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2006
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1er édition du Pique Nique d'Etretat
- Préambule de Taz -
Le premier mot qui me vient en préambule est :
Damned !!!
Mercredi 13 Septembre 2006 au soir, nous étions 14/15 participants à devoir faire la balade mais le Jeudi 14 Septembre 2006 soir j'annonce mon forfait pour raison de grosses fatigues. Ne voulant pas risquer le carton lors de cette balade, je repoussais ma décision depuis le début de la semaine, mais la raison a pris le dessus entre mon envie folle de rouler avec mes Potes et reposer ma jambe.
Donc il est 20h00 ce jeudi soir, j'annonce mon forfait pour cette balade, dans le même instant Le Jé et Talau pour raison personnelle sont obligé de déclarer forfait aussi. Ils sont tous les deux tristes de devoir prendre cette décision mais la vie a ses obligations des fois qui sont incompatibles avec l'envie de rouler. Ils se rattraperont lors de la balade d'Octobre.
L'hécatombe continue le vendredi matin quand Rocky, annonce aussi son forfait, il a un chantier à finir pour samedi soir impératif et il ne peut se défiler.
Je me dis bon ca va s'arrêter là ? BEN NON ! Vendredi 12h00 Mario-Bross me Phone et m'annonce que depuis la veille son Gold est vendue et que "Gertrude" ne lui sera pas livrée avant 10 jours. Il est donc à pied pour samedi GLOUPS!
En l'espace de moins de 24hrs 5 participants sont forfait, mais le reste des troupes répond présent et seront là au départ. JPF, Phihi, Averell, reprennent à la volée l'organisation, évidemment aidés par Zouzou et Harry-Corvert sur la route et sur place.
Alors Bonne lecture de notre 1ère édition de cet incroyable Pique-nique d'Etretat.
@ + le Taz
- Introduction -
Bonjour,
Une fois n'est pas coutume, c'est moi Averell, votre reporter de l'extrême, qui se chargera du CR de la balade d'Étretat en l'absence de Taz. Bravant les interdits, dépassant les bornes des limites, je n'ai économisé aucun effort pour vous ramener les photos les plus extrêmes, les textes les plus chocs, à en faire pâlir de jalousie un reporter de Paris Match.
Si certains on pu me trouver agaçant avec mon appareil photo tout au long de la journée ( Harry, j'ai plusieurs photos de toi !!! Ha ha ha *rire démoniaque* ) qu'ils s'estiment heureux que le bon sens m'interdise de prendre des photos tout en roulant, sinon j'aurais eu la preuve que pas l'un d'entre nous n'a dépassé les 40 kms/h au cours de cette sortie.
Ces menaces proférées, je peux maintenant vous proposer, si vous en sentez le courage de vous lancer dans la lecture de ce CR, en espérant que celle-ci saura vous divertir
Averell, a sec, sans sel et sans matière grasse.
- Les Forces en présence -
La
première question qui se pose à la rédaction de ce CR Comment présenter les
membres de cette joyeuse escapade ?
J'ai
donc choisi de présenter les protagonistes de cette balade dans l'ordre arbitraire
qu'a choisi JPF pour nous placer dans le cortège :
Pseudo |
Monture |
Jpf |
CBF
600 |
Laurent |
Diversion
600 |
Céline |
|
Harry Covert |
CBF
1000 |
Averell |
VFR
800 V-Tec |
Heidi |
|
Zouzou |
FZ6S |
Coco |
|
Phiphi |
VFR
800 FI |
- Le RDV -
Un
rendez vous plutôt matinal pour cette balade d'Étretat, puisque c'est à 7h
que nous nous retrouvons place de la porte d'Auteuil. Tout le monde est à
l'heure
Enfin presque : Zouzou et Coco
nous ont informés par téléphone de leur panne de réveil, ils nous retrouveront
sur la route. Malgré cela, nous attendons jusqu'à 7h30 au cas où des participants
n'ayant pas confirmé leur venue se joindraient à nous. Notre joyeux groupe
se fond aisément dans le décor, en effet à quelques centaines de mètres, dans
le bois de Boulogne, a lieu la désormais célèbre "Fête à Neuneu"
l'occasion pour nous de prendre quelques clichés avant le départ et de nous
rappeler que nous ne nous prenons décidément pas trop au sérieux.
Première
pause ( alors que JPF n'était même pas perdu !
) pour enfiler un pull, c'est vrai qu'il fait frais et humide, nous ne quitterons
pas notre pantalon de pluie de la journée.
Qui
ne tardera pas à arriver puisque JPF se trompera de route une nième fois à
hauteur de Duclair : ce deuxième arrêt est l'occasion pour nous de constater
le niveau avancé de logistique déployé par JPF pour faire de la balade un
moment agréable. Gobelets et thermos de thé au programme. Chapeau l'organisateur !
Heidi en aurait bien profité mais une envie pressante depuis notre départ
lui fait renoncer au thé. Au même moment, votre reporter de l'extrême affronte
la rudesse de la nature pour prendre une araignée en photo.
