Coin des potes - 2006

Retrouver le CR - Reportage de notre
Balade des Montagnes Livradoises

Par Solo Solo - Copyright © Moto Club Des Potes

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Je vais vous conter ma vision personelle de la balade 2006 du 14 juillet qu'on appelle désormais la Livradoise gravillonnée ! Nous remercions chaleureusement la DDE de l'Allier pour ses efforts tenaces : mettre du gravillon sur toutes les routes viroleuses de montagne agace quelque peu le motard qui cherche à claquer un chrono loin des nationales encombrées de camping cars et parsemées de boîtes à images !

Revenons à mes préparatifs de départ ! J'ai décidé d'utiliser ma Transalp pour fêter notre demie décade de vie commune, la moitié de la circonférence de la terre ensemble. Je cherchais d'ailleurs à lui donner un nom comme à la plupart de mes motos. Le Bol d'Or s'appelait « Mad run », le XJ s'appelle B52 depuis la fameuse balade du Touquet. Je pense que je pourrais vous donner le patronyme de ma meule à la fin de ce CR.

Le vendredi précédent mon départ, je me posais des questions sur la tenue de route louvoyante et les grognements qu'elle émettait parfois. De retour nocturne « d'une chouille » avec des potes, je déambulais en nocturne le long des voies ferrées à Saint Pierrre des Corps. Je mis sur le dos du breuvage de Bacchus les trajectoires approximatives. Pourtant loin d'un fort état d'imprégnation, je maudissais les régimes draconiens qui me fragilise face aux assauts des agapes rabelaisiennes!

Le lendemain, j' entrepris d'éclaircir le mystère:soit le Solo tient le vin comme une amphore tombée du quai, soit la moto est bonne à jeter ! Justement, nul besoin de s'en cacher, on ne jette rien chez moi !

Déjà proche des 75 000 bornes, le vétouine a repris vie suite à des pannes que mes prédécesseurs considéraient comme irrémédiable ! D'où un prix d'achat modeste ! Nous avons pris un malin plaisir à relancer la carrière de véhicule dont personne ne voulait ! Un petit coup de soudure ou un marbre et hop, vogue l'esquif !

Rassurez- vous, ce coup-ci, je n'ai pas ressoudé le cadre à l'arc, c'était le roulement arrière qui crachait ses billes, ça n'aime pas les routes salées hivernales ! Pour éviter d'avoir une chaussette façon Olaf-dans-le-Morvan, je monte un « pont de pierre » à l'arrière avant que la toile du matelas apparaisse !

Je pars donc le 13 juillet, à la fraîche. Je dois être à Vichy à 18h, j'ai donc le temps de musarder par le réseau secondaire et c'est ma seconde nature, je branche le pilotage automatique.

Le Solo s'éloigne de sa cité et il sent ses petites épines qui le démangent. Le hérisson n'aime pas trop le goudron fondu, alors il suit les routes ombragées, il connait bien les petits ruisseaux raffréchissants et quitte à faire la route, autant prendre le temps de faire quelques clichés pour illustrer en partie l'épopée bruyante de « l'homme à la moto », celui qui traversait le pays comme un boulet de canon, comme dans la chanson de la môme Piaf !

Jamais l'expression « tirer à boulet rouge » n'a eu autant de relief depuis quelques temps, alors je vous livre quelques pistes, mes sources d'inspiration.

Maintenant que vous connaissez Banco Niglo, faites une partie du voyage en images dans la réalité qui illustre la fiction de Canon Ball.

Je suis la vallée de l'Indre à l'ombre du côteau calcaire, je vous conseille le sentier de la Suise tourangelle à Courçay, sa résurgence qui sort de la pierre calcaire au milieu des plantes aquatiques et sa ruche sauvage sur la falaise. Je remonte aux affluents en longeant maintenant l'Indrois jusqu'à Montrésor.

Aurait-il un trésor dans cette bourgade ? Je confirme que le carosse chargée d'or du Boyard n'est pas embourbée dans la tourbe des terres de l'Est, il est parvenu jusqu'ici et séjourne à l'abri dans l'épaisseur d'une tour ! Je l'ai moi-même contemplé, des couronnes incrustées de pierres précieuses !

