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Les aventures de Baloo a
L'Ace Cafe de Londres Il y a comme ça des balades qui marquent plus que d'autres, plus attendues, plus riches, plus intenses, plus longues, plus dépaysantes, plus tout quoi Celle de l'Ace en faisait partie. Tout d'abord, " l'Ace Cafe ", c'est quoi-qu'est-ce ???? Pour les plus ignorants d'entre vous (distribution gratos de bonnets d'âne à la prochaine soirée du club, bande de cancres !!!!), l'Ace Café est un endroit mythique de la moto, une entité de légende qui a largement dépassé les frontières britanniques pour imposer sa mythologie auprès de millions de motards à travers le monde, gravant dans la perception et l'imaginaire collectif une certaine idée de la planète moto, faite de rébellion et d'opposition à l'ordre établi, de sensations et de danger, de jeunesse exubérante, de rock-and-roll, et de " blousons noirs " (laquelle, dans une large mesure, perdure encore beaucoup aujourd'hui). Ce simple " bar à motards " cristallise en lui toute une panoplie d'aspects le rendant unique dans l'univers du deux-roues. Certes, tout autour du globe, de nombreux rendez-vous sont considérés comme incontournables, qu'il s'agisse de rendez-vous sportifs sur circuit (les 24H et le Bol d'Or, le moto GP, Macao, Indianapolis ) ou sur route (le TT, l'Ulster GP) ou encore de rassemblements dédiés à un style de moto ou à une marque en particulier (Sturgis, Daytona, Ocherchleben, Ducati Days .), ou de rassemblements dédiés à la moto classique (Coupes Moto Légendes, Biker's Classics de Spa ) ou même encore d'hivernales de légende (Krystall Ralye, Elephants ) Bref, chacun de ces rendez-vous comporte en lui un aspect particulier, qu'il soit sportif, culturel, historique ou tout simplement portant sur une certaine idée de " l'authenticité " motarde. Pourtant, il n'y a guère d'endroits autant que l'Ace qui puissent véhiculer une telle symbolique (y compris chez les non-motards), et qui représentent un tel " tout ". Ce lieu est en effet chargé de plein d'aspects différents et pourtant complémentaires qui le rendent unique et éternel. Bref, pour les non-initiés, un peu d'histoire s'impose : L'Ace Café a été construit initialement en 1938 (les plus matheux d'entre vous auront remarqué que ça fait 70 ans tout juste : c'est pas pour rien qu'on y est allés cette année !!!!!) en tant que café, heu, on va dire de " café de nationale ", pour offrir de la restauration à tout le trafic qui passait par là, notamment les routiers et les motards qui appréciaient l'ouverture 24H/24, ainsi que la présence de l'établissement juste aux abords d'une nouvelle route de jonction rapide vers Londres. En 1939, une station service fut ouverte, incluant des services de réparation rapide, de dépannage et de nettoyage, ainsi qu'une boutique d'exposition (on a rien inventé depuis !). Durant la deuxième guerre mondiale, le bâtiment fut sérieusement endommagé pendant un raid aérien, obligeant à le reconstruire presque en totalité en 1949, le tout avec des équipements et des aménagements ultra modernes pour l'époque. L'accroissement du trafic d'après-guerre et la montée en puissance du phénomène " teenage " permit l'éclosion de ce qu'on appela alors les " ton-up-boys ", en référence au " Ton " terme signifiant une vitesse au-delà de 100 miles/h. L'industrie moto britannique des années 50 et 60 était alors à son apogée, et avec elle le " Rock-and-Roll ". Interdit de diffusion sur les radios, les seuls endroits où il pouvait être écouté étaient les foires et dans les juke-boxes des cafés routiers. L'Ace devint l'endroit où se rencontrer, prendre une tasse de thé, arranger des courses (bien souvent vers d'autres cafés ou vers les côtes de la Manche), ou plus simplement pour amener sa bécane. Les gens venaient pour écouter le juke-box, certains par ailleurs profitant du lieu pour jouer en tant que groupes musicaux. De cette puissante fusion entre les motos et le rock sont nées les