De
nouveau sur l'asphalte de la Seine maritime, l'état de la route va en se dégradant
à mesure que la journée avance. Question météo, c'est
pas de la pluie, une brume pas franche et 100% d'humidité, du coup on ne sait
pas si la route est seiche ou mouillée. Dans le doute, certains adoptent un
comportement " Route Mouillé "
et d'autres un comportement " route
seiche " ! Dans les portions viroleuses,
JPF est plutôt " route seiche " alors
que Lolo, juste derrière, avec sa nouvelle moto et sa passagère adopte une
attitude beaucoup plus raisonnable. Tellement raisonnable que c'était la première
fois que je voyais Harry se faire bouchonner par quelqu'un !!! ( Allez,
je rigole ! ) La seule conséquence de ces différentes approches
d'une route mi-seiche mi-mouillée aura été la disparition à l'horizon de JPF
à plusieurs reprises lorsque plus de deux virages s'enchaînaient.
Rapidement, les intentions de JPF se sont révélées claires à nos yeux : multiples égarements, demi-tours impromptus, accélérations soudaines lors des sections à virages
Le bougre essayait de nous semer dès le début. On aurait du s'en douter depuis
notre traversée de Rouen, alors que notre guide a brusquement traversé trois
files pour s'engager dans un tunnel à la dernière minute. Si votre reporter
de l'extrême a risqué sa vie pour le suivre jusqu'au bout, accompagné (
si ma mémoire est bonne ) de Zouzou, coco
et Phiphi ( lesquels
ont du couper la route à au moins quatre poids lourds et un Boeing 777 qui
passait par là pour le suivre ) Harry, Lolo et Céline (
si ma mémoire est toujours bonne ) ont dû continuer leur route sans
passer par le tunnel, bravant courageusement l'inconnu et les feux rouges
pour nous retrouver quelques centaines de mètres plus loin sur la nationale.
Une fois notre groupe installé, plus question de traîner, la plage de galets nous attend pour quelques précieuses minutes de contemplation.
Même
si le beau temps n'est pas franchement de notre côté, la vue saisissante de
ces falaises vertigineuses et de ces arches naturelles, le bruissement d'une
mer calme qui déroule ses vagues sur la grève de galets, la bonne odeur iodée
portée par les vents du large suffisent à nous faire oublier tous les petits
tracas ! Certains sont nostalgiques de leurs rivages natals, d'autres
simplement heureux de contempler ces merveilles d'architecture naturelle.
Dans l'ensemble, on peut grossièrement résumer en disant que tout le monde
est content d'avoir fait la route.
Sur
les recommandations de Phiphi, nous pensions ramasser
quelques uns de ces sublimes galets pour gratifier les radars de la région
de nos amicales salutations, mais rapidement nous réalisons que la loi nous
interdit de jeter des galets sur les radars
En effet, il est interdit
de ramasser des galets ! Les radars ont de la chance.
Le
temps de se rhabiller et il faut déjà reprendre la route. JPF veut nous faire
faire un détour par la route vers Fécamp qui longe la falaise. Mais ce dernier
a du surestimer nos cylindrées et le gabarit de nos motos, car un panneau
" interdit aux 32 tonnes " lui fait
renoncer à son itinéraire et prendre une autre route. A l'issue d'une ascension
digne des courses de côte les plus extrêmes, notre groupe arrive enfin à la
chapelle d'Etretat où nous découvrons un panorama encore plus impressionnant
qu'en bas.
Zouzou, resté derrière
volontairement pour ne pas laisser le groupe en retrait nous avouera plus
tard avoir éprouvé les plus grandes difficultés à empêcher son poignet droit
de tordre vigoureusement le caoutchouc de sa poignée de gaz. Un grand coup
de chapeau pour ce geste plus que potesque, c'est
vrai qu'à bien y repenser j'ai moi-même un peu honte d'avoir lâché le groupe
dans les derniers kilomètres pour satisfaire une pulsion bestiale ( et
bien sûr pour accomplir mon devoir de reporter ). Merci Zouzou
d'avoir su te contrôler et d'être resté avec les autres.
Le
groupe se scinde à hauteur de Versailles où Lolo et sa passagère nous quittent
pour rejoindre leur nid. Le reste des protagonistes se sépare place de la
porte d'Auteuil, pas moins de 12h après notre rendez vous matinal. Fatigués
mais contents on se quitte impatients d'attendre la prochaine sortie.
- Le Clap de FIN -
Pour
un reportage qui se voulait empreint d'une objectivité sans faille, force
est de reconnaître que c'est raté. Pour ce qui est d'avoir passé un bon moment
au point de ne pas pouvoir m'empêcher d'en parler à la première personne,
je crois que c'est une réussite.
Allez,
on se voit à la prochaine balade, et en attendant faites gaffe sur la route.
( Ha ha, c'est l'hôpital qui se fout de la charité !
)
Retrouver les CR de Heidi et Harry-Covert