..Le Journal International des sports motorisés
   

Bonjour Daniel ADRIAN, je me permets de faire ton interview décalée !

Pourquoi décalé car celui-ci est mon premier en qualité de reportrice à Sport Moteur.com, je m'appelle Berthe, j'ai pas mal de kilomètre à mon actif, je suis teutonne de naissance et née sous le signe de BMW,mon ascendant est R 1200 GS.

Alors commençons notre INTERVIEW


de Daniel ADRIAN

Daniel Adrian tu es né le 16 janvier 1953 à Paris, j'ai appris par mon pilote que tu bourlinguais depuis le début des années 70 sur tous les circuits et pistes du monde. Mais qui es-tu Daniel, "Tu me permets le tutoiement ? Car dans la monde de la mécanique tu es connu et certaines belles mécaniques m'ont raconté comment tu t'étais occupées d'elles, alors !"

Daniel d'où vient ta passion ?

Bonjour Berthe, ton prénom me fait penser à un bon pote parti bien trop tôt, très bon mécanicien qui s’appelait Berthelin, j’en parlerai un peu plus loin. Salut Phil, on pense à toi...

Je vais essayer d’être court car impossible de tout te raconter ici.

Cette passion, c’est d’abord la mécanique avant le réel plaisir de piloter une moto.

Cette passion, elle est inscrite dans mes gênes, encore avec des couches, je ramassais déjà les vis, les rondelles et autres clous comme des trésors.

Plus tard, je démontais tout pour en comprendre le fonctionnement, je remontais et tentais de modifier ou d’améliorer.

Les boites de Mecano, « Légo » n’étant pas encore présent, m’ont vraiment permis d’être créatif et inventif.

J’ai toujours aimé les défis et plus que tout, chercher et appliquer les solutions.

Comment ce jeune parigot est arrivé à laisser tomber le lycée Turgot (75003) sur un coup de tête pour devenir mécanicien de course à 18 ans ?

En 1968, à 15 ans au Lycée Turgot, en 1ère je crois, je suivais bien les cours, mais surtout j’adorais la technique et les cours en atelier, tour, fraiseuse, ajustage. Je pensais me diriger après le bac au CNAM, les Arts et Métiers, pour devenir ingénieur en mécanique et en aérodynamique. J’étais fasciné par les inventions visionnaires de Léonard De Vinci.

Quelques bêtises de jeunesse lors des évènements de Mai 68 et le manque de moyens financiers ont mis un terme à mon parcours d’études rêvées. Nous étions 3 frères et ma mère avec énormément d’affection nous élevait dans 12 m2. Mes frères et moi étions heureux tout de même dans ces conditions.

J’ai donc quitté le lycée, bien décidé à continuer la mécanique en apprenant sur le tas.

J’ai proposé mes services chez Dynamic Sport qui vendait des motos et des Solex rue Montmartre.

" T’es trop jeune, tu n’as jamais travaillé, je ne peux pas te prendre "

Sur de moi, je lui ai proposé une semaine d’essai gratuite et si ça colle, qu’il m’engage.

J’ai bossé sur les Solex et une semaine après j’étais engagé pour ce 1er job.

Après quelques semaines d’intense réflexion sur mon avenir, je savais que ce serait dans la mécanique moto. J’ai encore le souvenir dans le métro, station Réaumur Sébastopol, d’avoir eu l’étincelle : Mécanique, Moto, Course.

Porte d’Orléans N20, je fais du stop jusqu’à Montlhéry ou sans fric, je passe les grillages pour entrer voir les motos de courses et les pilotes. Je rencontre Christian Ravel et en 1er Eric Offenstadt avec son mécano Gary Carrera et ça colle, on se comprend, on parle de suite la même langue technique.


Bol D’Or Montlhéry, je note tout, j’étudie
Photo de Bubu que je ne connaissais pas et qui a retrouvé cette photo

Plus loin, des motos peintes avec des pois rouges et un mécano avec des pompes de clown, m’attirent l’œil et c’est là que je rencontre Pierre Louis Tebec constructeur de ses motos PLT Racers.