légendaires courses de records (ou " courses contre le disque "), qui consistaient à mettre une pièce dans le juke-box, enfourcher sa moto et partir pour une chevauchée fantastique d'environ 3 miles et demi, laquelle devait obligatoirement voir le retour de l'homme et de la machine (si possible les deux en même temps .) avant la fin du 45 tours (quelle saines activités ils avaient en ce temps-là !!). L'Ace, avec sa combinaison unique de motos, de vitesse et de rock, a été la rampe de lancement de toute une tripotée de coureurs et de groupes célèbres (comme par exemple les " Scorpions "). Bien entendu, les tabloïds se délectaient d'articles incendiaires qui dépeignaient ces cafés comme des endroits où les gens décents n'allaient surtout pas, soit par rejet primaire de cette culture considérée comme marginale et dangereuse, soit en réaction plus objective au fait que de nombreuses courses se sont terminées de manière tragique. La jeunesse à moto de cette époque, toute de cuir noire vêtue, fut à l'origine de ce qui s'appela le " cafe-racer ", moto sur base d'anglaises mélangées (généralement un moteur Triumph dans un cadre de Norton afin d'obtenir alors un " Triton ") dite " bitza " pour " bits of " (" des morceaux de "), tunée comme il se doit (comme on dit aujourd'hui) à peu de frais et allégée au maximum afin d'aller le plus vite possible sur le parcours imposé. Des changements dans l'ordre social, la croissance du marché de la voiture au détriment de celui de la moto ainsi que l'expansion du réseau routier autour de Londres mirent fin au fonctionnement de l'Ace en 1969. Après sa fermeture, le bâtiment fut utilisé comme poste d'essence, librairie et boutique de pneus. En 1994, sous l'impulsion de Mark Wilsmore, une grande réunion fut organisée en l'honneur de l'anniversaire des 25 ans de la fermeture de l'endroit. C'est au cours de cet événement et de ceux qui suivirent que fut imaginée la réouverture de l'Ace. Avec le soutient des médias, d'autres moto-clubs, et du " Ace Cafe London Club " tout juste créé, il fut possible d'amasser l'argent nécessaire à l'achat et à la remise en état de l'Ace, et ce dans le respect absolu de son esprit, de son intégrité, de son ambiance et de son aspect. Ainsi, une icône est réapparue, pour la plus grande joie des fanatiques de cafe-racers. Aujourd'hui, l'entreprise prospère avec la mode du " vintage " et des motos classiques. Chaque année, des milliers d'enthousiastes entreprennent le pèlerinage depuis le monde entier pour savourer le plaisir de se retrouver dans le berceau de la culture rock et motarde. Voila, vous comprenez pourquoi en tant qu'amateurs de motos anciennes, ça m'a vraiment fait tout drôle de me retrouver là au beau milieu de ce lieu de légende, entouré de bécanes comme à la grande époque, toutes en chromes, acier, alu et cuir Des année que je voyais tout ça en photo dans la presse spécialisée, et voilà que j'y étais enfin !!! Bon, pour pinailler, je dirais qu'il va falloir remettre le couvert à une prochaine édition, parce que je compte bien y revenir avec un cafe-racer digne de ce nom ! Tiens, en parlant de bécanes anciennes, il y a un autre endroit où vous devrez impérativement aller : c'est le musée de la moto de Londres, qui d'ailleurs se trouve pas très loin de l'Ace. Un lieu assez étrange de prime abord, pas le genre d'endroit que l'on supposerait. Il faut dire que le bâtiment ne paie pas de mine, d'apparence assez quelconque avec ses vieilles briques défraîchies et son parking presque en forme de terrain vague. Pourtant, cet endroit est une vraie caverne d'Ali-Baba, avec des trésors alignés comme à la parade, à 100% d'origine britannique. Des machines exceptionnelles par leur rareté, des curiosités uniques au monde, des protos d'usine partout la vache N'importe quel amateur de mécanique ne peut que se décrocher la mâchoire devant un tel spectacle. L'accueil est génial, avec le personnel du musée qui vous garde vos casques et sacs, et qui se met