Je traverse ensuite la champagne berrichonne, ennuyeuse pour qui ne connait les tensions et les combats qui sommeillent encore et dont je vous livre les traces. Le chrome hexavalent, les boues de tannerie hantent encore la vallée de la Céphon et les habitants préservent les marques de résistance au poison.

Les 189 signataires de la pétition pourront certainement vous parler des luttes anciennes que la poussière et les toiles d'araignée ne suffisent pas à occulter.

Je fais le plein de ma machine à Levroux, dans une station automatique deshumanisée. Où sont les relais d'autan qui faisaient café-épicerie-tabac? On pouvait prendre le souffle des campagnes, boire un jus avec les maquignons en blouse grise qui dévisageaient le nouveau venu. Mon réservoir se contente d'un peu de gazoline, à peine quatre litres au cent.

A la sortie du village, je ralentis à l'approche d'un calvaire, j'ai su jadis y faire une pause pour décoder la phraséologie lithurgique. Sur la route quasie rectiligne qui conduit à Issoudun, d'immense dépôt de paille, haut comme des immeubles barrent l'horizon. Un exploitant égaye chaque année l'entrée de sa propriété céréalière en semant des fleurs le long de ses champs, j'ai stoppé à cet endroit  poétique l'année dernière, en revenant d'Annecy. Je n'ai pas su s'il s'agissait d'un lecteur de Giono. Ici, ce n'est pourtant pas « Collines »  mais un remake berrichon de la Beauce !

J'occupe ma route en repensant aux fameuses puces moto d'Issoudun qui se déroulent deux fois l'an, je suis d'ailleurs un inconditionnel de ce genre de manifestation. Je me remémore les bonnes affaires et les rencontres inattendues des précédentes éditions.

Je sais que je dois traverser encore ce grand désert de chaume jusqu'à la forêt de Troncay. Seuls les panaches de poussière qui s'échapent des gigantesques moissonneuses attirent l'attention des voyageurs. Dans les volutes de chaleur, on croirait des insectes ou des vaisseaux galactiques.

Je fais une halte pour déchiffrer une stèle érigée pour un FTP fusillé par les nazis. Drôle d'endroit pour la guérilla !

Châteauneuf sur Cher n'est pas une énigme pour moi. Jadis, on m'a appris à lire dans les pierres anciennes. La bâtisse aux larges fenêtres qui domine la villle s'élève certainement à l'emplacement de la forteresse médièvale. Les forteresses humides n'avaient plus les faveurs des nobliaux, à la Renaissance. Je fais le tour de la place forte mais la chaleur commence à se faire acablante, il est  

bientôt temps de faire une pause. Je prends la direction de Saint Amand Montrond, ville où mes ascendents séjournèrent jadis, non loin de la place carrée. Je me trouve donc dans le centre géographique de la France, une stèle de pierre en atteste sur la nationale à Bruère Allican.

Je sirote mon kawa en terrasse sur la place de St Amand et mon téléphone égrène des messages amicaux, on m'attend aussi à Orcival et dans la vallée de la Sioule.

Je traverse la fameuse futaie Colbert, dont les chêne servaient à construire les bateaux de la Royale sous LouisXIV. J'écarquille les yeux, je suis pris d'hallucination subite, une coque de bateau se profile face à moi sur la route ! Je stoppe net ma machine et j'ôte mon heaume. Quel est donc cet engin hybride qui roule sur l'asphalte surchauffé?

Il arrive à ma hauteur et je vois le conducteur qui me salue:c'est un engin amphibie de l'armée de terre, il vient certainement  de Bourges et se dirige vers les champs Elysées pour le défilé du 14 juillet !

Je traverse Cérilly, laissant Bourbon l'Archambault sur ma gauche mais à Ville franche sur Allier, je dois stopper, tenaillé par la faim. Je me restaure sur le pouce à l'ombre des tilleuls.

Plus je me rapproche du Massif central, plus l'excitation me gagne. Je retrouve des itinèraires anciens, connus de mes parents lorsque nous séjournions en Creuse, à la fin des années soixante. La pause méridienne brûlante incite plus à la sieste qu'à rouler. L'autochtone déserte le macadam et j'en profite pour me rapprocher de mes sources. Je traverse un plateau par des routes sinueuses entre Saint Pourçain et la vallée de la Sioule. Les routes forestières ne sont pas larges et je n'ai pas encore de lièvre pour m'étalonner mais une petite voix me murmure que le payasage défile suffisament vite, je crains plus la collision avec le chevreuil qu'autre chose !