Pierre Louis Tebec qui m’a bien aidé et appris
Mon proto ressemblait un peu à celle-là
En plus belle…

Pierre Louis quelques années après,
toujours à concevoir des motos atypiques

Les motos de cette période que j’admirais le vendredi soir à la Bastille, m’étaient inaccessibles financièrement, alors avec mon peu d’économies, je décide de construire ma propre moto avec l’aide de PLT à Pavillons-Sous-Bois. J’adresse ici un grand merci à Pierre Louis qui m’a transmis son savoir en mécanique, en soudure, en polyester, en innovations, etc...

Je commençais à connaître de nombreux personnages du milieu moto et c’est comme cela que j’ai négocié un moteur 500 H1 Kawasaki à M. Xavier Maugendre l’importateur. J’ai été, en train, chercher une fourche Cériani GP plus des accessoires en Italie. J’ai été chez Loockeed en Angleterre chercher mes pinces de frein et ses accessoires.

Voilà comment en quelques mois mon prototype a vu le jour avec quelques innovations techniques à cette époque.

Premier passage aux mines refusé pour juste la hauteur du feu arrière. Ouaf ! Ouaf !

15 jours après, OK, carte grise prototype ADRIAN, très heureux de rouler sur la route avec une moto carénée, ressemblant à une H1R et vert Kawa bien sur.

Fallait voir la gueule des flics qui m’arrêtaient et finissaient par me féliciter après vérifications.

Retournons toujours dans le passé peux-tu nous parler de la légendaire écurie Sonauto ?

J’assurais la mécanique sur les circuits pour l’écurie DELTA CHARLY, Gérard Debrocket Jean Claude Chemarin. Hubert Rigal faisait également partie de la bande. Ils pilotaient des YAMAHA TZ 700 très belles. Quelle fierté de bichonner ces bêtes de courses très enviées.


Les motos de Debrock et Chemarin et le camion Delta Charly des débuts

A la même période, j’avais loué un petit atelier, vraiment glacial l’hiver, rue Richard Lenoir, ou je transformais en + de 900cc les Honda CB 750 des potes, bien avant les Japauto. Je passais aussi les CB 125 Honda en 175cc pour la joie des potes et autres relations.


Préparation des moteurs de Golf GTI dans l’atelier à Montreuil

Grâce à mes pilotes, je fréquentais de plus en plus les circuits ou je recherchais les belles mécaniques et les dernières techniques de course. Je croisais tout le milieu moto des paddocks, pilotes, mécanos, partenaires, etc., dont Jacky Germain que nous regardions comme le vieux sorcier au passé prestigieux et qui était en charge du plus gros team français Sonauto avec les pilotes Patrick PONS et Gérard CHOUKROUN.

Notre regretté Phil Berthelin, mécanicien chez Jacky, venait de se casser bêtement le scaphoïde lors d’un run avec un Chappy. Les courses de ChappysYamaha, pilotées par les mécanos étaient courantes sur les paddocks, ça finissait souvent par terre, voire dans la piscine sous les rigolades de tous. C’était une autre époque...


Phil Berthelin après une chute de Chappy sur un paddock

Phil Berthelin, rue Richard Lenoir
dans l’atelier que je lui avais cédé
C’est lui qui avait fabriqué la grande main qui s’ouvrait pour libérer Johnny

Jacky Germain m’a proposé de venir travailler à son atelier d’Arcueil, sur tous les circuits du championnat et conduire le camion Mercedes de circuit en circuit avec toutes les motos de course. Quel grand pied !


Ravitaillement de Patrick Pons avec Jacky et Mark Rubenstein
Fut, tuyau, vanne Zénith, tuyau dégazage

Avec Christian Sarron, Patrick Pons et Jacky Germain au fond

Voilà comment, en peu d’années, mon souhait se réalisa d’être dans la plus prestigieuse écurie Française de motos de course : SONAUTO.

Je tiens ici à remercier Jacky Germain de m’avoir fait confiance ce jour là, de m’avoir appris et transmis une partie de son énorme expérience de vie mécanique.


La Yamaha du tour de France avec Jacky et Hubert Rigal
Fabuleuse moto

Sonauto, Yamaha, JCO, Pons, Sarron, Germain,… que des noms prestigieux de ces meilleures années de course qui s’appelaient encore le Continental Circus.