en quatre pour vous renseigner du moment qu'il estime que vous en valez la peine !! En effet, la technique est simple : se mettre dans un coin pendant les premières minutes, observer le visiteur pour savoir s'il peut être considéré comme un vrai passionné ou comme un simple visiteur lambda, puis, dans le premier cas, se lever et lui donner tous son temps durant l'intégralité de la visite. Etant donné que nous avons été positionnés dans la bonne case dès le départ, nos hôtes (y compris le propriétaire du musée en personne) nous ont abreuvés de détails et d'anecdotes qui ont contribué à nous faire prendre pleinement conscience de la valeur de ce que nous avions sous les yeux. Ouf Nous avions prévu de nous rendre chez " Victory ", magasin qui vend des vieilles pétoires et surtout des équipements et fringues rétro qui vont bien. Le prospectus comme le site internet consulté dans la semaine avant le départ indiquaient une ouverture le dimanche, mais c'est une belle muraille métallique qui nous attendait à notre arrivée. J'aurai dû téléphoner Vexé qu'il était le Ricounet, hou là-là Bon, bah comme ça on le saura pour la suite On s'est rattrapés juste à côté sur " Camden Town ", en gros les puces de Londres, mais en version bien plus délurée et tendance que leur homologue parisienne. Un truc de malade, une autre planète où l'on trouve de tout et plus encore, et où la jeunesse branchée et créative vient faire ses emplettes au milieu de milliers d'autres " fashion victims " dans une ambiance à la fois délurée et bon enfant. En comparaison, Dieu que ça roupille en France !!!! Par contre, pour ceux qui veulent voyager dans Londres, un conseil, tentez la marche à pied ou les transports en commun ! Parce que franchement, la bagnole ou la bécane dans cette ville, c'est l'enfer ! En comparaison, notre capitale fait figure de gentille petite ville de province. Déjà c'est gigantesque, les rues forment un vrai dédalle alambiqué, mal indiqué, où les panneaux soit brillent par leur absence soit vous sautent à la figure au dernier moment (y compris pour les lieux les plus importants), où le sens de la circulation se fait bien entendu de l'autre côté de la chaussée, où les nids de poule succèdent aux raccords de bitume foireux, où les feux verts passent du vert au rouge en moins de deux, où il n'y pas de place pour s'arrêter correctement pour lire une carte ou stationner, et où enfin la circulation est digne d'une mégalopole asiatique Tout ça pour dire que mener un groupe dans ces conditions quand on ne connaît pas la route, c'est pas du gâteau je peux vous le dire J'en profite par ailleurs pour présenter mes excuses au reste du groupe pour mes changements de direction de dernière minute, paraît que c'était flippant de me suivre Désolé les mecs, c'est le métier qui rentre Heureusement qu'on avait Seb' avec nous, car son GPS avec carte d'Europe intégrée nous aura été d'un grand secours ! Et quand en plus les passants à qui vous demandez de l'aide s'enfuient à toutes jambes en vous voyant vous arrêter près d'eux, y'a de quoi devenir un peu chèvre . Tiens, les rossbeefs, parlons-en un peu justement Paraît que nous autres parigots on est pas très accueillants avec les étrangers. Ben de ce côté-ci du " channel ", y'a aussi des progrès à faire Quand j'y pense, le meilleur nous a été accordé soit par des motards c'est-à-dire des gens de notre milieu (même s'ils ont la sale habitude de ne jamais répondre au petit salut qu'on leur offre), soit par des travailleurs étrangers, soit par des anglais eux-mêmes issus de l'immigration (indienne notamment). C'est quand même un comble Mention spéciale au directeur de l'hôtel qui nous a offert le parking gratos ainsi qu'à tout le personnel de l'établissement (le Ramada d'Ealing), aux petits soins avec nous durant tout notre séjour. Et le carton rouge du jour est attribué à à la bleusaille locale. Pfiou Je savais que l'Angleterre était un pays anglo-saxon, donc foncièrement orienté sur le respect