, et lingettes qui boulochent. Frédéric Ponsard : C'est fait. - Efficacité sur les insectes à améliorer (mais alors vraiment beaucoup). Frédéric Ponsard : Faux. Mauvaise utilisation. Nous devons revoir le mode d'emploi, peut-être. - Pas top sur la protection de réservoir. - Oubliez les projections boueuses, et restez à l'eau claire ! (Hips !…) Frédéric Ponsard : Pas juste. - Argument écolo objectivement peu convaincant. Frédéric Ponsard : Il n'y en a pas. - Danger pour la santé si mains non protégées ? Frédéric Ponsard : NON - Réseau de distribution encore à développer. Frédéric Ponsard : 900 points de vente en 1 an ½ !!!.

- Conclusion -

Alors dans un esprit constructif, et pour contribuer à faire avancer la charrue comme on dit, voici quelques suggestions pour Monsieur Vulcanet. Tout d'abord, essayez de mettre sur le marché une gamme spécifique motos : en effet, je persiste à croire que pour ce genre d'engin, le support proposé n'est pas adapté. Plutôt que des lingettes, pourquoi ne pas faire comme tout le monde et proposer le produit en pulvérisateur type pistolet ?

Frédéric Ponsard : Mille fois non !!! Pour rayer ????

Comme il est déjà très puissant et efficace, il ne serait pas nécessaire d'en utiliser beaucoup, ce qui impliquerait de régler le débit de pulvérisation à des doses très faibles (argument de vente).

De même, vous pourriez aussi adapter le support chiffon micro-fibres à la petitesse des recoins et des anfractuosités que l'on trouve sur une moto. Pourquoi alors ne pas le proposer sous la forme d'une petite brosse télescopique et inclinable, genre un truc du genre " Swiffer " ? Et tant que vous y êtes, faites des recharges de produit (moins chères que le dispositif tout entier), proposez à la vente le chiffon seul, ce qui évitera d'avoir à le racheter systématiquement une fois la boîte de lingettes épuisée, et proposez d'une manière générale des emballages issus du recyclage, pour être en accord avec votre slogan.

Frédéric Ponsard : Voir notre nouvelle boîte…

Et par pitié, et là ce sont les tripes qui vont parler, donc je vais être assez direct : en matière d'argument " sauvons la planète ", arrêtez de nous prendre pour des gogos !!!! Si ce n'est pas déjà fait, proposez une véritable formulation écologique du produit, et labellisez-vous une bonne fois pour toutes, pour que la démarche soit sans ambiguïté dans l'esprit du consommateur.

Frédéric Ponsard : Un label " écolo " qui garantit être biodégradable à 70% alors que nous le sommes à plus de 90% !!!!

Voilà, c'est à peu près tout. Je termine encore une fois, chers lecteurs, en vous remémorant mes propos du début de CR : je ne suis qu'un simple amateur qui s'amuse sur son dimanche à relater son expérience de lavage sur un produit en particulier. Je ne suis en aucun cas un scientifique ou un professionnel équipé pour vous sortir une vérité de ses flacons. Alors dans tous les cas, étudiez les essais de la presse spécialisée, ou faites-vous votre propre opinion en testant par vous-même, parce que rien ne vaut encore sa propre expérience…

Et par pitié, faites comme vous voulez, mais nettoyez-moi un peu vos machines siouplaît !!!

@ + Baloo

- Le Contre Essai du Taz -

Houlà, mon essai sera plus succinct que celui-ci, qui est complet et objectif.

Pour avoir aussi assisté, lors du Festival de la Moto sur Vincennes, à la démonstration du produit sur ma moto qui était exposée avec ma remorque, j'avais été emballé de suite. Et je l'ai acheté immédiatement, étant en amont utilisateur de polish G27. Je me suis dit que la formule lingette pouvait être la solution pour mes nettoyages rapides entre deux gros lavages.