Je rejoins enfin la rivière, déjà un grondement de moteur se rapproche, un rien rageur ! Les gorges résonnent des montées en régime de ce que j'identifie commme un quatre pattes de moyene cylindrée. Un 4OO bandit passe à ma portée, une tresse blonde s'échappe de l'intégral. je rentre en lice  à mon tour. Je suis les méandres de la rivière bon train, apercevant de temps à autre la silhouette gracile de ma cible. Jusqu'au Pont de Menat, je donne la charge ! Peine perdue !

Prêt à couper la nationale 144 qui descend sur Clermond, j'aperçois mon gibier qui me nargue sur le parking de l'auberge, la visière irridium relevée, un splendide sourire triomphant émane du jolie minois d'une jeune femme. Je fais un signe amical de la main et je prends la direction de Saint Rémy de Blot alors que la Suzuki s'éloigne vers Saint Eloi les Mines.

Plus de respect pour les retraités de l'arsouille, les jeunes ! Quand on parle du sexe faible, reste à savoir où se situe la faille, visiblement pas en pilotage ! dis-je en grinçant des dents !

Je monte faire la sieste au château-rocher qui domine de très haut la vallée, méditant sur le poète qui prétend que la femme est l'avenir de l'homme. . . . Cela m'apprendra à essayer de suivre une amazone immatriculée dans le Puy de Dôme !

A l'ombre de la forteresse qui défendait la Haute Marche, je me repose en attendant la prochaine confrontation, une petite spéciale « Pont de Menat-rond point de la station de Saint Eloi »disputée entre un vieux twin fatigué piloté par Broken Bones Niglo himself et une Dominator tappée à outrance, façon XR de Baja et qui crache ses 65 mustangs au travers d' un supertrapp ! Bien placé pour savoir ce qu'elle a dans les tripes pour l'avoir assemblée, je ne donnerais aucune chance à  la machine de Loli de me distancer avec ce moulin, sorti de mon propre atelier !

Que nenni ! L'élève dépasse désormais le mentor et malgré quelques manoeuvres tazmaniennes à la limite des rétroviseurs des chicanes mobiles, je suis derrière dans la grande circonvolution qui descend vers l'ancienne cité minière. Je vois le trail vermillon remonter en wheeling vers la statue du mineur de bronze. Je stoppe  à côté « du tube » ressucité depuis peu . Je suis bon pour payer la truffade à Orcival, pari perdu !

Les temps changent, un petit bout de femme rousse qui a la moitié de mon âge m'en remontre !

Des grosses gouttes innondent mon front, je m'éveille au pied du château-fort, allongé dans les hautes herbes, j'ai dû rêver encore !

J'irai bien boire une mousse chez Win le hollandais, le patron du camping Moto Touché ou revisiter les nouvelles salles du musée Baster à Riom, mais je crains d'y passer la journée, je dois me diriger vers Vichy, cité emblématique que mon clan contourne depuis plusieurs décennies. . .

Justement, il faut vaincre les vieilles rancunes et se rendre dans « le coeur de la bête » !

Je franchis l'Allier et j'aperçois un parc le long de l'affluent de la Loire que je n'imaginais pas aussi large à cet endroit, ça change de St Privat sur Allier que j'ai découvert avec mon pote Boubou pour enduriser. Je pose la moto et je m'allonge à l'ombre pour décoder le plan fourni par le Jé. Décidant de m'enquérir des directions, j'apostrophe très poliment une dame chic qui traverse le square, elle décline ma demande d'un geste dédaigneux, le look motard ne passe pas bien chez certaines curistes ! Mais pas de généralisation hâtive, une sympathique grand-mère m'indique où trouver la rue que je cherche. Une fois repéré mon point de chute, je décide de visiter le parc des sources, ça bouillonne sous terre ! Sous un pavillon, celui de la source Chomel, se tient une exposition de peinture, cela me laisse un peu froid à vrai dire. Pour finir, croyant m'éclipser par une porte dérobée, je me retrouve projeté au milieu d'un cocktail huppé où je ne passe pas complètement inaperçu !