de l'ordre et de la loi, mais alors là on a été servis . Bon, ça a commencé au Shuttle côté français par cette bouffonne de douanière avec son air de porte de prison dans son aquarium délavé (change de taf ma vieille ou tire-toi une balle mais fait quelque chose !!!!!). Pis ça s'est poursuivi avec les agents de sécurité au Millennium (sorte de CNIT local) avec leur installation de contrôle digne d'un aéroport international, lequel a commencé a biper dans tous les sens quand je suis passé avec ma sacoche de réservoir dans laquelle se trouvait mon " Letherman ", sorte d'outil multi-fonctions doté d'une lame de couteau. Séance de morale par l'agent m'expliquant que je risquais la taule suite aux nouvelles lois entrées en vigueur après l'assassinat tout récent des deux jeunes étudiants français. Bonjour paranoïa !!! Va-t'il falloir un jour se menotter soi-même pour circuler dans la rue en sortant de chez soi ?????? On continue les réjouissances avec ce qui a été probablement le pinacle du délire sécuritaire anglais : l'épisode du parking moto et de la remorque de Seb. En fait, on a voulu aller voir la grande roue installée sur les bords de la Tamise. Et le problème, c'est qu'il y avait carrément pas de place du tout pour stationner. Déjà que pour nos motos ça posait problème, pour Seb et sa grosse remorque, c'était presque mission impossible. On a commencé par la mettre entre un trottoir, un gros pot en béton et une barrière, là où elle ne gênait pas la circulation. Seul problème, cet emplacement était situé au tout début d'une rue privative. A ce détail près que de toute manière, privative ou pas, vu l'emplacement complètement étriqué que nous avons utilisé, aucune bagnole n'aurait été en mesure de s'y mettre. Un vigile du bâtiment juste à côté nous a regardés parquer la bécane plus la remorque tant bien que mal (on y est allés en la soulevant à bout de bras !), puis, quand elle était enfin en place, est sournoisement sorti de son bureau pour nous demander de la virer de là. Enfoiré va Je le répète, elle n'emmerdait personne, mais là-bas voyez-vous, un principe est un principe. Point-barre. Donc Seb l'a déplacée sur le trottoir d'en face, puis à la réflexion, nous l'avons parquée sur un autre bout de bitume, dans un angle droit entre deux murs, là où nous pensions qu'il était impossible que l'on nous dise quoi que ce soit. Enfin attablés à une table de restaurant, le temps s'est écoulé, jusqu'à ce que par miracle Seb aie la bonne idée de se lever de table pour regarder dans la direction de sa bécane. Et là surprise, la file d'attente de la grande roue juste à côté avait disparue, et il y avait toute une ribambelle de flics qui tournaient autour de la machine et de son attelage. Sortie version express du resto pour aller à la rencontre des bobbies, lesquels nous ont alors expliqué sans ménagement que nous étions fous de laisser un coffre fermé à côté d'un site touristique, qu'on pouvait y mettre une bombe, et qu'ils avaient été à deux doigts de faire exploser la remorque par sécurité (note en passant : moi je veux bien, mais alors dans ce cas pourquoi ne pas interdire aussi toutes les caisses qui stationnaient à peine à quelques mètres de là ??? Elles avaient pas des coffres elles aussi ???). Une bagnole de police est arrivée en trombe, toutes sirènes hurlantes, et une fliquette haute comme trois pommes est sortie de là avec son collègue juste à côté d'elle. Punaise, agressive comme pas possible la minette Rétrospectivement, j'en reviens pas de la scène Encore un peu et c'était le passage des menottes avec conduite au trou, le bouclage complet du quartier, les unités de déminage et d'intervention, et les hélicos des médias en survol au-dessus de la zone avec passage en direct à la TV en édition spéciale Peut-être même que le 1er ministre et tout le gouvernement auraient été emmenés de force dans leur abri anti-atomique, on ne sait jamais, une fois la déclaration de Scotland Yard de nos liens présumés