Alors déjà, la météo très " clémente " de cet hiver avec sa neige, sa gadoue et autres m'a facilité l'essai. Une fois ma moto bien crade et totalement prête à se faire nettoyer à sec avec ce produit, je me lance.

Avant

Une, deux, trois, quatre, cinq lingettes m'auront été nécessaires à faire ma Moto, jantes comprises. Pour une première, j'en suis totalement satisfait.

Frédéric Ponsard : Il faut chercher à être " radin " et on y arrive à 2/3 lingettes… Et c'est le fabricant qui vous pousse à l'économie ! un comble !!

Pour un nettoyage intermédiaire entre les gros où vous nettoyez votre chaîne, où vous retirez toutes les graisses qui trainent partout, où vous tombez le carénage pour faire l'intérieur (ce que je fais au moins une fois par an), hé bien ce produit est tout à fait efficace.

Après

Je reste sur mon impression de base, ce PRODUIT EST AU TOP, quand vous savez comment vous devez l'utiliser.

Frédéric Ponsard : Exact, c'est en forgeant qu'on devient forgeron, en Vulcanetant qu'on devient un expert Vulcanet.

Ce que je veux dire, c'est qu'il faut bien intégrer que c'est un produit intermédiaire pour les périodes ou vous avez envie de garder votre moto propre, ou quand vous n'avez pas le temps, ou entre deux averses, etc…

Je lui reprocherai un truc, après avoir fait le test sur ma voiture, le bouchon se referme mal.

Frédéric Ponsard : Exact et modifié sur dernières boîtes, à vis.

Après réouverture, les deux premières lingettes sont moins imbibées, voir légèrement desséchées. Pas top, où je rejoins Baloo, l'ouverture est à revoir, la prédécoupe entre chaque lingette aussi.

Frédéric Ponsard : C'est fait.

- Pour Taz -

- Les -	- Les -
- Produit " tout-en-un ". - Ne nécessite pas d'eau, utilisable partout. - Efficace sur la graisse. - Top sur les jantes. - Correct sur projections boueuses.	- Découpage des lingettes à revoir. - Bouchon de fermeture de la boite à revoir. - Argument écolo objectivement peu convaincant. - Réseau de distribution encore à développer. - Voir avec les revendeurs afin qu'ils pratiquent des prix raisonnables à la revente.

- Conclusion -

En conclusion, le produit est un tout-en-un qui s'adapte parfaitement à un usage complémentaire entre chacun des gros nettoyages annuels. Quand vous n'avez pas d'eau, le temps d'aller aux lavages, il est là. Le coût de chaque nettoyage est correct au vu du temps gagné. Pour en finir, le chiffon de polishage est bien vu aussi.

MAIS MONSIEUR VULCANET REVOYEZ VOTRE SYSTEME DE BOUCHON SVP. Et revoyez également votre réseau de distributeurs et demandez à vos revendeurs de pratiquer des prix identiques à celui du salon, car le peu de fois ou je l'ai trouvé dans le commerce, il était trop cher.

Pour tous ceux qui nous ont lu, faites l'expérience VULCANET, vous ne serez pas déçus.

Frédéric Ponsard : Merci pour ce long bavardage et essai très constructif car directement issu d'utilisateurs.

- Epilogue -

- Le -

Comme d'habitude, nos essais ne se limitent pas à un papier et basta. Le jour ou tel ou tel produit évolue, il est normal que l'on vous signale par écrit ce qui a changé. Comme l'a annoncé Vulcanet, ils ont revu leur système de fermeture, qui en devient bluffant, car aujourd'hui à système à vis de très bonne facture. Ils déclarent, après cette avancée à nos yeux plus que suffisante, qu'ils vont encore aller plus loin sur celui-ci. Que demander de plus ? En dehors de ça, voici leur nouveau présentoir et packaging. Le noir va bien au produit et la marque, leur souci du détail est agréable. Merci à eux aussi de nous avoir offert une boite et 3 micro-fibres, dont une revient à Baloo pour son 888 Strada (note de Baloo: merci !)