Je ne sais pas où ni quand, mais on en fait une drôle de gueule…On regarde une course ?
Patrick Pons, Philippe Coulon, Bernard Fau, Gilles Levent, Philippe Bouzanne, Daniel Adrian

Bol avec Patrick Pons et Christian Maingret de dos
Fin préparateur des motos

Bol avec Patrick Pons et Asami

Ravitaillement Bol avec Christian Sarron

Avec Patrick PONS au Bol D’Or Castellet

C’est trop court ici, chère Berthe de te raconter les innombrables anecdotes, joies et trop souvent peines lors de la perte d’un pilote. Peut-être une autre fois...


24 H Mans équipage Husson-Estrosi
de dos Cassegrain et moi-même
Estrosi patiente…

Au Mans avec Bruno Vecchioni
Très grands souvenirs

Team manager au Mans
pour Moto Revue

Changement des gicleurs sur une toujours très belle moto d’Hubert Rigal

C’est trop court ici, chère Berthe de te raconter les innombrables anecdotes, joies et trop souvent peines lors de la perte d’un pilote. Peut-être une autre fois...

Mazette quel parcours, revenons au présent.

Mazette quel parcours, revenons au présent.

Daniel on a vu le passé mais peux tu nous parler aussi de tes aventures Dakar, Coupes moto légende et autres ?

J’ai participé à 30 Dakar et quasiment une centaine de rallyes et autres Aventures ailleurs, c’est difficile de résumer en quelques lignes une vie entière d’Aventures en tous genres.

En 77/78, je suis encore sur le Continental Circus et je regarde avec envie les Aventures d’un certain Bertrand qui organise Abidjan Nice, les 5X5 etc. Ces aventures mêlaient toutes mes passions, course, motos, mécanique, aventure, voyage, débrouille sur le terrain, rencontres des populations locales, etc. C’est bien de tout ça dont je rêvais...

Lorsque Thierry Sabine, bien meilleur communiquant que Bertrand, lui a volé l’idée des « Rallye Raid » et a annoncé le 1er Paris Dakar fin 78, je n’ai pas trainé et ai accepté avec plaisir la fin de la construction du Buggy d’Yves Sunhill avec 2 mecs très sympas, Jean Paul Sevin et Eric Wuillemin.


Le Buggy d’yves Sunhill avec la bande

1er Dakar avec Yves Sunhill
Le fameux Buggy et notre 404 d’assistance

1er Dakar, véritable Aventure mécanique et humaine, un très grand moment. Sabine nous envoyait dans l’inconnu, nous donnait RDV 1500 Kms plus loin en levant la main et disant : «c’est par là ! » avec un road book plus que léger en infos, on roulait jour et nuit dans cette Afrique inconnue pour nous tous. On amenait notre bouffe pour la plus grande partie du rallye et les boites de conserves non éclatées par la piste ne portaient plus d’étiquettes, alors c’était la surprise à l’ouverture. On dormait dehors dans des duvets à l’odeur de gasoil, il n’y avait pas d’hélico et les tangos (voitures médicales) étaient injoignables par les concurrents sans radio. Que de très grands souvenirs.

Le 2ème Dakar, je suis recruté par JCO chez Sonauto pour assister les Yamaha depuis un Range Rover ou je suis copilote de Versini. Une femme pilote de renom à cette époque nous doubla dans un nuage de poussière et mon cher pilote ne put empêcher le range de partir en tonneaux. Seuls tonneaux de ma vie, sans trop de gravité heureusement, nous avons assuré efficacement l’assistance des Yamaha jusqu’à Dakar.


Range un peu froissé, mais tout Ok sur le 2è Dakar

Sur les Dakar suivants, je serai « démerdman » pour les Yamaha sur le terrain. Trouver des solutions a tout, amener des futs d’essence et de gasoil propres directement sur le bivouac, négocier avec les chefs locaux, tout savoir, tout écouter, tout prévoir, etc...


Dakar, journée de repos avec JCO, Rigal, Rochette

Quelques figures du 1er Dakar au Salon Moto Légende

Les autres Dakar en Afrique avaient encore un peu le gout et l’odeur de l’Aventure, malgré le fric, la technologie, les médias, le showbiz. Beaucoup moins de vraie passion, moins de plaisir.