Je retourne attendre l'arrivée des potes prévus à 18h, je m'allonge sur des marches, face à un temple que je suppose réformé. A l'heure dite, j'entends le sifflement caractéristique de l'injection qui souffle dans un tri d'outre Manche, Talau et Bagghera arrive du Sud, Pau exactement.

Une fenêtre de l'édifice religieux est une jeune femme vêtue d'un long manteau noir et d'une toque m'apostrophe, alors que je demande à Talau si le voyage s'est bien déroulé.

- Vous venez entendre la bonne parole du Père pour soigner vos âmes et surtout vos corps ?
- Ma pauvre dame, je suis damned, je ne puis assuré mon salut si facilement ! Quand à mon corps, je lui réserve d'autres soins et ma médecine propre réside dans l'absorption d'alcool de grain !
- Vous êtes donc une âme en perdition !

La sonnerie de mon mobile m'arrache à notre conversation ésotérique d'un autre âge, le reste de l'escouade arrive !

Première découverte, Talau donne des noms à ses machines, la panthère noire succède à Piccachou !

J'ai bien envie de choisir « the ton », 100 mph, pour la mienne, c'est à peu près ce qu'elle sait faire de mieux en pointe !

Olaf, Le Jé et Mario déboulent peu de temps après, nous faisons connaissance avec nos hôtes Jeannette et Jean-Louis. Nous posons nos bagages et rentrons nos destriers à l'écurie. Demain, il sera temps de lâcher la cavalerie à l'assaut de la montagne pour conquérir la gloire éphémère sur les routes viroleuses du Massif Central.

J'ai l'impression étrange de revenir à la réalité, de sortir d'un tournage. Pourtant le compteur de la Transalp affiche bien 400 Km de plus que ce matin, mais cette lente traversée, ponctuées de multiples arrêts chargés en souvenirs et en émotion a réveillé des vieilles tentations. . .

Exploiter chaque pouce d'asphalte, continuer les petites confrontations sur route autour d'une bière bien fraîche ! Le passé enfoui refait surface, et demain, nous partirons vers la chaînes des Puys, le grand mage Olaf consulte déjà les cartes, pas besoin de marc  de café pour deviner que ça va tournicoter ! Pas besoin de somnifère pour s'éffondrer dans les bras de Morphée ce soir !

Mario quitte brusquement notre couche commune pour gagner les étages après mon endormissement car je dois continuer la poursuite infernale du Bandit rouge et de son amazone dans mon sommeil !  

Le 14 juillet commence par un petit déjeuner plantureux dans le charmant jardin de ville. Vers 10h, nous sommes en direction de la vallée de la Sioule. Nous franchisons à nouveau la fameuse N144. Dans les villages traversés, les prises de parole, les fanfares, les maires en écharpe tricolore confirment la vitalité de la vie locale. Nous faisons une petite pause rafraîchissante à Saint Gervais d'Auvergne, le discours du maire s'achève, la fanfare locale massacre une dernière fois la Marseillaise. Plus comique, un musicien isolé se lance dans des interprétations  loufoques à la trompette ! On sent bien que certains ont « commencé à charger la mule ! »

J'observe sagement les évolutions de mes condisciples:

Deux vétouines, la SV qui titre bien 20 percherons de plus que ma Transalp. . . Un tricycle. . . . euh, sorry, un tricylindre qui déverse trois fois la puissance de mon engin à la roue arrière ! Pour finir l'inventaire, il reste le Bandit, seul quatre pattes de la bande qui cohabite avec pachyderme agile, le flat six de Mario ! Chacun a son style propre, lié au caractéristique de sa meule !

Certains sont persuadés que mon feu stop est grillé, mais Jérôme confirme qu'avec un twin, on ne freine presque pas grâce au frein moteur ! Je ne cherche pas à rouler « au contact » ! Bref, ça défile quand même assez vite, on passe à proximité du Viaduc des Fades, je constate, n'en déplaise aux détracteurs, qu'une Gold Wing, c'est bigrement maniable dans le sinueux, ça tient le parquet et ça freine diaboliquement bien. . . Vous me direz, vu que le prix que ça coûte, si c'était un  piège, Honda vendrait cela comme des cercueils à deux places !

