En ce début de Saison 2008 |
Le Salon Motos
Légendes 2007
Dans mon agenda, j’ai l’habitude de noter toutes sortes de choses : mes RDV professionnels, mes tâches de travail à faire le lendemain ou le surlendemain, mes horaires de réveil en fonction du profil de la journée à venir, mes courses à faire, les numéros des personnes à recontacter à telle ou telle heure, mes sorties à venir …. etc … etc … Bref, toutes mes activités et pense-bêtes pour les jours et semaines à venir. Mais si il y a bien une chose que je note scrupuleusement et avec délectation, ce sont toutes mes activités liées à la bécane, et parmi celles-ci, je mets une mention toute particulière aux sorties avec le club et aux salons moto. Là, c’est du domaine du quasi-sacré. Hors de question que quoi que ce soit vienne annuler ou ne serait-ce que perturber ce genre de gourmandise …
Et le week-end dernier, il y en avait une de bonne, de friandise : le Salon Moto Légendes au Parc Floral de Vincennes !!!
Me
voilà donc comme tous les ans fidèle au poste, le vendredi soir dans une
file d’attente froide, humide, et longue comme un jour sans pain. Par chance,
ça avance quand même pas trop mal. Dans ma poche, le précieux sésame (ma
carte d’adhérent de la Mutuelle) qui me permettra de faire quelques économies
pour deux entrées, et de finir la file sur la rangée destinée aux entreprises
partenaires de l’événement. Autant de temps de gagné…
Je
commence le salon par le petit hall qui jouxte l’entrée, réservé aux vieilles
motos françaises et aux clubs spécialisés afférents. Le concept de ce hall,
inauguré lors de l’édition de l’année dernière, a manifestement été reconduit.
Cela permet une entrée en la matière, en admirant la production française,
assez tournée vers les machines d’avant-guerre ainsi que les petites cylindrées.
On sort ensuite de ce hall pour passer en extérieur où l’on trouve une sorte de casse moto, avec des machines dans leur jus comme on dit. Méfiance tout de même, car il faut bien analyser ce qui est proposé, histoire de ne pas se retrouver avec une machine non homologable ou affectée d’un vice caché.
On
file directement sur le stand de la Mutuelle, histoire de dire un petit
bonjour sur place aux connaissances du Taz, et
de déposer nos sacs. On commence à arpenter les allées lorsque nous tombons
sur un couple que semble connaître Bruno. Il s’agit en effet du gérant du
Hein Gericke de Bastille (lequel
propose pour les étourdis qui l’auraient oublié des réductions pour les
membres du MCP).
Un : se tirer en douce quand tout le monde a le dos tourné. Mais bon, ça fait mauvais genre, style pov’ mec associable et tout et tout…. Pabô-pabon.
Deux : penser très très fort à la poupée Barbie qu’on vous a collé y’a pas trois jours comme camarade de bureau suite à la réorg’ du service… Ouais ouais la p’tite poulette blondinette qui vous fait grimper le testostéromètre en flèche avec ses courbes affriolantes, ses lèvres pulpeuses et ses effluves de caramel. Rrrrhhââââaaaa…haaaaaaa…..Mais bon, problème, arrive forcément un moment où la conversation vient vers vous. Alors bien sûr on vous pose une question, donc tout le monde vous regarde, vous qui êtes dans la stratosphère de vos pensées blasphématoires, avec un air de parfait benêt. Et là forcément, vous faites une réponse de gros goyot qui tombe à plat, genre complètement à côté de la plaque. Alors là l’atterrissage est dur, avec un grand moment de solitude à la clé. Donc, pas bon.
Trois : Intervenir finement dans la conversation pile-poil entre la phrase « Il s’est vautré comme un bourrin, paraît qu’il avait les tripes à l’air » et « Ouais j’sais j’tais là, il avait les bras et jambes comme un jeu de mikado » en suggérant que s’il vous plaît, et que c’est pas pour embêter mais qu’il se fait un peu tard, et que vu que les agents d’entretien vont bientôt passer l’aspiro et commencer à vider les allées, bah ce serait p’têt bien qu’on s’active un petit peu histoire de voire kêk’chose et faire quelques tirages vu l’prix qu’on a payé, hein qu’esse z’en pensez ? Hummmm ???? Et face à la gêne provoquée par cette remarque pertinente, vos interlocuteurs vous sortirons : « Ah ouais merde, désolé, oh put…,j’ai pas vu l’heure, …zut c’est vrai, heu…bon écoute pour me faire pardonner, la prochaine fois, heuuu….b…bah tiens j’t’offrirai un café ! » (!!!!!!!!!!)
A
vot’bon choix m’sieurs dames !!!
Mais
bon qu’est-ce que je disais moi déjà ??? Ah oui, Bruno et ses pauses
café….
Alors
bon, tout ça pour dire, heureusement qu’on a pas rencontré 150 personnes
comme au Mondial du 2 roues. Bruno connait tout le monde, pour exemple
sur ce salon : Pierre Vedel, Bidau, Des journaleux de pas mal de canards,
etc ......
Moi
perso, c’est le Nutella…sans compter tout le reste !
(glaces quatre saveurs Haagen-Daaz,
crème de cassis, sirop d’orgeat, crème de marrons, rochers Suchard,
confiture coco, yaourts Grand-Mère etc…etc..).
Mouais, mal parti pour mon régime…
Hem, mais bon je m’égare ….
Juste
pour faire plaisir au Taz et Alphonse-Pastamob
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Réflexion
faite, le salon n’était pas franchement glop-glop cette année. En effet les stands des constructeurs
officiels n’étaient pas là, ou tout du moins des concessionnaires importants
capables de présenter officiellement les modèles néo-rétro qui fleurissent
actuellement dans les gammes des constructeurs. Dommage… Tout semblait un
peu plus brouillon cette année, mais peut-être en ce qui me concerne n’était-ce
qu’une impression de déjà-vu, étant donné le nombre de fois, année après
année, que j’arpente les allées de cet événement. Après la triste impression
suscitée par le Mondial du 2 Roues, les temps seraient-ils durs pour les
professionnels de la moto ? On verra bien les chiffres de fréquentation
de ce salon pour en juger.
Une
dernière juste pour le Taz
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