Les Dakar en Amsud sont devenus des enduros géants avec expos de campings cars, hôtels et distributions de goodies comme sur le Tour de France Vélo. Course quand même, technologie très en pointe, gros moyens, mais plus d’Aventure, la vraie, plus trop de relations humaines, c’est dommage, mais on n’arrête pas le fric...


Avec deux vieilles connaissances sur le Silk Way 2017

Mais c’est qui ce mec avec une superbe casquette ?

Les magiques "COUPES MOTO LEGENDE"

Mon plus vieux pote d’enfance, Léo Keiss, avec qui j’étais sur le même banc à la maternelle rue de la Jussienne à Paris 2 près des Halles, soit 63 ans d’amitié, me parlait des Coupes tous les ans, me disant : «tu vas retrouver tous les pilotes de ton époque, viens, c’est super ».


Mon pote de maternelle, Léo, 63 ans de pure amitié et de passion commune

J’ai fini par aller à Montlhéry pour retrouver effectivement l’ambiance des années 70 dans les paddocks, le bruit, l’odeur, les potes, l’entraide, l’amitié, mais sans la pression de la course, juste le pur plaisir de rouler sur ce circuit entouré des pilotes et des potes.

C’est Jacques Bussillet, la Bible de la moto, vieil ami de toujours qui un jour m’appelle et me propose de le remplacer comme Relation Pilotes des Coupes Moto légende.


Avec Agostini et Bubu aux CML

Avec Agostini et Bubu

J’ai refusé, pensant ne pas être à la hauteur de la tâche et ne parlant que très peu anglais.

Il a fini par me convaincre et je l’en remercie encore, ce fut 8 années de vrai plaisir intense à Dijon.

La première année, j’ai analysé au mieux toutes les situations et surtout que venaient chercher aux Coupes, les pilotes, les spectateurs, les marchands, les importateurs, la presse, etc...

J’ai pris énormément de plaisir à m’occuper des pilotes, des Teams, des Motos, de la presse durant ces 8 années.

Avoir vécu les dernières années du Continental Circus et avoir pu continuer cette passion sur les Coupes Moto Légende est un grand privilège. Merci aux Editions LVA de me l’avoir permis.


Avec un vrai personnage "Le Taz" au CML
heureux de te connaître

Je n’ai jamais été fan de qui que ce soit, mais je peux être admiratif d’un exploit ou d’une action hors du commun. J’ai côtoyé de nombreux pilotes champions du monde à l’époque.

Quel pied de se retrouver seul à l’arrière dans la benne d’un Pick Up qui ouvre la piste de Dijon devant 15 champions du monde avec leurs motos de l’époque et qui me font des roues AR en me saluant.

Tous ces pilotes dont j’avais les photos au mur quelques années auparavant. Grand moment.


Avec Phil et ma Catherine

Coupes Moto Légende avec
quelques champions du monde

Sur la mobylette
de Christian Sarron

Avec Johnny Cecotto
et Christian Sarron

Avec Nono
et Jacky aux Coupes

Parlons maintenant des grande Heures de l'automobile à Montlhéry, j'ai appris à rétromobile 2018, que tu ne seras plus avec ton équipe l'organisateur de la partie Moto.

Peux-tu nous en dire plus ?

LGHA, Les Grandes Heures automobiles, superbe manifestation et très bien organisée. Son organisateur Franz Hummel est un vrai passionné de belles autos et aime aussi les belles motos.

Faire cohabiter les autos et motos ensemble a toujours été un pari ambitieux. Ce sont deux mondes différents même si la passion mécanique les anime. Pari réussi pour ces premières années et cela devrait continuer à l’avenir.

Avec Jean Paul Boinet, mon cher acolyte et pilote, dés la 2ème année, nous avons mis en place un plateau d’une centaine de pilotes et de motos d’exception. En 2017, nous sommes chargés de toute l’organisation moto. Très belle réussite de l’avis de tous les pilotes, plein de plaisir, aucune chute et très bon rapport avec les pilotes autos. Lire l'article de l'édition 2017

Les Grandes Heures Automobiles, c’est avant tout une grosse manifestation auto avec seulement deux séries motos. Le timing du WE est évidemment très serré pour passer toutes les séries de voitures et seulement deux séries moto.