Peut-être est-ce la moto ultime?Lors de la traditionnelle parade des pélerins de Porcaro, j'ai pu constaté qu'on voit encore rouler des spécimens anciens de Gold, nous fêtons cette année les trente cinq de la Gold, le 1800 n'étant certainement pas la dernière évolution !

Justement, nous prévoyons d'aller engloutir une truffade à Orcival, j'ai un peu pesé pour obtenir cette bifurcation, aller savoir pourquoi. . .

Olaf a enregistré le message mais Mario a juste entendu La Bourboule et quand les motards ont faim, la poignée de gaz  est directement reliée à l'estomac ou Lycée de Versailles, demandez à Taz la vraie version !

Résultats des courses, Olaf attend sagement à la bifurcation qui mène à Orcival et le troupeau passe bille en tête, avec le GL aux avants postes ! Pas grave, on mangera à la Bourboule, tranquillement jusqu'à la grande parade des pompiers qui déambulent toutes sirènes hurlantes dans la ville.

Le retour s'effecutue par la Tour d'Auvergne, jusqu'à Issoire. Puis, il y aura l'épisode fameux de Sauxillange. L'orage gronde sur le Livradois, et des trombes d'eau se déverse sur la troupe. Nous devons stopper à l'abri d'un ancien garage. Là, c'est vraiment incroyable:tous est à l'anbandon, des outils traînent, des pièces de rechange auto côtoient des canettes, je trouve même une chaise pour observer le déluge. Il y a une chambre frigorifique qui tourne, une vieille caravane, un squelette d'auto-tamponeuse. Le paradis du ferrrailleur-réupérateur que je suis aussi !

On rentre sur Vichy sur les oeufs, fourbus mais heureux. Le lendemain, on attaque les monts du Forez de bonne heure, mais les portions recouvertes de gravier fatiguent les nerfs ! Je suis heureux d'avoir un trail sur ce type de route, ça repose le pilote, j'admire mes petits camarades qui posèdent des bracelets. . . Notre périple nous entraîne jusqu'à la Chaise Dieu en passant par Ambert, on évite encore un orage, un camion de grumes et les plaques de goudron fondu !

Je tiens à remercier vivement Jeannette et Jean-Louis qui ont eu la bonté de nous recevoir pendant ce séjour, merci pour leur accueil et leur gentilesse. Les conversations furent animés le soir, genre débrifing jobartimesque, sans oublier la découverte des anecdotes locales !

Le 16 juillet, il faut reprendre la route du retour. Je repars seul de mon côté, par notre chemin habituel, éloigné des grands axes: Vallée de la Sioule, ST Eloy les mines, Marcillat en Combrailles, Chambon sur Voueze, Gouzon, St Vaury, Dun le Palestel, Crozant:je stoppe au pied des ruines du vieux château-fort pour avaler un panaché bien frais. La Creuse coule en contrebas, bien fraîche. J'ai déjà piqué une tête dans l'eau quand le soleil était au zénith ! Je suis de retour sur mon terrain de jeux ! Je m'offre « une petite spéciale maison » entre Crozant et Gargillesse. Passé le Menoux, je me rend compte qu'il faut que j'organise un week- end découverte pour vous faire partager ces belles routes marquées par l'épopée du  banco Niglo. . .

La chaleur est  accablante et je dois faire une pause sieste à l'ombre d'une fûtaie, dans la Brenne. J'arrive chez moi en fin d'après-midi, Solo team au complet m'accueillent, merci à eux de me laisser profiter parfois seul de ma passion moto.

L'Album Photo de mon Texte :

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l'Adieu
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Baignade
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Briefing
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Lecture de Carte
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Casino
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Château rocher
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Stockage des Chromes de Mario
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GL 18 de Mario
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Mario
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Olaf Méca Com Dab
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Pétition Contre le Stocage des SUZ
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Sioule
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Source
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Temple
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Trésor
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Voici Citroën le Tube de Niglo, de plus je sais que ca fait Hyper plaisir au Taz
(NdTaz : Merci beaucoup ma poule, ça me remonte des souvenirs agréables de folie)
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Voici le patronyme de ma meule "Mamy-Germaine" un Transalp XLV 600

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