avec Al-Quaïda Je vous l'accorde, c'est clair qu'on avait vachement l'air de barbus hystériques et fanatisés Moi les enfants je vous le dis tout net : ON A CARREMENT ETE A DEUX DOIGTS DE L'INCIDENT DIPLOMATIQUE !!!! Soûlés par autant d'agitation et d'agressivité, on a finalement pu trouver une zone de parking correcte. Et c'est pas encore le mot de la fin ! Le parking à côté des puces a lui aussi été un pur moment d'extase. Arrivés à une aire de stationnement réservée aux deux-roues quasiment pleine, nous nous sommes garés à l'intérieur de la zone délimitée par un trait jaune sur le sol, ma Prunelle dépassant tout juste de 30 centimètres (sans mentir !) pour cause de manque de place. Ceci dit, désolé de me répéter mais cela ne posait strictement aucun problème de circulation tant pour les voitures que pour les piétons. C'est simple, la 1ère bagnole se trouvait à 7 mètres et l'entrée d'une résidence privée à au moins 2.50 m pour pas dire 3 mètres. Y'avait tellement de place partout dans cette foutue rue qu'un 38 tonnes aurait pu manoeuvrer ! Echaudé par l'événement du matin, je suis allé voir par précaution un agent de circulation qui passait par là pour le prévenir que ma machine dépassait légèrement de la zone jaune par manque de place. Et que croyez-vous qu'il me dit ? Je vous le donne en mille : " Non, non, non, vous allez me déplacez tout ça ! Vous êtes en dehors de la zone et si vous deviez le rester votre machine sera enlevée ! ". Ah putain mais c'est pas vrai Encore un petit robot bien zélé qui nous fait sa p'tite crise d'autorité Houla-la-la-la, mais c'est que Môssieur a jouit intensément de son petit pouvoir à se branler l'ego comme il l'a fait sur des touristes innocents Encore un avec ses illères autour des yeux qui prend son pied à faire appliquer la loi dans toute son imbécillité Alors bah on a pas eu d'autre choix que de jouer pendant cinq bonnes minutes aux déménageurs bretons pour bouger les bécanes à la main (et pas seulement les nôtres) afin que tout rentre au chausse-pied et au millimètre près s'il vous plaît J'vous jure moi je sais pas comment font les motards londoniens Sûr qu'ils méritent la palme de l'abnégation et du courage !! Pis aller tiens, juste pour le plaisir de râler, une petite dernière : le gu-gus à la frontière. On était à Folkstone en train de passer le " check-point " qui nous menait vers l'entrée du Shuttle quand un agent de contrôle nous a demandé de remettre nos casques en vous voyant passer. On avait fait l'effort de les enlever pour qu'ils puissent contrôler nos identités plus facilement, et lui nous a demandé sur un ton assez désagréable de les remettre ! De toute manière, vu à quel point la file qui avançait vers le train était bondée, on devait faire du 2 à l'heure à tout péter . Pitoyable et pathétique No comment Mine de rien, heureusement qu'on avait un groupe soudé pour s'entraider dans toutes les situations, que ce soit pour les directions à prendre, la gestion des activités ou celle du stationnement. J'ai beau me démerder en anglais, dès qu'il y a un voyage à faire dans un pays étranger, il y a forcément des difficultés auxquelles on doit faire face. Sur le coup c'est vrai que c'est pénible, mais en même temps ça fait des anecdotes à raconter, et ça permet de capitaliser sur de l'expérience pour les autres balades à venir. En tout cas moi je sais ce que je vais demander au Père-Noêl cette année : un GPS !!! M'évitera de tourner en rond comme un abruti dans des coins que je connais pas Merci à toute l'équipe de m'avoir accompagné lors de cette épopée, parce que c'était vachement plus drôle que d'y aller tout seul. Merci au Taz d'avoir partagé sa longue expérience d'organisateur avec moi, à Del pour sa patience lors ma conduite chaotique dans l'enfer londonien, et au Drago Team pour l'aide avec le GPS. Sans eux je crois bien qu'on aurait passé la nuit sous un pont à force de se perdre !!!! @ + Baloo |
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