Pour des raisons budgétaires évidentes, c’est l’organisation des Grandes Heures automobile qui gère maintenant la partie moto.

Pour 2018, les plateaux motos sont presque pleins et nous serons sur place pour vous voir tous les samedi 29 et dimanche 30 septembre sur l’autodrome et sous le soleil.


Avec Nono aux LGHA
un jour je l’aurai...
Merci à JP Boinet pour la moto, la combi, le casque et le plaisir

Avec JP Boinet et un pilote "Le Taz"
heureux comme un gamin avec un nouveau jouet

Allez sortons de la moto je redonne la parole à Berthe.

Daniel je sais que tu as aussi une passion, comme mon pilote, pour les Lego et que tu es propriétaire d'un set unique au monde d'une de tes voitures d'un Dakar Argentin.Lire l'article ICI

Peux-tu nous en dire plus, sur cette voiture et ce Set Lego ?

Durant 3 années de suite, j’ai eu la chance d’être le pilote du Sherpa, un engin militaire de Renault Truck Défense assez fabuleux. Avec le sherpa, un Renault Kerax atelier, transportait un stock de pièces pour tous les camions Renault présents sur le Rallye. J’étais chargé d’emmener des journalistes, différents chaque jour, sur les pistes et dunes, en Argentine, au Chili et au Pérou. Notre Sherpa avait été allégé, passant de 8,5 T à 6,5 T, carrosserie en plastique à la place des blindages (pare-brise de 12 cm d’épaisseur!) Cet engin militaire est destiné, entre autres fonctions, à évacuer du personnel très rapidement dans toutes les conditions de terrain, eau, sable, boue, neige, cailloux, dunes, etc...

2,56 m de large, boite auto, gonflage et dégonflage des roues très rapide depuis l’intérieur, V max 110 km h.

Quel grand pied de rouler en toute sécurité avec ce monstre qui rendait ridiculement petits les Hummers présents sur le rallye.

La Sté LEGO a produit une petite série de coffrets, contenant le Sherpa et le Kerax couleur rouge de cette année-là.

Mieux que des photos, ces deux engins LEGO sont présents dans mon bureau et me rappellent plein de bons souvenirs.

Ma chère Berthe, ton pilote étant un connaisseur et accroc des LEGO, c’est avec un grand plaisir que je lui ai remis un coffret pour sa collection.


Le sherpa et Miss France qui venait de se prendre une gamelle en mini moto
Quelques points a vif et interview à la suite
Chapeau madame.

Avec Gilles Gaignault
la bible des sports mécaniques et un responsable de l’ACO

Lire l'article Lego avaec des photos du KERAX

Pour finir voici un petit quiz :

Ton type de moto ?

Il y en a plusieurs évidemment suivant l’âge ou la destination.

Mon proto était plus une réalisation mécanique de jeunesse.

J’ai adoré la 350 Yamaha RDLC qui était très légère, très maniable et souvent en roue AR.

Ma Yamaha XS 1100 bien remaniée, mais qui a mal fini en 1980.


Ma XS 1100 Yamaha préparée nickel « chrome »
mais ça c’était avant.

Et après, 14 juin 1980, va bien moins marcher !
Violent le choc…

Toutes les Yamaha de course bien sur.

Si tu ne devais garder qu'un souvenir se serait lequel ?

La rencontre avec Catherine mon épouse en 1979.

Ton prochain défi ?

Ma vie n’a été qu’une suite d’Aventures simples ou extraordinaires.

Alors peut-être les mettre par écrit avec les anecdotes et les belles rencontres, mais c’est encore trop tôt.

Si demain tu devais écrire la une d'un canard quelle serait-elle ?

Ma chère Berthe ! C’est en rêve, bien sur " Enfin! Un homme politique humain et honnête… "

Merci Daniel pour cette interview et à bientôt sur un circuit avec mon pilote Le Taz. Merci aussi d'avoir joué le jeu de cette interview, certain ont refusé de me répondre car peut-être le concept trop décalé pour eux.

Crédit Photos : Daniel Adrian, Jean-Claude Jacq & Bruno Laurent pour Bike 70

@ + sous le couvert du Taz pour Sport Moteur International



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